"Ma seule préoccupation, c'est Dovie. Il n'y a qu'elle qui compte"
J'ai saisi ma seule chance de leur offrir un bel avenir.
En les abandonnant, je leur sauve la vie.
Et en m'ôtant la mienne, je me libère.
Ce qu'il y a de bien avec les rêves, c'est qu'ils nous font voyager dans des contrées inconnues, qu'ils réalisent nos souhaits les plus fous. Ils sont rassurants : quels que soient les drames, les moments de honte, de tristesse ou de colère que nous avons vécus pendant la journée, la nuit, nous en sommes libérés... jusqu'au réveil, au moment où la conscience nous jette en pleine face tout ce que nous avions oublié.
– Tu prends ça beaucoup trop à la légère… Il y a une lumière qui m’aveugle. À mon avis, c’est très mauvais signe.
– C’est le soleil, Dovie… Il me semblait que tu l’avais déjà vu une ou deux fois, pourtant.
Quoi qu’on fasse, où que l’on soit et quelque soit les erreurs qu’on commet, nous nous ne sommes pas seuls.
Dovie un - Lennon, zéro pointé.
C’est à l’instant où je réalise cela, et tandis que mes yeux sont encore plongés dans les siens, que ça se produit : le drame, l’irréparable, le point de non retour, le « j’aurais du me douter que ça arriverait, mais je n’avais pas prévu que ça me tomberai dessus aussi vite » .
L’étincelle .
Le feeling .
Et lorsque nous finissons par quitter l’observatoire, les yeux de Dovie brillent plus que toutes les étoiles qui percent la nuit.
Chez nous, la famille, c’est le pilier, le centre de notre univers. Les liens entre nous sont une solidité à toute épreuve.
Bordel ! Me voilà bel et bien coincée avec une montagne de muscles mal lunée qui, en plus de me suivre partout, se croit tout permis et a un physique irrésistible.