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Critique de Lhallalire
On ne peut pas dire que l'intrigue et l'univers brillent par leur originalité. Soyons honnête, la littérature jeunesse tourne actuellement énormément autour des mêmes choses. Une société futuriste divisée par castes dans laquelle il y a des tensions sociales, avec au bout du compte un adolescent arrivant toujours à renverser presque à lui seul le système, c'est grosso modo et dans les grandes lignes le scénario de Uglies, mais aussi de Hunger Games (2008) de Suzanne Collins, de Divergent (2011) de Veronica Roth et de tant d'autres. Bref, une brèche commerciale est ouverte et la trilogie de Scott Westerfeld s'engouffre en plein dedans. Je dis trilogie, mais en réalité la trilogie c'est déjà transformée en tétralogie plus un guide de l'univers vendu séparément, pour des raisons bien entendu purement artistiques vous n'en doutez pas. Bref, la désagréable impression de tenir un produit commercial plus qu'une véritable oeuvre littéraire entre les mains ne m'incite pas à en faire son éloge.
Du point de vue du style, la platitude est de mise. Scott Westerfeld écrit et use de la nuance à peu près aussi bien qu'un policier rédigeant une déposition. Les réflexions portant sur la beauté physique, l'amitié ou encore l'écologie sont au ras des pâquerettes et ne font pas l'objet d'une réflexion très poussée. Entendons-nous bien, je n'attends pas d'une oeuvre de littérature jeunesse une réflexion aussi forte qu'une oeuvre adulte, mais quand même il y a des limites.
Enfin, je trouve que Uglies souffre d'un problème de rythme. L'histoire est trop souvent ponctuée de points morts. Par exemple, le voyage à pied de Tally pour rejoindre « La Fumée », le lieu de vie des insurgés, est raconté d'une manière trop linéaire et on s'ennuie au fil des pages en souhaitant vivement que l'intrigue reprenne un second souffle.
J'ai bien conscience que mon impression de lecture diverge de beaucoup de gens au vu du succès de cette série et c'est à chacun de se faire une opinion, mais en littérature jeunesse je conseillerais plutôt le Waterloo necropolis (2011) de Mary Hooper, ou à la rigueur le Hunger Games de Suzanne Collins qui à mon sens est un peu mieux écrit que Uglies.
Lien : http://culturationdotnet.wor..
Du point de vue du style, la platitude est de mise. Scott Westerfeld écrit et use de la nuance à peu près aussi bien qu'un policier rédigeant une déposition. Les réflexions portant sur la beauté physique, l'amitié ou encore l'écologie sont au ras des pâquerettes et ne font pas l'objet d'une réflexion très poussée. Entendons-nous bien, je n'attends pas d'une oeuvre de littérature jeunesse une réflexion aussi forte qu'une oeuvre adulte, mais quand même il y a des limites.
Enfin, je trouve que Uglies souffre d'un problème de rythme. L'histoire est trop souvent ponctuée de points morts. Par exemple, le voyage à pied de Tally pour rejoindre « La Fumée », le lieu de vie des insurgés, est raconté d'une manière trop linéaire et on s'ennuie au fil des pages en souhaitant vivement que l'intrigue reprenne un second souffle.
J'ai bien conscience que mon impression de lecture diverge de beaucoup de gens au vu du succès de cette série et c'est à chacun de se faire une opinion, mais en littérature jeunesse je conseillerais plutôt le Waterloo necropolis (2011) de Mary Hooper, ou à la rigueur le Hunger Games de Suzanne Collins qui à mon sens est un peu mieux écrit que Uglies.
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