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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des automates qui traversent les siècles et les continents, des luttes de pouvoir entre factions, et, au milieu de tout cela, June Stefanov, une humaine que rien n'avait préparée à affronter une telle situation. Tout cela aurait pu – et dû – m'emporter, mais j'ai regardé le bateau s'éloigner depuis le quai. Et je vais essayer de vous dire pourquoi.

L'idée et l'histoire sont séduisantes. Les automates anciens sont, déjà, des objets fascinants en soi. On pense naturellement à Vaucanson, et à la naissance de l'ingénierie en France. L'idée additionnelle que ces êtres mécaniques soient plus anciens, qu'ils aient traversé le temps, de la Chine antique à nos jours en passant par toutes les grandes périodes de l'histoire du monde, c'est vraiment quelque chose qui me plait.

L'idée de groupes opposés qui s'opposent, si c'est assez classique, cela peut tout à fait fonctionner. On n'imagine pas quelque société que ce soit sans lutte de pouvoir, et, de ce point de vue, cela tient parfaitement la route.

En revanche, je n'ai pas du tout accroché à la dimension psychologique de l'histoire, entre Pierre et sa « soeur » Helena. D'abord parce qu'il m'a semblé que cela faisait très anthropocentrique de plaquer ce type de problématique sur ces automates, qui, justement, se distinguent de l'Homme sur de nombreux points, du simple fait qu'ils « vivent » bien plus longtemps.

Et le personnage d'Helena m'a semblé particulièrement bizarre : certes, je peux comprendre la difficulté d'une intelligence vive qui serait « bloquée » dans un corps d'enfant. Mais outre le fait qu'elle parvient à régler cette difficulté avec tout le monde, son attitude vis-à-vis de Pierre me semble singulièrement incompréhensible. Bref, je ne vais même pas essayer de justifier ma lecture par des arguments rationnels : cette dimension de l'histoire, qui prend tout de même une bonne place dans le livre, m'a parue peu crédible. Et, comme toujours, lorsque vous commencez à buter sur quelque chose, cela vous sort de l'histoire.

Je regrette également que certaines pistes, qui auraient pu donner de l'épaisseur à l'ensemble, ne soient pas exploitées. Ainsi, lorsque l'on découvre June au début du livre, elle parvient à faire fonctionner un automate qui avait été conçu pour délivrer un message. En effet, il s'agit d'un personnage qui écrit. Ce message aurait pu être une pièce d'un puzzle, d'une énigme. Mais, non, pas de mystère. Ou, plutôt, du mystère, mais qui est oublié aussitôt et ne revient pas dans l'histoire. Occasion manquée…

La lecture reste plutôt agréable ; il y a de très belles scènes et même quelques morceaux de bravoure. Mais cela ne va pas jusqu'au coup de coeur, pour moi…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Je ne suis pas une spécialiste de steampunk (je ne sais même pas si ça en est ou pas^^) et du Mauvais genre, je lis des romans qui nourrissent mon imaginaire, c'est tout. L'histoire de ces automates au coeur perdu me tentait, et comme on suit deux personnages qui cherchent, à plusieurs endroits (mais l'Oregon et Seattle, ça pourrait être n'importe où), sur plusieurs époques, forcément, on a envie de savoir et on tourne les pages.
Sauf que... cette écriture m'ennuie : elle me parait plate, répétitive, sans invention... Les descriptions ne m'ont pas apporté grand-chose... et j'ai fini par trouver peu crédible ces mots dans la bouche d'un robot qui retrouve des souvenirs au fur et à mesure et d'une fille curieuse qui soudain se retrouve dans une guerre d'automates vieux de plusieurs siècles. A la fois trop de sentiments et pas assez...
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Difficile de savoir à quel public s'adresse ce roman. Est-ce du steampunk ? de la littérature adolescente ? je n'ai pas eu cette sensation sur le premier tiers du roman, où j'ai été étonnamment surprise par les descriptions des automates, la mise en place de l'action.
Et puis à partir d'un certain moment, l'alternance entre les chapitres très courts et les époques fait un peu perdre le fil principal des 2 histoires en parallèle.
On en vient à quelque chose de plus confus, de moins réaliste, pour basculer sur un dernier tiers qui part un peu dans tous les sens, en allant très vite, trop vite, après une mise en place intelligente et progressive.
J'ai eu la sensation de travail baclé sur la fin, accentuée par une écriture souvent maladroite, qui ne me genait pas en début de lecture mais qui, accumulée au virage pris par le scénario, en a rendu ma lecture laborieuse jusqu'à la fin.

Un concept prometteur qui malheureusement se perd en cours de route.
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Le livre était prometteur, peut-être en ai-je un peu trop attendu, car j'ai été un peu déçue.

L'histoire se déroule avec une alternance de deux époques avec deux narrateurs différents, ceci est intéressant mais un peu penible à la longue, car le fait de ne pas rester longtemps au même endroit nous empêche de bien plonger dans l'histoire. de plus j'ai trouvé la partie des automates plutôt traînante.

Pour parler des automates, je trouve que le fait qu'ils aient des sentiments (colère, joie, amour, tristesse,...) est gênant, c'est difficile de concevoir ses sentiments avec leur conception mécanique , je trouve qu'il sont plus proches de cyborgs.

Autrement, le denouement et l'histoire en générale étaient bien.

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