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Flouée et déçue.
J'ai acheté ce recueil, après avoir lu Blitz, en pensant qu'il s'agissait d'un roman un peu spin-off, centré sur les Veilleurs de feu durant le Blitz. J'ai rapidement découvert qu'il s'agissait, première déception, d'un recueil de nouvelles. Résolue à voir le bon côté des choses, je me suis dit qu'un ensemble de nouvelles sur les voyages temporels pouvait être sympa. Deuxième déception, il s'agit d'un "best off" de nouvelles et de courts récits de Connie Willis, mais sur des sujets variés. Post-apo, médium, angoisse, tout autant de thèmes différents. Résultat, je suis passée à côté. Je n'ai que peu adhéré à ces récits, certains complètement barrés, il faut l'avouer. Assez peu motivée, j'ai fini péniblement la lecture de ce pavé - plus de 500 p. - par la nouvelle qui m'enthousiasmait le plus : Les Veilleurs. Et là... dernière déception : un goût de trop peu, un personnage principal geignard, un survol, etc.
Il y a tout de même quelques points positifs, notamment les explications de Connie Willis après chaque nouvelle, un petit plus pour éclairer une lecture que l'on vient d'acheter.

LC Thématique Février 2021
Challenge Multi-auteures SFFF
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Plumes féminines 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Pavés 2021
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Ces nouvelles de Connie Willis sont toutes réussies, l'avant-propos est plein d'humour, l'autrice ne se prend pas au sérieux et les discours finaux (prononcés ou pas), en particulier le premier, m'ont séduite et ont grandement contribué au nombre d'étoiles que j'ai attribué à ce recueil.
Les notes à la fin de chaque nouvelles sont très pertinentes et éclairent le récit en découvrant en même temps quelques fragments de la vie de l'autrice qui nous explique dans quelles circonstances elle a eu l'idée de chaque histoire.
- La lettre des Cleary : écrit en 1982 mais prémonitoire comme la plupart de ces écrits. On comprend mieux l'attitude des adultes à la fin du récit.
- Au Rialto : la situation est cocasse et là encore on pige à la fin.
- Morts sur le Nil : parodie d'Agatha Christie, une des multiples auteur(e)s que C. W. admire. Au début, jJ'ai pensé à Lost, la série qui m'a fait aimer les séries. Tout est suggéré.
- Les veilleurs de feu : titre qui a donné son nom à l'ouvrage et qui préfigure Blitz, un grand roman.
- Infiltration : le monde des médiums dévoilé par un journaliste et une fille de riche avec de l'humour et du suspense là où l'on ne l'attendait pas (et une histoire d'amour en prime).
- Même sa Majesté : de la SF féministe avant l'heure de #metoo.
- Les vents de Marble Arch : "nous vieillirons ensemble" dans le tube londonien.
-- Tous assis par terre : un beau message d'union et de pacifisme transmis par des extraterrestres presque désespérés.
- le dernier des Winnebago : une référence à la disparition de toutes choses (je vous recommande d'ailleurs de souscrire à la lettre "La disparition" qui évoque cette perte).
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Datant d'il y a seulement quelques mois, ma découverte des romans de Connie Willis m'apparaît aujourd'hui comme l'une des plus belles expériences de lecture qu'il m'ait été donnée de vivre. le problème, c'est qu'après avoir littéralement dévorée chacun des volumes de sa série mettant en scène des historiens capables de voyager dans le temps (« Le grand livre », « Sans parler du chien » et le diptyque « Blitz »), je n'avais plus rien à me mettre sous la dent...

Les éditions « J'ai lu » sont fort heureusement venues à mon secours puisqu'on leur doit depuis peu la publication des « Veilleurs », un recueil constitué de certaines des plus célèbres nouvelles de cette grande dame de la science-fiction. Mais l'auteur se montre-t-elle aussi douée pour les histoires courtes que pour les grandes fresques historiques ? Incontestablement oui et chacune des neuf nouvelles présentes au sommaire est là pour le prouver. Au programme : des tombeaux égyptiens, Hollywood et ses charlatans, Londres à l'heure du Blitz, mais aussi des extraterrestres pacifistes au regard perturbant, des vents étranges soufflant dans les couloirs du métro, sans oublier une Amérique futuriste où les femmes ont réussi à se débarrasser de leurs règles ou bien dans laquelle les chiens ont totalement disparu. Tentant, non ? Chaque nouvelle est suivie de commentaires dans lesquels l'auteur nous en dit un peu plus sur la rédaction de ses différents textes : le contexte dans lequel ils ont été rédigés, la façon dont elle en a eu l'idée, le message qu'elle voulait faire passer... On trouve également à la fin de l'ouvrage la retranscription de trois discours récemment prononcés par Connie Willis à l'occasion de différentes remises de prix. « Je me suis encore retrouvée à sourire, les larmes aux yeux, chaque fois que je finissais d'en lire un », nous explique l'éditrice qui a choisi de les publier. Et c'est effectivement ce qui se passe tant l'amour que l'auteur porte aux livres, à leurs personnages et à leurs auteurs ne manquera pas de résonner chez tous les passionnés de littérature.

On retrouve évidemment dans les nouvelles qui peuplent ce recueil quelques unes des thématiques chères à l'auteur, à commencer par la période du Blitz, déjà mise en scène dans les deux tomes d'un diptyque consacré à cette période : « Black out » et « All clear ». La nouvelle « Les veilleurs du feu » s'inscrit d'ailleurs dans le même univers que ces romans puisqu'on y a à nouveau affaire à un historien envoyé dans le temps pour en apprendre davantage sur ces volontaires chargés de protéger chaque nuit la cathédrale Saint Paul des bombes envoyées par les Allemands. Un texte minutieusement documenté et redoutablement immersif. Il est aussi question du Blitz dans « Les vents de Marble Arch », nouvelle poignante dans laquelle un homme en visite à Londres se trouve à plusieurs reprises frappé dans les couloirs du métro par des vents violents, porteurs d'odeurs et d'impressions atroces. Et si ces vents n'étaient justement que des échos de la Seconde Guerre mondiale et portaient le désespoir et la terreur des Londoniens réfugiés dans les stations de métro ayant été touchées par les bombardements ? On retrouve cette même ambiance un peu oppressante dans « Morts sur le Nil » où Connie Willis fait appel à l'un de ses auteurs fétiches, Agatha Christie. Avec la nouvelle « Infiltration », c'est à H. L. Mencken que l'auteur rend cette fois hommage tout en proposant une critique acerbe de la crédulité des membres du show-business, si aisément escroqués par tous ces voyants, canalisateurs ou autres charlatans qui pullulent dans leur sillage.

Autre thème cher à l'auteur abordé dans le recueil : la disparition d'un monde. Dans « Une lettre des Cleary » Connie Willis met ainsi en scène le quotidien d'une famille vivant complètement isolée pour des raisons assez floues. du moins jusqu'à ce que l'arrivée d'un courrier inattendu ne nous fasse réaliser ce dont il est réellement question. Une nouvelle habillement tournée et teintée de nostalgie. Il en va de même de celle chargée de clore le recueil, « Le dernier des Winnebago », dans laquelle on découvre un monde où les chiens ont totalement disparu, victimes d'une redoutable épidémie. Certains textes sont fort heureusement là pour donner un peu plus de légèreté au recueil, à commencer par « Même sa Majesté », une nouvelle hilarante dans laquelle l'auteur se moque gentillement de la théorie apparemment en vogue selon laquelle les règles seraient vécues aussi mal par les femmes à cause de notre société patriarcale qui nous pousserait à les considérer comme une malédiction alors qu'on devrait plutôt les accueillir avec joie. Enfin, « Tous assis par terre » aborde de façon singulière la question de la présence sur terre d'extraterrestres et surtout celle de la façon dont il conviendrait d'entrer en contact avec eux... Et si la réponse se trouvait dans les chants de Noëls... ? Un texte amusant mais porteur d'un noble message.

Un recueil idéal pour découvrir Connie Willis qui signent avec ces neuf nouvelles des textes tour à tour comiques, tragiques, angoissants ou perturbants mais qui sonnent toujours justes et vrais, quand bien même le propos concernerait des extraterrestres, des voyages temporels ou encore des revenants. Mais n'est-ce pas justement à cela qu'on reconnaît un grand auteur ? Alors un seul conseil si vous n'avez encore rien lu de Connie Willis : courrez-y, vite !
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Un recueil de récits beaucoup trop longs et bavards pour ce qu'il y a à raconter. Immanquablement, on finit par s'ennuyer, même quand l'idée de départ est passable.
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Les nouvelles m'ont plus ou moins intéressée, il y en a même une que je n'ai pas terminé

L'intérêt ici, dans ce recueil, est le texte d'explication de l'auteure entre chaque nouvelle. Elle explique pourquoi elle a écrit l'histoire, quand et parfois où.

En conclusion : A lire si vous êtes déjà fan de Connie Willis.
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Un autre roman de Connie Willis et un autre petit bijoux de science-fiction soft.

On retrouve ici une histoire de voyage dans le temps quand John Bartholomew , sur une mission scientifique, se retrouve en 1940, à Londres pour participer à la brigade des veilleurs du feu qui essayent de sauvegarder les bâtiments historiques londoniens.

S'ajoute à cette histoire, 8 autres récits aux thèmes aussi divers que le métro, des dieux égyptiens...

Et c'est un vrai sans faute, le recueil est très bon, chaque histoire a une VRAIE place dans le livre et ne sert pas à meubler autour de la big one "Les Veilleurs" (qui s'inscrit dans la continuité de Blitz, autre roman de l'auteure).

C'est léger, parfois drôle (toujours cet humour si britannique pour une auteur américaine ^^) et toujours émouvant. j'ai pris de vraie claque à la lecture de ces histoires: on s'attache à ces personnages ^^

Bref, encore un magnifique recueil d'une auteure à suivre ^^
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Recueil de nouvelles
Une lettre des Cleary, 1988 Prix Nebula de la meilleure nouvelle courte 1982 Là les bras m'en tombent un Prix Nebula pour ça! Sans rire ? Pour cette nouvelle Willis explique : l'inspiration lui est venue à une époque ou elle attendait avec beaucoup d'impatience les réponses à ces envois de manuscrits qui n'intéressaient, mais alors vraiment pas (hum ! Hum !), les éditeurs. En lisant cette nouvelle primée Nebula je me pose la question: Pourquoi un tel revirement de la part des éditeurs?
Au Rialto, 1995 Prix Nebula de la meilleure nouvelle longue 1989
Style très très bavard comme celui de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows:
Nouvelle pourtant très « Willis » c'est à dire avec un humour primesautier et de première fraîcheur (j'en ris encore) à laquelle on ajoute de vraies théories scientifiques tout ce qu'il y a de plus vraies du Schrödinger, Heisenberg, Mandelbrot, Lorenz... du lourd la caution scientifique quoi ! auxquelles se mêlent un chassé- croisé amoureux très cucul, des extravagances hollywoodiennes mais vraies et quelques situations absurdes presque drôles tout ça pour faire le parallèle avec les ondes particules/ l'entropie ou la théorie du chaos: le bordel! Une nouvelle qui auraient pu être écrite par Igor et Grichka
Voilà voilà voilà
Ayant lus ces deux premières nouvelles ( primées) qui m'ont laissé sur le C… j'ai préféré m'en tenir qu'aux nouvelles primées juste pour voir si les autres étaient de la même eau!
Elles le sont!
Morts sur le Nil, 1995 Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1994 -
Toujours la même sauce Willis: un point de référence ou deux où s'immerger dans un contexte SF (?) ici Agatha Christie et «mort sur le Nil» et un tombeau égyptien lieu hautement anxiogène le reste blablabla le mari volage, l'épouse qui zieute etc. Qualifié pompeusement par Willis d'«horreur» mais qui serait plutôt tout au plus un mauvais rêve et en tous cas un mauvais écrit!
Les Veilleurs du feu, 1984 Prix Hugo de la meilleure nouvelle longue 1983 et prix Nebula de la meilleure nouvelle longue 1982 – J'ai eu l'impression (et pas que) de relire «Black out» et «All clear» et donc de retomber sur l' obsession de Willis pour la cathédrale saint Paul et le blitz Hormis le saut dans le temps qui n'est même formulé ou est la SF?
Infiltration, 2015 Prix Hugo du meilleur roman court 2006 idem Cette fois du spiritisme mâtiné d'horreur , ici toujours la référence à l'Égypte anxiogène avec une spirite appelée Isus (pas Isis non Isus) et un quiproquo à peine vaudevillesque entre des dames, une enquête et une idylle entre deux des dames. Très bavard! La SF?
Même Sa Majesté, 1995 Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1993, prix Nebula de la meilleure nouvelle courte 1992 et prix Locus de la meilleure nouvelle courte 1993 -
Une petite nouvelle hautement éducative sur les menstrues féministes des femmes menée au pas de charge par six personnages féminins auxquelles Willis a ajouter un pauvre faire-valoir masculin, énamouré bien entendu le mâle. Une conversation féminine plein d'esprit et reconnaissons-le assez drôle mais de SF point Ah si une jeune péronnelle s'est fait greffer des «cils clignotants»! Voilà où on en est avec le second degré en SF
Les Vents de Marble Arch, 2001 Prix Hugo du meilleur roman court 2000 -
Nouvelle très mondaine où plutôt bobo à London: Beaucoup de papotages
sur les spectacles londoniens du théâtre bien entendu haut de gamme et un voyage underground in ze tube
Tous assis par terre, 2015 Prix Hugo du meilleur roman court 2008
6 aliens maussades et une comédie bien agencée tout autour acabi acaba et voilà
Là je n'en peux plus de l'humour primesautier de Willis à chaque page jeux de mots , situations comiques, petites phrases pleines d'humour, bons mots, traits d'esprit et j'en passe on se noie dans une diarrhée fofolle de comique troupier. SF?
le Dernier des Winnebagos, 1992 Prix Hugo du meilleur roman court 1989 et prix Nebula du meilleur roman court 1988 Étrangement cette nouvelle est la plus intéressante. le ton n'est pas à la rigolade et on ne s'en plaint pas car il y a un suspens assez consistant le contexte: un monde apocalyptique sans canidés décimés par un virus, un monde sous surveillance permanent, des restrictions de circulation (merci les verts), une société supra étatique omniprésente et omnisciente (merci Zuckerberg, Page,Sergey, Musk et consorts) rien de nouveau et donc même pas de l'anticipation mais une bonne intrigue policière. Ce qui vaudra à Willis sa seconde étoile dans ma critique ouf!
Résumons
Une nouvelle post-apocalyptique d'une épaisseur SF fantomatique, une nouvelle avec caution scientifique un peu prétentieuse, une nouvelle d'horreur pour amateur de conte de fées sans SF une nouvelle de fantastique, une nouvelle féministe mondaine, une nouvelle sur les chants de noël avec 6 aliens mal embouchés, etc.
Mais Où t'es, SF, où t'es ? Où? Ah là! là!Les jurys sont-ils tombés sur la tête? Ou alors le business!
Certes c'est bien écrit, un petit second degré permanent et inébranlable qui a la longue irrite surtout quand on attend de la SF et qu'elle n'arrive pas mais même cette prose vaut-elle un quelconque prix?
Une imposture :Willis cache l'indigence de ses textes sous un rythme de mitraillette procédé très intelligent qui fait mouche ( la preuve les prix) le problème c'est que le lecteur est pris pour un couillon car lorsqu'il est pris sous le feu de ces tirades humoristiques à rallonges il reste scotché devant son livre par politesse pour voir...
Très déçu je vais regarder Willis d'un autre oeil!
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J'ai trouvé ce livre par hasard à la fnac, en soldes (j'avoue), et le 4ème de couverture m'a bien plu...
Arrivé chez moi, je me rends compte qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, bon, déjà ça me plaît moins... Mais en plus, après lecture de la première nouvelle (une sorte d'histoire naze sur un pseudo hiver nucléaire), je me rends compte que je n'aime pas le style de l'auteur (/l'autrice ? Je sais qu'il faut le mettre au féminin maintenant, mais ça reste laid).
Après m'être ennuyé ferme sur de trop nombreuses pages, je décide courageusement de refermer ce livre et de l'abandonner à son triste sort.
Grosse déception en ce qui me concerne. Et je tique d'autant plus quand je vois qu'en VO le titre c'est "le best of" de Connie Willis...
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Les veilleurs, série de nouvelles de Connie Willis et paru sous le titre The best of Connie Willis, ne m'a pas chaviré.
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Ce recueil se compose d'une dizaine de nouvelles, dont l'une faisant partie du cycle temporel, et de trois discours de l'autrice.
Même si j'ai trouvé certaines nouvelles un peu longues « Tous assis par terre » par exemple, j'ai pris plaisir à lire ces histoires ainsi que les explications qui les accompagnent. J'ai particulièrement apprécié « Infiltration » et « Les vents de Marble Arch », deux nouvelles au ton tout à fait différent, mais qui m'ont happée.
Voilà, j'ai à ce jour lu tous les textes de Connie Willis se situant dans le cycle temporel. Je suis ravie et en même temps un peu triste de quitter (peut-être que pour un temps…) cet univers mêlant histoire et science-fiction.
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