Sourire 58

L'intrépide Kathleen se retrouve hôtesse pour le pavillon belge lors de l'expo 58. Je suis encore une fois impressionnée par le travail de recherche, d'écriture et de dessin dans ce tome 2. Une expo universelle sur fond de géopolitique et d'espionnage. Un tout bon moment passé!

La bande dessinée faisant une 50aine de page, je ne vais pas m'étaler trop sur l'histoire pour ne pas gâcher la découverte à ceux qui voudraient la lire. Mais je peux vous dire que c'est un récit qui nous ouvres les portes des coulisses de l'Exposition Universelle de 1958 à Bruxelles, et qui réserve son lot de meurtre, d'imposture, d'enquête et d'anecdotes historiques. J'ai beaucoup aimé plonger au coeur de cette exposition et ses rebondissements dont les dessins sont prenants. Personnellement j'ai juste eu du mal avec les propos et comportements machistes envers l'héroïne mais à cette époque, la place de la femme face à l'homme n'était pas bien haute donc le contexte l'explique.
J'ai passé un bon moment autour de cette enquête. On sent le travail de recherche important derrière ces planches, ce qui rend la bande dessinée encore plus intéressante. Et en fin d'album ce trouvé un dossier avec des images d'archives que je trouve chouette et qui permet de creuser le côté historique de cette expo et son impact sur la Belgique.
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Kathleen et une amie postule pour ce qui sera le plus grand évènement mondial de l'année 1958: l'exposition universelle.
Engagée en tant qu'hôtesse d'accueil, notre héroïne au coeur tendre va encore se mettre dans de beaux draps...
A l'ombre de l'Atomium flambant neuf, nous sommes plongés dans une histoire d'espionnage de guerre froide et de sentiments partagés.
Un peu moins emportée par celui tome que par les autres, je me dois quand même de souligner le travail et les illustrations du duo Weber/Deville

Patrick Weber et Baudoin Deville signent ce roman graphique qui nous immerge dans le passé. Une exhibition que les moins de 70 ans n'ont pas connue et qui a fait courir tout le royaume pour découvrir les pavillons les plus innovants, ainsi que le monument qui allait devenir le symbole de la nation : une atomium rutilante et capable de rivaliser avec le génie technique de la Tour Eifel. Concevoir pareil album ne réclame pas que de l'imagination sur le plan du script, mais un incroyable travail de documentation à partir de photographies et de bouts de films. Une bédé qui ravira les nostalgiques et dont le trait renvoie vaguement à celui d'Edgar Pierre Jacobs pour le soin de la mise en page et le dessin servi par une ligne claire.