La vie apporte toujours de nouvelles expériences.
La seule façon de s’assurer une vie de ménage heureux est de décider clairement dès le début qui portera les culottes.
Il ne faut pas laisser croire à ce genre de type autoritaire que tout est trop facile.
C’est assez spécial. Pendant un certain temps vous avez l’impression que le monde vous appartient. Mais si vous continuez une grande détresse vous saisit. Le premier verre est merveilleux. La joie règne en maîtresse et les petits oiseaux bleus chantent de tout leur cœur. Quand vous avez absorbé le second verre, la situation change du tout au tout. Vous vous prenez à rêver que ce monde est pourri et que vous y perdez votre temps. L’avenir devient sombre. Les sanglots vous montent à la gorge. Tout semble mélancolique et désespéré.
Les choses agréables sont éphémères. Un petit somme, un petit rêve, les poings qui se ferment et quelqu’un arrive et vous secoue l’épaule.
Il n’y avait rien de plus agréable à la campagne qu’un bon somme devant un feu pétillant.
Il arrive un moment dans la vie d’un homme où il faut choisir. Être grand et généreux ou agir comme une brute sans âme.
Toutes les femmes sont comme cela. On débute dans la vie comme un bon sportif sérieux, prêt à jouer n’importe quoi à n’importe qui, puis on rencontre une jeune fille et on devient amoureux, puis, quand on redescend de la Lune, non seulement on découvre que l’on est marié, mais encore on s’aperçoit qu’on a signé un contrat à vie pour le bridge au centime le point.
Les poètes en tant qu’espèce sont hommes d’affaires. Shakespeare prétend que l’œil du poète roule, dans un rêve, de la terre aux cieux et des cieux à la terre, donnant un nom et un foyer à des abstractions impalpables, mais pratiquement vous constaterez qu’un coin de cet œil reste attaché sur les droits d’auteur.
Lorsque certains événements ont porté un jeune homme à supposer que le cœur de la jeune fille de ses rêves s’était refroidi, rien ne lui inspire tant d’amour que d’apprendre des lèvres mêmes de celle-ci qu’il est l’homme de sa vie et que si elle a dansé avec un guerrier zoulou, celui-ci n’était que le bouche-trou d’une heure creuse.