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3,65

sur 202 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
***

Un matin à Timpelbach. Alors qu'il se réveille, Michel Manfred croit que c'est un jour comme les autres. C'est pourtant le début d'une drôle d'aventure qui commence pour lui et tous les enfants du village. Les parents ont disparu... Fatigués des bêtises de leur progéniture, ils ont décidé de leur jouer un drôle de tour !

Lu en binôme avec mon fils, nous connaissions l'auteur, Henry Winterfeld, avec qui nous avions passé un très bon moment dans L'affaire Caïus.

Dans un tout autre registre, il signe ici encore une aventure où les enfants sont rois.
Deux clans s'affrontent : les enfants qui se réjouissent de la fuite de leur parent et qui veulent croire que plus rien ne leur sera interdit, et ceux qui comprennent qu'ils vont devoir prouver à leur parent qu'ils peuvent être responsables et réfléchis.

L'écriture est toujours aussi agréable, simple et fluide. les chapitres courts donnent du rythme à ce récit et les adolescents peuvent très vite plonger dans l'univers du roman.
Chaque camp a son chef, ses lois et ses interdits. le lecteur peut alors très facilement comprendre la morale de l'histoire et s'identifier aux jeunes aventuriers.

Même si les règles de vie ne sont pas toujours drôles, si les punitions pleuvent en cas de bêtises, vivre entouré de ses parents est beaucoup plus agréable au final !!
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Les parents en ont assez des bêtises de leurs rejetons. Donnons-leur une bonne leçon, coupons l'eau, l'électricité et quittons la ville. Et voyons comment ils se débrouillent une journée sans nous !
La journée en durera 3 et seront mouvementées. Deux esprits s'opposent : les ravageurs-pilleurs, qui laissent libre court à leur instinct sans penser au lendemain. Et les raisonnables, qui s'organisent. Qui des deux aura finalement gain de cause ?
Ça sent ses années 1930 : les femmes à la cuisine, les hommes dans l'espace public. Les enfants sont pour la plupart très raisonnables et obéissants ; c'est assez moralisateur dans l'ensemble. Au moins, cela les empêche de terminer comme les enfants de Sa Majesté des Mouches de Golding (le public ne doit pas être le même)
Je crois franchement que j'ai préféré le film, pour une fois.
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Un livre très axé jeunesse, mais qui m'a été très sympathique, amusant et drôle. Je n'ai pas encore vu le film, mais je suis très intéressée. C'est un bon roman, il a des idées qui donnent matière à réfléchir, je suis en tout cas très contente de l'avoir lu.

C'est pour moi, un classique de la littérature jeunesse, c'est un livre pour les enfants conté du point de vue d'un enfant. Il sera certainement le chouchou des enfants, moi, il m'a été sympathique sans plus. Il se laisse lire, il est idéal pour la détente, pour se changer les idées, changer d'univers. Je ne dis pas non aux autres romans de l'auteur, parce que j'ai adoré ces enfants de Timpelbach.

L'histoire est simple, mais elle est très prenante. Les parents sont débordés par les facéties de leurs bambins et ont tout simplement tout abandonné. Ce qui devait être une farce d'une journée fut en réalité plus terrible, les parents se sont perdus, mais qu'à cela ne tienne ! Les enfants sont bien décidés à se survivre et à mettre Oscar hors circuit. J'ai sincèrement adoré. La punition est certes très extrémiste, mais le fait de voir ces enfants se démener pour se nourrir, remettre l'électricité en route ou pour avoir de l'eau m'a énormément plu. On peut en vouloir aux parents, toutefois, nous pouvons également les comprendre ; de même que les enfants, on leur en veut autant qu'on les aime.

La thématique de l'entraide est bien exploitée, Thomas et ses amis essaient de s'en sortir, mais pas seulement. Ils veulent aussi prêter main-forte à tous les enfants de Timpelbach. le thème de la survie est lui aussi présent et bien mené. C'est vrai que ne peut que s'interroger sur nos propres capacités à survivre seul ou en groupe, cela prête à la réflexion. L'éducation, les capacités d'imagination et l'intelligence sont des thèmes forts et l'auteur les exploite avec brio. J'ai franchement adhéré aux idées données implicitement. Bien sûr, l'humour est au rendez-vous, il y a même un brin d'absurdité qui ne m'a pas laissée de glace.

Le style de l'auteur est fluide et simple. le récit nous est conté du point de vue de Manfred, l'ami de Thomas et il se présente comme un garçon très intelligent. C'est lui qui parvient à redonner à la ville l'eau et l'électricité, il possède un vocabulaire plus étoffé que les autres, mais cela ne le rend pas moins attachant. Au contraire, je l'ai trouvé amusant et sympathique, il raconte très bien l'histoire, avec sa simplicité d'enfant tout en adoptant un ton plus « conteur », adulte, voire « épique » à certains moments. Les descriptions comme les répliques nous plongent dans un univers particulier et drôle, on prend plaisir à suivre les aventures de ces enfants.

Les personnages sont intéressants quoique stéréotypés. le public à qui le roman s'adresse doit pouvoir s'identifier à l'un de ces enfants, en plus de Manfred. de ce fait, nous avons celui qui ne pense qu'à manger, le garçon manqué, l'intello, le chef de bande très débrouillard, le méchant bagarreur... Toutefois, et curieusement d'ailleurs, je me suis quand même attachée à eux. À cause du malheur qui les frappe, du fait qu'ils cherchent absolument à s'en sortir, par leur énergie et leur courage, on se surprend à les aimer. Ils paraissent humains, touchants, drôles, ils sont captivants. J'ai mon préféré : Thomas. Il est très malin, perspicace, c'est le chef par excellence, un super bon chef, juste et avec des tonnes d'idées très astucieuses. Un vrai bonheur de le voir très souvent dans l'histoire.

En conclusion, j'ai sincèrement adoré ce roman. Certes, il n'est pas mémorable, il est simple, l'histoire est sans prétention, toutefois, il a une certaine intelligence et il fait réfléchir. La plume est d'une grande fluidité, il se laisse lire facilement. Une fois que l'on voit les parents partir, on ne peut que se demander comment les enfants vont survivre et cette idée nous fait tenir pendant tout le récit. Les événements contés sont intéressants, les protagonistes restent passionnants et Manfred est un bon conteur. C'est un très bon classique jeunesse.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Je me souviens d'avoir lu ce bouquin au collège, probablement en sixième. Cela fait donc plus de trente ans !!! J'avais 11 ans, j'en ai aujourd'hui 42. Ce dont je me souviens, c'est que l'identification a été pour moi à l'époque très forte. Pensez donc ! Des gamins livrés à eux-mêmes et obligés, du jour au lendemain, à devenir adultes ou, du moins, à faire semblant d'en être ! Mais n'est-ce pas ce que nous faisons tous lorsque nous somme petits ? Nos jeux d'enfants sont les reflets de nos vies d'adultes. Et ici, cela s'étend au jeux politiques, à la constitution d'une société, à la démocratie, voire à l'anarchie. D'une certaine manière, on est proche de "La guerre des boutons". Peut-être devrais-je le relire ? Non seulement pour retraverser dans un immense flashback le palimpseste de mes lectures d'enfance, mais aussi pour retrouver l'espace d'un instant mon âme d'enfant. Qui sait, dans chaque lecture, chaque roman, si nous ne continuons pas inlassablement à chercher à être quelqu'un d'autre ?! Comme un enfant qui joue à faire semblant...
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Les enfants de Timpelbach est un livre sympathique emprunté à ma belle-fille qui doit le lire ce mois-ci, elle est en 5e.
C'est clairement le public visé : un vrai roman "jeunesse".
Néanmoins, même s'il se lit vite et bien, on retrouve dans cette histoire, dans laquelle tous les enfants d'un village se retrouvent laissés à eux-mêmes par leurs parents qui se sont tous absentés pour leur donner une leçon, une image trop caricaturale de la société : les filles en cuisine et les garçons à la manoeuvre et surtout aux prises de décisions et aux tâches qui demandent réflexion (on expliquera certainement cela car ce roman a été écrit en 1937).
Et puis, tout ceci est bien lisse, la plupart de ces enfants sont dotés d'un sens aigu du devoir, et tellement raisonnables et même les "mauvais" ne le sont peut-être pas autant que cela.
Il faut lire ce roman comme une jolie fable désuète.
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Les enfants de Timpelbah se construit comme une robinsonnade : des enfants turbulents sont abandonnés pendant trois jours par leurs parents, sans eau ni électricité. Comment pourront-ils survivre, seuls au village?

Le récit est sympathique et l'écriture plutôt fluide. Mais les personnages sont beaucoup trop stéréotypés. Ne vous y trompez-pas, vous n'avez pas entre les mains un récit dramatique et profond tel Sa Majesté des Mouches. Que nenni! Les caractères ne sont pas très approfondis, les événements pas du tout réalistes. Mais c'est assez drôle et rocambolesque pour séduire les enfants.

Pour ma part, je suis contente de l'avoir lu, j'ai passé un moment agréable, mais ce n'est pas le premier livre que je mettrais entre les mains de mes enfants.
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De temps en temps, lire un livre "jeunesse". Petit à petit se sentir moins petit. Retrouver les bêtises et la naïveté de la culotte courte...
Lorsque les adultes décident de déserter la ville, le champ libre est laissé à la marmaille. C'est sans compter sur ceux qui sont déjà grands dans leur tête et qui veulent rétablir l'ordre.
J'ai classé ce livre au numéro 1 de mon défi lecture 2022: livre avec un nom de ville dans le titre.
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Dans une ville d'où les parents sont partis, les enfants, livrés à eux-mêmes, hésitent entre l'ordre et le chaos... La couverture moderne et alléchante, la quatrième de couverture intrigante m'avaient poussés vers ce récit court et relativement bien écrit. Malheureusement, l'histoire, si elle reste plaisante, accuse un peu son âge... L'ensemble manque un peu de rythme. On ne s'ennuie pas vraiment, mais on a du mal à être happé par le récit et par l'affrontement entre Oscar le Rouge, la crapule de la bande, et Thomas.... Les personnages sont attachants malgré quelques invraisemblances (les capacités "techniques" de Manfred paraissent bien disproportionnées ! par exemple). Bref, un récit plaisant, mais pas palpitant !
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n livre sur les enfants, qui se débrouillent et se font la guerre en même temps, une lutte entre enfants d'une même ville. Une excellente critique de la société parce que les enfants, ils reproduisent ce que font leurs parents et les parents passent pour des imbéciles.
C'est un livre que j'ai apprécié, je le recommande à tout le monde.
Lien : http://lecturesdejoana.blogs..
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Le thème de se livre se base sur un groupe d'enfants d'une ville imaginaire,Timpelbach,dont ce groupe d'enfants fait beaucoup de bêtises. Alors,pour se rebeller, les parents décident de partirent en foret pour voir comment les enfants en leur absence,accusant aussi les enfants innocents.L'époque et le siècle du livre se situe dans le passé mais ni l'un ni l'autre n'est vraiment précisé. le point de vue narratif se base sur le personnage principal et connait les pensées des autres personnage.C'est un roman plutôt bien que l'on lit, sans vraiment le vouloir passionnément. Il n'est pas très long, il n'a pas de quoi décourager les petits lecteurs comme il plaira aux gros lecteurs.
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