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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
c'est l'histoire sensible,émouvante de chinois dont Yung,marchand de primeurs,arrivé en Nouvelle-Zélande( la montagne d'or),en butte aux moqueries
des autochtones,l'un sera même tué par Lionel Terry,un sujet britannique.
Nous sommes au début du 20° siècle.
L'auteur:Alisson Wong retranscrit à sa manière,la vérité historique et culturelle sur la ville de Wellington.
C'est plus une oeuvre de fiction qu'un travail d'historien.
Wellington était la ville où résidaient le plus de chinois.
Le racisme et la violence endurés par les Néo ZélandaisChinois au début du 20°
siécle sont bien réels.
L'arrière grand- père paternel de l'auteur:Wong Wei Jung fut sauvagement assassiné en 1914,le crime ne fut jamais élucidé.

Une veuve,Katherine mère de deux enfants,Edie et Robie,(son mari,Donald,journaliste,ivre,tombe dans la rivière,perd la vie..),devient la secrétaire d'une dame aisée:Margaret Newman.
La sociétè de cette époque est engluée dans des principes figés,comme
un corset.
Me Newman va essayer par ses écrits de faire avancer les choses pour hâter l'égalité homme,femme,en pure perte.
Lors de la 2° partie,c'est l'histoire de l'épouse Chung- Yung,à Canton,cultivée et
éclairée.
Son époux,parti en N, Zélande, achéte une concubine.
On découvre de l'intérieur les coutumes désuètes des concubines,des mariages faits,des souffrances des jeunes chinoises mariées contre leur gré,souvent
esclaves de leurs époux,surtout si elles n'ont pas de fils...les coutumes culinaires,
et surtout Katherine ,la jeune veuve,qui s'éprend d'un Chinois...Je ne peux en dire plus.
Cette histoire bouleversante est très bien écrite,à petites touches sensibles.
Les descriptions sont léchées,les détails de la vie quotidienne ,bien rendus,les
chapitres sont courts.
Mon seul souci,comme dans les romans russes est la complexité des noms chinois,en trois parties,:exemple:Wong Chung Yong,.
Parfois ,nous sommes obligés de vérifier qui est qui......

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Le livre est un vrai roman qui évite les clichés que certains de ses thèmes auraient pu générer. Ce n'est pas un roman familial ou historique et la sûreté de l'information historique n'est jamais pesante. le roman est écrit à la fois du point de vue européen et avec un regard chinois en ne dissimulant pas que les Chinois aussi peuvent être racistes !

Bref pas de schématisme, mais parfois une construction un peu trop habile : des chapitres très courts et l'introduction de personnages historiques qui parfois donnent un peu de raideur au récit. Un ton assez neutre, qui évite schématisme et émotion facile, mais parfois on aimerait plus de souffle, plus de vie. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est une vraie réussite.
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Lecture:

katherine vit en Nouvelle-Zélande en ce début de XX ième siècle. L'époque est celle de l'apparition de l'automobile et de la lutte des femmes pour leurs droits fondamentaux. L'époque est aussi celle de l'immigration chinoise dans ce pays austral qui reste foncièrement britannique mais devient une terre d'opportunités en cours d'émancipation.

Je n'en parlerai pas plus, je trouve que le quatrième de couverture dévoile déjà une trop large part de l'histoire.

Avis:

Mais ce n'est pas l'histoire qui est réellement primordiale dans ce livre, c'est cette femme et ce qu'elle vit.

Les faits ne sont là que pour borner le contexte historique et personnel, poser un monde essentiellement masculin et même machiste. La société semble tendue, en attente d'un événement qui viendrait remettre les choses en place ou au contraire éclater les vieilles barrières. Une tension palpable s'inscrit dans le roman même s'il ne s'agit surtout pas d'un thriller.

Femme soumise à un mari réactionnaire, veuve perdue à défaut d'éperdue, mère seule assumée et assurée, amante incrédule de son bonheur mais toujours dans sa gangue sociale, Katherine est une femme d'une intelligence et d'une sensibilité supérieures. Dans son monde, l'intelligence est presqu'une malédiction pour une femme de sa condition. Si elle demeurait aveugle, elle ne verrait rien. Heureusement, l'avenir peut s'avérer plus radieux, comme sa fille, comme Mrs Newman, "scandaleuse" femme médecin, ou rétrograde, comme son fils, comme Lionel Terry, "Gentleman" raciste et assassin.
L'auteur a un don particulier pour nous exposer cette femme. Que ce soient son impuissance, son fatalisme, ses espoirs sa surprise devant le bonheur, ou son malheur, on y adhère parfaitement.
Le personnage de M Wong est également particulièrement bien dépeint. Homme déraciné, pétri de devoirs et de traditions, mais en même temps révolutionnaire n'hésitant pas à tout braver pour suivre son coeur. Les déplacements de l'histoire en Chine permettent de percevoir les habitudes et motivations qui l'habitent, le choc de la confrontation avec cette société néo-zélandaise qu'il ne comprend pas, qu'il ne décode souvent même pas.
L'auteur de par ses origines métissées arrive parfaitement à nous faire basculer d'une vision du monde à l'autre.

Le roman alterne les longueurs différentes de chapitres. Les chapitres plus longs content les événements importants et distillent l'atmosphère générale du roman; ceux plus courts mettent en lumière des instants caractéristiques de l'humeur des personnages. Petits textes sans réel rapport direct entre eux, anecdotes ou considérations personnelles, ils dessinent doucement la carte du coeur des protagonistes.
Le style de l'auteur est assez protéiforme selon le sujet auquel se rattache le passage: Katherine intelligente mais peu cultivée, M Wong lettré et poète, la ville tendue et impatiente, ou les enfants curieux, vifs, tristes, inquiets. Ce style reste toujours fluide et opportun.

Il faut accorder à ce roman l'attention qu'il mérite. Commencé un peu à la va-vite par petites tranches que semblaient demander les courts chapitres, je me suis vite rendu compte de ce que cela avait d'insatisfaisant et que je passais à côté. Je me suis quelque peu emmêlé à reconnaître les Terry, Billy, Eddie, Wally et autres qui n'ont en fait que peu d'importance.
Posé, au calme, avec quelques heures de lecture sereine devant moi, je me suis enfin laissé lier par sa poésie et sa tendresse. Il m'a beaucoup touché, petites larmes y comprises. Les images disparates ont formé un vrai paysage, un superbe tableau, un portrait.

Conclusion:

Un vrai plaisir de lecture, un roman tendre et humain pour peu qu'on lui laisse la place de s'épanouir.

Ma note : 16/20
Lien : http://www.atelierdantec.com..
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Dans la Nouvelle Zélande du début du XXe siècle, nous suivons alternativement la vie de Katherine et Yung, deux êtres que tout devrait séparer mais qui sont finalement très semblables de part leur statut : ils ne valent rien. Lui est un émigré chinois, elle une mère au foyer. Il est méprisé par les néo-zélandais qui se moquent de lui, de ses vêtements, de ses cheveux…Elle est raillée et délaissée par son mari qui pense que les femmes ne valent rien, ou du moins qu'elles n'ont aucune intelligence…
Lien : http://avideslectures.over-b..
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C'est un voyage, à travers le temps. Je ne dirai pas qu'il est magnifique, ni merveilleux, pas qu'il fasse rêvé car il est réel. Nous sommes en Nouvelle-Zélande, lors de l'immigration chinoise.
Et nous lisons donc la vie de différents personnages, disons, que nous suivons une famille. Mais, grâce à cette famille, est exhibé le contexte socioculturel. Et c'est ça qui est génial. Au fond, on s'en moque des amants, on s'en moque du caractère de chacun. Ils sont justes les représentants parfaits d'une époque, la middle-class montrée simplement.On y découvre donc le racisme, le statut de la femme, les conceptions politiques, idéologiques de l'époque, qu'elles soient chinoises ou européennes, on découvre la vision des immigrés chinois, de ceux qui sont restés, des femmes chinoises etc…
Tout un panel de statuts et d'émotions.
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Belle mais tragique histoire d'amour interdite dans la Nouvelle-Zélande du début du vingtième siècle entre un Chinois et une autochtone...
Le lecteur peut être perdu par moments du fait du lent avancement de l'intrigue. Malgré cela l'écriture est très poétique et très plaisante à lire.
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