Très bien écrit. Très XIX eme. Très classique. Se lit avec plaisir pour la beauté du style et l'atmosphère connue, c'est un peu une madeleine de
Proust pour le lecteur adepte de ce genre de roman. le revers, c'est un manque d'originalité, vu de notre époque. Amours contrariées en raison du qu'en dira-t-on du gratin de New-York.
Je souhaitais voir comment, partant d'un même sujet à la même époque, mais pas dans le même pays, ,
Edith Warton dans
le temps de l'innocence et
Jules Amédée Barbey d'Aurevilly dans
Une vieille maîtresse développent ce thème et terminent l'histoire.
Comme on pouvait s'en douter, là où
Edith Warton souhaite décrire le poids d'une société aux moeurs imposées, sans possibilité d'échappatoire,
Barbey d'Aurevilly "le licencieux" pourfend ces sacro-saintes normes
. Là où, chez
Edith Warton, , le mariage de raison l'emporte sur l'amour, chez
Barbey d'Aurevilly c'est la passion qui gouverne. D'où un roman beaucoup plus agréab
le à lire, en regard de celui d'
Edith Warton, plus terne.
Commenter  J’apprécie         120