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Citations sur Miami Blues (12)

- J'ai su avec certitude qu'elle était dans le coup, Hoke, quand tu m'as dit qu'il n'y avait pas de paquets dans le coffre. Cette bonne femme avait neuf cents dollars dans son sac à main, et c'est absolument impossible qu'une femme fasse les boutiques pendant deux heures avec tout cet argent sans rien acheter.
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Freddy haussa les épaules. Frapper quelqu'un d'inconscient ne lui avait apporté aucun plaisir ; il ne savait toujours pas pourquoi le flic de Santa Barbara lui avait donné un coup de matraque. Les policiers avaient, c'était sûr et certain, une tendance perverse innée que des hommes normaux comme lui n'avaient pas.
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La serveuse leur apporta leurs Salades Circe : de grandes feuilles de salade romaine, des tranches d'orange, des germes de blé et de haricots, de la noix de coco râpée, une grosse cuillerée de yaourt à la vanille, le tout surmonté d'un assaisonnement au sucre de canne râpé aromatisé au ginseng. La salade était servie dans un grand bol en porcelaine qui avait la forme d'une coquille de clam géante.
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- Vous auriez dû me laisser négocier à votre place. (...)
- Je ne conteste jamais les prix. L’argent est trop facile à gagner à Miami. C’est pour ça que c’est si cher par ici.
- Dans ce cas, dit-elle, en secouant ses boucles, vous pouvez me laisser un pourboire de dix dollars quand je vous déposerai devant l’Omni.
Lorsqu’ils arrivèrent à l’Omni, Freddy donna à la vieille dame un pourboire de dix dollars.
- Vous n’êtes pas aussi maligne que vous le croyez, madame Freeman. J’avais l’intention de vous en laisser vingt.
Le rire aigu et haché de la femme le suivit dans le hall de l’hôtel
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- Fermez-la! Comment voulez-vous que je vous engueule si vous m'interrompez tout le temps?
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-Mais qu'est-ce qui t'est arrivé?
-Deux types en Impala bleue m'ont roulé dessus.
Susan hocha la tête mais elle paraissait pensive.
-Je me disais bien que ça devait être quelque chose dans ce goût-là.
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- Tu te souviens de cette chanson de Bob Dylan qui parlait d’une femme allongée en travers d’un lit en cuivre ?
- Non, je ne m’en souviens pas. (...) Ils passent plus souvent Dylan à la radio maintenant.
- Eh bien, voilà ce que tu vas faire. Tu vas dans la chambre, tu te déshabilles, tu mets deux oreillers sous ton ventre et tu t’allonges sur ce grand lit en cuivre. Je vais me boire une autre bière et puis j’arrive.
- Tu vas me prendre par-derrière, que je sois d’accord ou pas, c’est ça, hein ?
- Ouais.
– Dans ce cas je ferais bien de te sortir une autre San Miguel et de la Lesieur pour moi.
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Il était stupéfait de voir la manière affolante dont les gens conduisaient sur l'autoroute. S'ils conduisaient comme ça à Los Angeles, pensa-t-il, la plupart d'entre eux se feraient tuer en l'espace de quelques minutes. Il ne se considérait pas comme un bon conducteur, mais comparé à ces chauffards de Miami, il faisait figure de professionnel.
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"Je n'ai encore jamais rencontré un homme qui n'aime pas mon Puits d'Amour"
Susan.


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-Je veux être votre ami, dit le Hare Krishna, et…
Freddy s’empara du majeur du Hare Krishna et le retourna brutalement. Le Krishna poussa un petit cri. Freddy força davantage et plia le doigt en arrière, le cassant net. Le Krishna poussa un hurlement, sorte de gargouillement aigu, et s’écroula à genoux. Freddy lâcha le doigt désarticulé, et quand le Krishna se plia en deux, en hurlant, sa perruque tomba, découvrant son crâne rasé.
Deux hommes, qui de toute évidence appartenaient à la même famille qui avaient observé la scène, se mirent à applaudir en riant. Lorsqu’une femme, d’âge mûr qui portait un poncho colombien entendit l’un des touristes dire « Hare Krishna », elle sortit un chasse-Krishna de son sac et commença à faire retentir le bruyant objet en métal devant le visage du Krishna accablé de douleur. L’alter ego du Krishna blessé, vêtu dans le même style mais avec une perruque noire, se détacha de la file d’attente où il « travaillait » devant le comptoir d’Aéromexico et commença à invectiver la femme qui faisait retentir le chasse-Krishna. Le plus âgé des deux hommes qui riaient s’approcha par-derrière, lui arracha sa perruque et la lança par-dessus les têtes des badauds qui s’assemblaient.
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