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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici un livre qui est passé un peu incognito parmi toute la pléthore de parutions littéraires du mois d'avril. Et pourtant, c'est bien dommage car c'est indubitablement un petit bijou! « De l'autre côté des rails » est un roman social américain très fort, formidablement bien écrit et qui vous hante encore, même plusieurs jours après avoir été refermé.

L'histoire voit ses décors plantés à Bryson City, une ville réelle de Caroline du Nord, au sein des Appalaches, bien loin des strass et paillettes des métropoles comme New York ou Los Angeles. Renea Winchester nous conte l'histoire de trois générations de femmes  de la famille Parker (la grand-mère Pearlene, la mère Barbara et sa fille Carole Anne) qui font partie des « oubliés ». Ces gens veulent s'en sortir, ne demandent rien à personne mais pour qui la vie n'offre que peu voire aucune perspective d'avenir et qui tentent de survivre chaque jour. Elles habitent dans un parc de mobiles-home qui a le malheur de se trouver du mauvais côté des rails du train.

Se déroulant principalement en 1976, le récit nous est conté par ce choeur de trois femmes drôles, attachantes, mais ô combien vraies et fortes. C'est un véritable pan de l'histoire de cette petite ville de Bryson City. Elle a connu des moments difficiles, notamment lors de la fermeture de l'usine de textiles, mais au fil des années s'est développée et est aujourd'hui devenue une ville touristique que l'auteure nous offre. Renea Winchester nous donne envie de la visiter, d'en faire à tout le moins des recherches pour y mettre des images sur ce que nous avons pu imaginer en lisant le livre.

Malgré la dureté de l'essence du livre (la pauvreté, la misère sociale, la faim, le chômage, les adolescentes enceintes, l'absence de perspectives réelles), le résultat est quelque chose de très solaire, d'optimiste et d'authentique. Tout dans ce livre m'a plu : que ce soit les personnages, la fraîcheur avec laquelle ils sont proposés, la façon de décrire les lieux, les émotions très fortes induites par l'auteure,…

J'ai eu la chance de découvrir ce livre par l'intermédiaire du groupe Facebook du Picabo River Book Club, fans de littérature américaine, comme moi, nous nous réunissons et avons la chance de découvrir de nouveaux auteurs américains, remplis de talents.

La lecture de ce bouquin s'est accompagnée d'une rencontre virtuelle avec l'auteure, Renea Winchester ainsi que l'éditrice et traductrice, Marie Bisseriex. Grâce au prologue mais aussi au travers de cette rencontre, j'ai pu en apprendre plus sur la genèse du livre, sur la majorité des éléments tirés de la réalité pour en constituer cette fiction. Renea Winchester est une belle personne, dotée d'une grande humanité et qui a pris son temps pour répondre à toutes nos questions avec sincérité.

Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Qu'elles sont touchantes Barbara Parker et sa fille adolescente Carole Anne!
Dans une Amérique pauvre et blanche elles habitent du mauvais côté de la voie ferrée dans un mobile-home et, comme tant d'Américains laissés sur le chemin de la prospérité, elles luttent pour leur survie. Les femmes Parker ont du courage à revendre et leur débrouillardise n'enlève rien à leur dignité. Que ce soit Barbara ou sa mère, Mamie Pearlene, elles se refusent à demander l'aide sociale à laquelle elles auraient pourtant droit. Comme sa mère avant elle, Anne Carole rêve d'échapper à Bryson City, petite ville sinistrée des Appalaches. Un horrible soir de 1960 en avait décidé autrement pour Barbara et elle s'était retrouvée ouvrière dans une usine textile. A la fin des années 1970 Carole Anne espère que ses petits boulots lui permettront de réparer la vieille oldsmobile qui l'emmènera vers une vie meilleure. Pendant ce temps l'usine de sa mère ferme. Que peut faire la volonté de femmes fortes face au déterminisme social et à la malchance?
Ce roman choral donne la parole alternativement à la mère et à la fille. Il est comme un témoignage de la vie dans une petite ville du sud minée par la pauvreté, le chômage et l'alcool. Renea Winchester y dénonce le déterminisme social et la condition des femmes ouvrières. Les femmes deviennent mère trop jeune et les hommes ne leur font pas de cadeaux. Mais l'entraide n'est pas un vain mot pour ces gens pauvres.
A la lecture de ce beau récit on sent toute la tendresse que Renea Winchester porte à ses personnages.
Est-ce un hommage à Mama Red que cette vache et son petit à la fin du récit?
Quant à l'objet livre, il est particulièrement soigné, imprimé sur un papier assez épais et sa couverture est décorée d'une magnifique illustration de Claire Mollaret. Bravo à Marie Bisseriex et aux jeunes Éditions le Nouveau Pont.
Ne pas oublier le magnifique marque page crée par Renea Winchester, elle-même, avec des chutes de tissus comme aurait pu le faire Mamie Pearlene!
#picaboriverbookclub

Lien : https://ffloladilettante.wor..
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L'histoire se passe en 1976 dans la petite ville de Bryson City, dans les Appalaches en Caroline du Nord. Les trois femmes Parker vivent dans un mobile home à l'écart de la ville. Mamie Pearlene perd un peu la tête, mais habituée à « faire avec » ce que la vie lui offre fait preuve d'un optimisme à toute épreuve et déploie des stratagèmes pour améliorer l'ordinaire de sa famille. Sa fille Barbara travaille à l'usine de manufacture de jeans, ses rêves d'ailleurs ayant été balayés lorsque sa vie a basculé, une certaine nuit de 1960. Carole Anne est lycéenne, et des rêves d'ailleurs elle en a encore : elle travaille en cachette dans un bar clandestin afin de gagner de quoi réparer la vieille Oldsmobile de sa mère et quitter Bryson City.
La vie est dure pour les trois femmes, qui doivent en outre subir le mépris de ceux qui vivent du bon côté des rails. Mais qui sait, peut-être que dans cette communauté où tout le monde se connait et s'observe, il existe quelques êtres de lumière, susceptibles d'aider un peu les filles Parker ?

Comment ne pas tomber sous le charme de ces trois belles et fortes femmes ? Mamie Pearlene, qui perd la tête quand ça l'arrange, est extrêmement drôle, aussi bien dans son comportement (la scène de la décharge, l'espionnage au téléphone…) que dans ses punchlines, les conseils qu'elle livre à Carole Anne. Sous ses airs égarés elle fait preuve de fulgurances qui montrent qu'elle comprend beaucoup de choses.
Barbara, quant à elle, est très touchante dans son combat permanent pour subvenir aux besoins de sa mère et sa fille : elle s'est totalement mise de côté ; son unique rêve est l'espoir que sa fille ait une vie meilleure.
Et Carole Anne est une jeune femme en devenir, son jeune âge lui faisant parfois prendre des décisions absurdes…
Des personnages secondaires ont une belle place dans le roman, comme Connor, qui veille sur Barbara et sa fille comme il peut, ou Wanda la coiffeuse, bel instrument du destin.
On se prend vite de passion pour la vie de ces trois femmes et l'on espère très fort que leur destin les conduira un jour « de l'autre côté des rails », partie de la ville symbolisant l'ascension sociale et le rêve américain. Car au-delà de cette famille le roman est une fidèle description des malheurs de la working class des petites villes américaines, d'où la mondialisation fait disparaitre le peu de travail.
Je suis ravie d'avoir découvert ce fabuleux roman et ses personnages : un grand merci à Marie Bisseriex, traductrice, découvreuse et éditrice au Nouveau Pont, et à Léa Guignery pour ce partenariat avec le #Picaboriverbookclub.
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Merci à léa de Picabo river book et à la maison d'édition "le nouveau pont" de m'avoir permis de découvrir ce texte et surtout aussi merci pour le marque page offert avec le texte.
Bryson city, (Caroline du Nord 1976) est une petite ville ouvrière des Appalaches. Une usine textile emploie les femmes de la ville, pas besoin de diplômes pour être couturières. Une région où les adolescentes deviennent mères trop tôt, où le futur n'est pas très rose. Peu des jeunes peuvent dépasser le lycée et espérer aller à l'université.
Nous allons suivre la vie de trois générations de femmes qui vivent et survivent.
Il y a Mamie Pearlne, qui commence à perdre un peu la tête. Elle a dû quitter les maisons des ouvriers de l'usine, apres le décès de son mari et s'est installée avec Barbara, sa fille, de l'autre côté des rails, dans le quartier des mobils homes.
Barbara, sa fille, va devenir fille-mère et va travailler à l'usine pour faire vivre sa mère et sa fille,Carole Anne. Carole Anne est devenue une jeune ado qui rêve d'ailleurs et qui se verrait bien réparer la Oldsmobile, qui est garée prés de la maison, mais qui ne peut plus rouler, mais d'ailleurs a t elle déjà rouler..
A deux voix, la jeune mère et celle de sa fille, l'auteure va nous raconter la vie d'une petite ville américaine, avec ses habitudes, ses antagonismes,.
Petite ville où chacun se connaît, où les rumeurs vont bon train. Où la vie est d'ailleurs rythmée par les trains qui traversent la ville à heures précises, 3h et demie, 5 h et demie.. Mais ce train et ses rails pourraient être un échappatoire pour s'enfuir de cette ville mais pas facile de partir.
Un sacré portrait de femmes, qui vont essayer de s'en sortir.
Des passages d'humour avec des aventures (une nuit de débrouillardise entre la grand mère et petite fille à la recherche de codes barres pour bon de réduction..) des passages d'amitié entre des petites gens (un salon de coiffure improvisé en même temps qu'une vente à domicile de tuperware et produits Avon), des scènes plus sombres pour décrire le monde du travail à la chaîne (un hangar de machines à coudre où les femmes sont chronométrées et payés à la petite semaine et qui appréhendent de recevoir le fameux papier rose de licenciement), pour décrire la détresse de ces femmes lorsqu'elles doivent aller à la maison de l'emploi quémander des aides ou aller tel jour faire leurs courses.
Mais c'est aussi un texte qui rend un bel hommage à ces femmes qui malgré tout ces malheurs survivent, partagent, rêvent, espèrent. Il décrit très bien le monde ouvrier des Etats Unis des années 80-90. Ces villes qui dépérissent, qui survivent, qui se séparent (là par la voie ferrée : avec de belles maisons d'un côté, de plus modestes et les fameux quartiers de mobil homes,). le monde des hommes est dur aussi, du travail à aller chercher toujours plus loin, des magouilles de petite semaine, sous le regard relativement indulgent du shérif.
Des portraits touchants que ce soient nos trois protagonistes mais aussi l'amie de Carole Anne, Doretta, un peu plus privilégiée, pom pom girl au lycée mais qui aime venir jouer autour des mobils homes alors qu'elle vit dans une vraie maison. le principal du collège qu'aime espionner les filles et fantasmer sur ses longs cheveux les hommes de la ville ont plutôt les cheveux ras et un fusil de chasse jamais loin. Wanda qui a un vrai salon de coiffure et qui donnera une seconde chance à Barbara.Claudette et ses coupons de réductions et de remboursement, et ses prières pour que la vie s'améliore.
Un roman social, féminin qui est un bon moment de lecture et dont certaines scènes resteront en mémoire. Malgré un sujet sombre, de l'humour, de la poésie, de l'humanité pour ses personnages et leur vie.




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Dans les années 1970, Bryson city, petite ville ouvrière de Caroline du Nord, où vivent ensemble trois générations de femmes au caractère bien trempé, Mamie Pearlene, sa fille, Barbara Parker et Carol Anne sa petite fille lycéenne, de l'autre côté des rails, du côté des gens pauvres dans un mobil home au confort rudimentaire au devant duquel trône une vieille oldsmobile hors d'usage. Les fins de mois y sont compliquées même pour se nourrir.
Barbara comme sa mère avant elle et nombre de femmes de Bryson City, travaille à l'usine de confection de vêtements dont elle ne peut s'offrir que le stock déprécié et rêve d'une vraie maison et d'un autre avenir pour sa fille comme elle l'avait imaginé pour elle.
Mais seraient-elles condamnées à cette vie de labeur dans une société machiste où les femmes sont si peu respectées ?
Des événements marquants inattendus vont modifier leur destin qui semblait tracé d'avance, suscitant l'intérêt du lecteur dès le premier chapitre.
Ce beau Roman choral dresse le portrait de ces trois femmes de caractère, alternant tour à tour la vision de leur monde par Barbara puis par Carol Anne.
Un roman qui dénonce la condition ouvrière des femmes dans les années 70/80 aux États Unis, un roman féministe dénonçant également la nature des rapports hommes femmes dans les années 60/70 et 80. Mais aussi un roman qui traite de la force du lien familial qui unit ces trois femmes dans la pudeur des sentiments et encore de cette belle énergie qui peut faire des miracles lorsque la solidarité s'installe entre les Êtres Humains...et peut être alors donner encore un sens au rêve, à l'espoir de sortir de sa condition sociale.
Un superbe roman dont les silences sont profondément touchants. Un roman traduit de l'anglais par Marie BISSERIEX des ÉDITIONS LE NOUVEAU PONT que je remercie infiniment pour cette belle lecture 💕
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A Bryson City, il y a deux types d'habitants : ceux qui vivent en ville et ceux qui vivent de l'autre côté des rails. C'est le cas de Barbara Parker, qui vit seule avec sa mère dans un mobile-home. Mais pour cette jeune fille de 17 ans, l'avenir semble radieux. Elle va quitter Bryson, elle en est certaine. Mais en ce soir de match de 1960, les projets de Barbara vont être compromis tout comme son honneur…

Seize ans plus tard, nous retrouvons Barbara à Bryson. Pour elle, la vie n'a guère changé. Sa vie et son destin se sont brisés ce soir de 1960. Elle habite toujours avec sa mère dans un mobile-home et travaille dans l'usine de vêtements de la ville. Seule éclaircie dans sa vie, sa fille, Carole-Anne. Celle-ci nourrit d'ailleurs les mêmes ambitions secrètes que sa mère à son âge. Elle aussi rêve de quitter Bryson.

Renea Winchester a grandi à Bryson et met à l'honneur ses habitants oubliés. Ceux dont personne ne s'intéresse. Les rebuts de la société. Comme les femmes Parker. Pearlene, Barbara, Carole-Anne ont eu le malheur de naître de l'autre côté des rails. Et pour elles, tout semble déjà tracé. Elles seront ouvrières de mère en fille, habiteront dans un mobile-home, et au mieux trouveront un homme correct.

Pourtant, ce n'est pas leur statut de victime qui est ici développé mais bien leur force de caractère et leur volonté de s'en sortir. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce roman. Il dépeint les conditions de vie très précaires de ces habitantes, les fins de mois difficiles, les mobiles-home miteux, les moqueries des autres qui vivent de l'autre côté. Mais même à terre, cette famille exclusivement féminine ne se laisse pas abattre. Malgré les coups durs de la vie qui vont s'enchaîner.

Barbara et Carole-Anne pourront d'ailleurs compter sur Mamie Pearlene qui certes perd un peu la tête mais joue à la perfection son rôle de matriarche. Pour elle, les femmes Parker doivent conserver quoi qu'il arrive leur dignité. Avide de bons plans, elle forme avec sa petite-fille un duo détonant qui m'a fait sourire plus d'une fois d'ailleurs !

Je conseille ?

L'auteure dresse le portrait de trois femmes fortes, qui vont se soutenir et essayer de (se) prouver que rien n'est joué d'avance et qu'il est malgré tout possible de s'en sortir. Loin d'être pessimiste, ce roman social est au contraire une fenêtre ouverte sur l'avenir. Un premier roman que je ne peux que vous conseillez. Il serait dommage de passer à côté…
Lien : https://ladybookss.wordpress..
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L'histoire se déroule dans une petite ville de Caroline du Nord à la fin des années 1970.

Mais elle pourrait à mon sens très bien se dérouler aujourd'hui tant les thèmes son actuels :
la pauvreté, la discrimination, l'écart profond entre les classes sociales.
Nombreux sont les auteurs à mettre en scène la vie de cette « Amérique pauvre » et à nous faire découvrir le quotidien de ces « hillbillies » aux prises avec leur destin, stigmatisés dès leur prime enfance par le reste de la société.

Le roman de Renea Winchester n'est pas un constat d'échec et la condition de ses personnages est loin d'être une fatalité.
Confrontées aux difficultés de la vie bien assez tôt ces trois femmes vont apprendre à réagir, à se relever, et à lutter pour que celles qui suivront ne subissent plus les mêmes maux.
Pearlene, la grand-mère, femme autoritaire et déterminée est le pilier de la famille. Et même si de temps en temps sa mémoire lui joue des tours, elle n'oublie jamais le lien qui l'unit à sa fille et à sa petite fille. Cet amour inconditionnel est la principale ressource dans laquelle toutes les trois puisent dans les moments les plus difficiles.
Barbara, la fille de Pearlene mise elle aussi à rude épreuve par la vie, ne s'est pas résignée et continue à nourrir l'espoir d'un avenir meilleur pour sa fille.
Carole-Anne, la fille de Barbara, a malgré son jeune âge, compris depuis longtemps que la vie ne lui fera pas de cadeaux. Si elle veut réussir elle devra se battre bec et ongles pour prouver qu'elle ne vaut pas moins que les autres qui ont eu la chance de naître de l'autre côté des rails, qu'elle n'est certainement pas « un rebut ».
Nous suivons ces trois femmes sur une courte période, arrivée chacune à des points clés de leur vie.
Les chapitres qui alternent les récits sont eux aussi assez courts et nous permettent de suivre facilement le déroulement de l'histoire.
Le ton est léger et empreint d'humour et les personnages rafraîchissants.
L'écriture de Renea Winchester a le pouvoir de nous raconter une histoire tragique tout en gardant une atmosphère joviale et un ton contagieusement optimiste.
Merci Renea Winchester de nous conter si joliment une tranche de la vie ordinaire de femmes extraordinaires.

Merci aux éditions le Nouveau Pont et à Léa du Picabo River Book Club pour avoir permis cette lecture. Merci infiniment pour avoir organisé cette belle rencontre qui nous a permis de connaître l'histoire de la naissance de ce livre et d'en apprendre un peu plus sur le parcours de son auteure.
Lien : https://laminutelivres.wordp..
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je remercie la masse critique de Babelio de m'avoir envoyé ce livre.de l'autre côté des rails raconte une superbe histoire de 3 générations de femmes d'une petite ville ouvrière où elles habitent un mobil home .

j'ai beaucoup aimé cette histoire racontée par Barbara la mère puis Carol Ann un chapitre sur 2. leur combat pour une vue meilleure, réussir à s'en sortir .
gros coup de coeur.merci

résumé : 1976, Bryson City, petite ville ouvrière des Appalaches de Caroline du Nord.
De l'autre côté des rails, à l'écart de la ville, trois générations de femmes luttent ensemble pour joindre les deux bouts.
Mamie Pearlene perd un peu la tête.
Barbara part tous les jours à l'usine pour coudre des vêtements qu'elle ne pourra jamais s'offrir.
Carole Anne est encore au lycée, mais travaille en cachette pour s'enfuir un jour vers un avenir meilleur. Elle ignore que Barbara avait autrefois caressé le même rêve, et qu'il s'était brisé en une seule nuit. Grandir du mauvais côté des rails prédestine-t-il à courir après le rêve américain sans jamais l'atteindre ? La mère réussira-t-elle à faire taire le passé quand sa fille sera portée disparue ?
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