AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Positif (19)

Les gens se déchirent entre eux quand ils se sentent en sécurité. Ils se chamaillent, se disputent et se bagarrent. Mais devant un ennemi commun, une menace extérieure, ils se serrent les coudes, et rien ne peut les séparer.
Commenter  J’apprécie          400
Juste avant la catastrophe, l’obésité était un véritable fléau dans ce pays. Tout le monde s’inquiétait de devenir trop gros, de trop manger au point de se ruiner la santé. (…)
Alors comme ça, l’apocalypse zombie n’aura été qu’un régime minceur ?
Commenter  J’apprécie          301
Les panneaux de tôle ondulée de six mètres de haut avaient été peints en blanc pour éviter la rouille. Au sommet, des gardes armés de fusils à lunette occupaient une passerelle métallique. Devant l’entrée, des os de toutes sortes remplissaient un grand espace vide : des squelettes humains, par centaines, non, par milliers. Ils formaient des piles où se mélangeaient crânes, bassins, fémurs et phalanges, jaunis par le soleil. Des oiseaux noirs les examinaient, même s’il ne restait apparemment plus grand-chose pour eux. Seul un étroit ruban d’asphalte dégagé permettait la circulation des véhicules – à part ça, ce vaste charnier n’était composé que d’os.
Commenter  J’apprécie          130
Ce n'est pas mon premier combat, Finnegan. Et j'ai appris une chose : une fois qu'on a commencé, on ne regarde pas en arrière. L'hésitation, c'est mortel. Je n'aime pas la façon dont ça s'est goupillé, mais on n'aura pas de deuxième chance : c'est maintenant ou jamais.
Commenter  J’apprécie          100
Plus tard, on m’a libéré. Avec un luxe de précautions, comme s’ils craignaient que le virus ait pris le dessus pendant qu’ils avaient le dos tourné. Ou peut-être pensaient-ils que j’allais les mordre par pure rancune, pour les infecter, eux aussi.
Ma main continuait à m’élancer. On m’avait fait un bandage en tissu maintenu par de l’adhésif blanc. Je l’ai arraché. Un tatouage – un grand signe « plus » noir – couvrait ma main d’un côté à l’autre ; il remontait jusqu’à mon poignet, de sorte que tout le monde puisse bien le voir, même de loin. Un signe « plus ».
Positif. Voilà ce qu’il signifiait.
J’étais positif.
Commenter  J’apprécie          50
J'étais le faiseur de miracles, le grand libérateur.
J'ai donc essayé de ne pas trop laisser voir les doutes qui m'assaillaient.
J'avais consacré toute mon énergie à trouver un moyen d'améliorer la vie de ces gens, au point d'éventuellement me sacrifier pour les libérer des horreurs du camp. Curieusement, mourir en apothéose est assez facile ; mais continuer à vivre après un moment de triomphe, ça, c'est autrement plus compliqué.
Commenter  J’apprécie          40
Mais j'avais assez d'élan pour que mon coup porte malgré tout. Mon couteau s'est profondément enfoncé dans son abdomen, juste sous le sternum. J'en ai senti le fil racler l'os. J'ai dû lâcher; elle avait complètement tranché un des muscles de mon bras, et certains de mes doigts ne répondaient plus. Reculant d'un pas, je l'ai vue qui laisser tomber son arme. Elle a baissé les yeux, comme si elle ne parvenait pas à croire ce qui venait de se passer. Puis elle a empoigné le manche de mon couteau et l'a extrait de son corps. Du sang a jailli de la blessure, giclant sur le sol et éclaboussant ma chemise. Il coulait au rythme de don pouls. Elle a essayé d'avaler bruyamment, puis elle a toussé et des bulles rouges sont apparues sur ses lèvres.
- Tu m'as touchée au poumon, a-t-elle dit d'une voix rauque. Merde Stones. Je voulais juste... ( Les mots se sont transformés en toux haletante qui a répandu du sang sur son menton. ) Je voulais juste...
Je n'ai jamais su ce qu'elle voulait. [...] J'avais peine à croire. Après tout ce temps, Kate le Rouge n'était plus. J'ai ressenti exactement la même chose qu'à la mort d'Adare. Je m'attendais à ce qu'elle se relève d'une seconde à l'autre, qu'elle revienne nous terroriser. Comme pour Adare, j'avais du mal à imaginer les friches sans elle. Une figure du monde d'après la catastrophe, censée vivre éternellement. Sauf que le monde changeait. Et qu'elle n'aurait pas sa place dans celui qui s'annonçait. La catastrophe n'avait pas été la fin de tout; le monde n'était pas mort - les asticots n'étaient plus les bienvenus. [...] Heart était sauvée.
Commenter  J’apprécie          30
Lui et moi avions tous deux affronté ce moment où la mort est la seule issue, où la vie n’est plus qu’une question de durée.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, à trop réfléchir, on se met soi-même des bâtons dans les roues.
Commenter  J’apprécie          20
- Non, a t-elle rectifié, mais pas sur le ton d'une dénégation indignée, simplement comme si j'avais choisi le mauvais terme. Pas un parasite. Un asticot.
A la fois surpris et dégoûté, je me suis écarté.
- Un parasite s'accroche à un hôte vivant, comme une puce qui suce le sang d'un chien, a t-elle expliqué. L'asticot se repaît sur les cadavres. Moi, Andy ici présent, Adare... on est tous des asticots. Le monde est mort il y a vingt ans, Stones. On ne fait qu'en grignoter la carcasse.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (254) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Positif ( Première Partie : L'origine du monde )

    Dans quel ville Finn habitait-il ?

    A Manhattan.
    A Staten Island.
    A Brooklyn.
    Au Bronx.

    16 questions
    3 lecteurs ont répondu
    Thème : Positif de David WellingtonCréer un quiz sur ce livre

    {* *}