Jenny est une magicienne qui exécute ses tours en pleine rue, jusqu'au jour où Robert Pinkerton l'aborde et lui propose de travailler pour lui. Il tient une agence de détectives et il a besoin des talents de prestidigitation de Jenny pour résoudre une enquête. Et pas n'importe laquelle : le mystère des soeurs Fox.
Trois soeurs et un mouvement avec une ampleur démesurée : le mouvement spirite. Voilà presque 40 ans qu'elles se produisent un peu partout et personne n'a réussi à percer leur secret. Elles disent communiquer avec les esprits et ceux-ci répondent avec des "TOC" bien audibles et ce à toutes les séances.
Elle va donc accepter de percer le mystère et se transformer en agent double, en s'infiltrant de façon insidieuse au sein du mouvement.
Je remercie l'opération Masse critique et les éditions Plon pour l'envoi de ce roman qui me tentait énormément.
Pourtant je suis très déçue. Commençons d'abord par la structure du roman. L'histoire est entrecoupée de passages tirés d'un guide "Les chemins de l'Illusion" ou de passages d'un guide sur l'agence Pinkerton. Ce qui a totalement nuit à ma lecture. À chaque fois l'action était coupée en plein milieu par ces passages que j'ai trouvé 90% du temps inutiles car ils n'apportent quasiment rien à l'histoire.
L'action maintenant. On ne s'ennuie pas vraiment mais j'ai trouvé le tout très enfantin. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. C'est trop lisse, les réactions des personnages sont trop douces. Par exemple : Jenny ment à de nombreuses reprises aux soeurs Fox et elles ne lui en veulent quasiment jamais !
De même pour l'agence Pinkerton: j'avais l'impression de voir 2 clowns (en parlant des frères) se battre pour une récompense.
Le sujet est pourtant génial ! Les soeurs Fox, une agence de détectives privés... Il y avait matière à construire quelque chose de solide, mystérieux et abouti. Mais ça n'a pas été mon ressenti en refermant ce gros bouquin.
Je précise pour ceux qui ne le savent pas que c'est écrit par
Jonathan Werber, le fils du fameux Bernard. Fils ou pas fils, on s'en fiche, je m'attendais à mieux, dommage.