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Habituellement j'apprécie beaucoup les romans de Barbara Wood, romans historiques divertissants et intéressants, même si l'auteur prend parfois quelques libertés avec l'Histoire.
Ici je suis assez déçue, j'ai l'impression de rentrer dans un univers de « fantasy » plutôt que de fiction historique.
Et pourtant, le contexte historique était prometteur :
Nous sommes en 54 après JC à Rome. L'empereur Claude vient de mourir dans des circonstances troubles, probablement empoisonné par sa femme Agrippine.
C'est alors que Néron devient empereur.
Ulrika est une jeune fille romaine par sa mère et germaine par son père.
Elle va partir à la recherche de son père Wulf, resté en Germanie…Wulf qui a donné le nom au roman (loup en allemand)…
Enfin pour se divertir… avant de redémarrer sur autre chose…
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Franchement, j'ai rarement été autant à la bourre pour rédiger une chronique : 20 jours pile poil. le pire, c'est que je l'avais lu à temps pour la lecture commune que j'avais organisée. Bref, je suis désolée pour mes compagnes d'infortune : les cours, Noël... on sait tous à quel point ça peut rapidement devenir prenant.

En tout cas, j'ai réellement passé un excellent moment avec ce roman, comme toujours avec Barbara Wood cela dit. J'ai particulièrement apprécié ce long voyage compté par Ulrika mais également Sebastianus ou ses compagnons de voyage. Encore une fois, le décor historique m'a beaucoup plu : c'est rare que le lise des livres se passant durant l'antiquité mais celui-ci est passé nickel : je trouve assez impressionnant le changement culturel que l'on ressent en passant les différentes frontières tout au long de ce roman.
J'ai également apprécié le rapport à la maladie, notamment à travers Nestor. Certaines situations prêteraient à sourire mais elles restent graves surtout à cette époque.
Enfin, je trouve les rapports amoureux absolument formidables dans les livres de Barbara Wood et celui-ci ne fait pas défaut : j'aime beaucoup la façon dont ses personnages parviennent toujours à se retrouver sans que leurs sentiments soient entachés des dizaines d'années plus tard. Ça fait rêver vu le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui !

Le personnage d'Ulrika m'a beaucoup plu : sa douceur et sa gentillesse sont vraiment extraordinaires et j'ai réellement apprécié sa simplicité et son empathie envers les personnes qu'elle rencontre durant son voyage. Et puis, il est vrai que j'ai un peu jalousé ses talents de guérisseuse aussi.
Sebastianus m'a également plu même si il est un peu la potiche de l'histoire : beau, grand, fort et inconditionnellement amoureux d'Ulrika, il ne sert pas à grand chose dans cette histoire si ce n'est le fait de nous faire rêver toujours un peu plus.
La relation de Timonidès (le père) et de Nestor (son fils) m'a également beaucoup touchée : l'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est vraiment touchant tout comme les montagnes qu'ils sont prêts à déplacer... Au vu du contexte historique, je les ai trouvé réellement touchants.

Comme d'habitude, je me suis vraiment laissée portée par les mots de Barbara Wood : j'apprécie les décors historiques toujours un peu surnaturel qu'elle arrive à nous créer... Ses mots sont fluides, simples et imagés ce qui permet à tous le monde d'apprécié ses histoires même les plus jeunes lecteurs (prompts à se lancer dans un petit pavé !).
Un roman historique que je vous conseille.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Roman historique qui vous replonge dans la période de l'Antiquité dont l'argent, le pouvoir et la trahison sont au coeur de l'intrigue. Naturellement, Barbara Wood nous offre une histoire d'amour qui perdure dans le temps malgré l'éloignement des protagonistes. Il a été intéressant de parcourir les plus grandes nations à cette époque. Auparavant, j'ai lu Sélène dont il m'est resté aucun souvenir. Si vous n'avez pas lu le tome précédent, ceci n'est pas dérangeant, vous pouvez suivre facilement l'histoire. Je trouve que Barbara Wood a gagné en maturité littéraire. Une suite qui vaut le détour.
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Toute belle réussite que ce dernier Barbara Wood !
Toujours un enchantement de lire cette auteure qui combine belles lettres et histoires bien documentées.
Et pour les amoureux de l'histoire, et bien, on en prend plein les yeux.
Et si la chute de l'empire romain n'avait été que le début d'un monde plus grand...
Faut dire que la suite de « Séléné » était attendue depuis longtemps et l'attente valait la peine, je ne suis pas déçue du tout :-)
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J'avoue être ravie d'avoir ENFIN sorti ce roman de ma PAL, qui est tout de même là depuis plus d'un an (bon... d'accord, ce n'est pas le plus vieux, mais c'est toujours ça se fait). Un joli roman historique plein de sagesse, de magie et d'aventure que j'ai prie plaisir à découvrir et qui me donne envie de lire d'autres romans de l'auteur, et pas seulement ses romans historiques.

La couverture est très hivernale et c'est bien adapté à la saison, j'ai aimé me plonger en plein coeur de Rome, en 54 après Jésus-Christ. Néron est au pouvoir, Ulrika vit avec sa mère Sélène dans une magnifique demeure. Néanmoins, il manque à cette demoiselle une force masculine à la maison, il lui manque son père, dont elle n'a aucun souvenir si ce n'est-ce que sa mère a pu lui conter. Ulrika rêve de retrouver ce père qu'elle n'a jamais connu.
Commence alors une aventure folle pour Ulrika, où se mêle magie, amour, haine... Sur son chemin elle rencontrera Sébastianus, qui la prendra sous son aile.

J'ai beaucoup aimé voyager dans l'Antiquité, découvrir des coutumes, des noms, des villes, des paysages de l'ancienne époque. Je m'y suis vraiment retrouvé. L'auteur a su m'emporter dans son univers.
Les personnages sont tous bien construit, bien développés.
J'ai vu Ulrika évolué au fil des pages, devenir adulte, pleine de bons sens. On apprend à la connaître enfant, pas prête au voyage qu'elle s'apprête à faire, pour finir par voir une jeune femme mure. C'est une femme simple et talentueuse
Sébastianus est un homme bon, je l'ai apprécié du début à la fin, à l'inverse de ses compagnons de route, que je n'ai pas pu piffrer, quoiqu'ils sont sencé être des gens bien, ça n'est pas passé avec moi.
Sélène, la mère d'Ulrika était peu présente, car sa fille « l'abandonne » pour retrouver son père. Mais du peu que j'ai pu en voir, je l'ai trouvé génial, elle est douce et gentille, la maman parfaite, vraiment. Cette dernière a un don de guérisseuse dont elle a fait héritée sa fille.

Bon, pour les défauts, j'ai trouvé un peu facile l'intrigue amoureuse. Ces derniers se quittent pendant plusieurs années et hop ils se retrouvent et s'aiment comme au premier jour... c'est typique d'un conte de fées.

Néanmoins le style de l'auteur m'a énormément plu, il est simple, et m'a véritablement transporté dans le passé. le décor historique m'a comblée, le côté surnaturel m'a transporté d'autant plus.

Ce n'est pas un livre que je qualifierais d'addictif et il ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable, mails il est bon et je le conseillerais à tous ceux qui aiment les romans historiques et fantastique.

Lien : http://magie-litteraire.skyr..
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Ce roman m'a beaucoup rappelé La Guérisseuse et le roi, le dernier roman de Barbara Wood que j'ai lu : une grande fresque historique avec une femme au centre de l'intrigue qui est menée tambours battants au milieu des intrigues politiques et religieuses...

J'ai eu du mal à adhérer à l'histoire. Les événements s'enchaînent trop vite avec des ellipses de plusieurs mois (recouvrant notamment les périodes de voyages qui auraient pu faire l'objet de péripéties passionnantes). Il se passe tellement de choses que l'histoire perd en intensité dramatique. Je pense que l'intrigue aurait mérité d'être élaguée pour choisir quelques pistes que l'auteur aurait davantage développées.

L'auteur propose des théories intéressantes (quoique peu crédibles à mon avis) sur l'arrivée des reliques de Saint Jacques à Compostelle et sur le début du culte des reliques d'autres apôtres.

Enfin bref, je n'ai pas été vraiment convaincue par ce roman malgré la qualité de la reconstitution historique et les personnages qui piquent la curiosité : il se passe trop de choses, trop vite pour qu'on puisse y croire...
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Quête pour Ulrika en rapport avec ses dons qu'elle ne s'explique pas et qu'elle ne sait comment exploiter ; quête pour Sebastianus le galicien qui pense que son destin est de voyager, de découvrir, de commercer. Ces deux personnages nous entraînent dans leur sillage de Rome à la Rhénanie, de Babylone à la Chine, en un temps où les voyages pouvaient prendre des années, ce qui nous laisse songeurs à nous qui allons toujours plus vite, toujours trop vite...C'est dépaysant à souhait, on a le sentiment d'avoir changé de monde en un millénaire et demi !

Les personnages de l'histoire sont plaisants, se remettent en question, tentent d'avancer sur le chemin de la vie, pourtant hérissé de bien des obstacles ; quant à ceux de l'Histoire, ils ne sont pas toujours jolis, jolis, mais ceux de notre époque le sont-ils davantage ?

Un très beau roman que j'ai lu en m'y plongeant sans retenue, emportée par le souffle épique de la plume de l'auteur. Pas de longueurs, du rythme, un excellent moment de lecture !!
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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La fille du loup dépeint les aventures vécues à l'époque de l'empire romain par Ulrika, la fille de Sélène (du livre éponyme). Une suite écrite 20 ans après et qui m'a légèrement laissée sur ma faim.
Alors que je m'attendais à une histoire en Germanie, patrie de son père qu'elle est partie retrouver, l'héroïne n'y fait qu'un bref passage et s'ingénie au contraire à visiter beaucoup d'autres pays. On ne retrouve quasi aucun personnage du premier livre, ce que je trouve toujours dommage dans le cas d'une suite.
L'histoire n'est pas déplaisante pour autant, pleine de rebondissements avec certains personnages touchants et d'autres franchement détestables. J'ai beaucoup aimé le côté "instructif" des usages de l'époque. La petite touche fantastique ne m'a pas gênée même si je trouve qu'elle n'est pas bien intégrée à l'histoire.
Après un début prometteur, l'histoire me parait quand même assez décousue, même si elle se raccroche assez bien à la grande Histoire. Des situations dangereuses sont zappées lors de bonds en avant (petite frustration), on devine certaines péripéties bien avant d'y arriver et le style est parfois trop abrupt à mon goût.
Une lecture sympathique mais qui ne restera pas impérissable. Dans le même genre (empire romain et petite touche fantastique), j'ai très largement préféré la trilogie "La voie des oracles" d'Estelle Faye, un livre jeunesse mais que j'ai trouvé paradoxalement beaucoup plus subtil.
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Ulrika qui vient d'apprendre que son père n'est pas mort part à sa recherche. L'histoire se passe en 64 après JC. Ulrika va découvrir au cours de son périple que sa maladie est en fait un don de voyance. Elle va recontrer Sébastinus dont elle va tomber amoureuse, mais les éléments et les individus feront tout pour qu'ils ne se retrouvent pas. A travers une recherche d'idendité, ce livre nous permet de voyager et découvrir la vie en 64, les personnages sont attachants et l'on ne s'ennuie pas
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Barbara Wood, « La fille du loup » - 408 pages (suite de « séléné »)
J'avais lu il y a fort longtemps « séléné » que j'avais beaucoup aimé. J'ai découvert par hasard qu'il y avait une suite, qui racontait cette fois les aventures de la fille de séléné : « La fille du loup ».
Résumé de l'éditeur : « Rome, 54 après J.-C., sous le règne de Néron. Depuis son enfance, Ulrika, jeune fille de dix-neuf ans, a des hallucinations et des prémonitions. Une nuit, elle fait un rêve étrange où lui apparaît un loup. Elle l'interprète comme un présage, « Wulf » étant le prénom que portait son père, mort lorsqu'elle n'était encore qu'un enfant – c'est du moins ce que lui a dit Sélène, sa mère.
Un soir, lors d'un dîner officiel, elle rencontre le commandant Gaius Vatinus, un valeureux guerrier amené à diriger l'armée romaine contre les Germains. Si Ulrika apprécie la compagnie de cet homme, ce n'est pas le cas de sa mère qui la met en garde car, il serait responsable de l'arrestation De Wulf et du pillage de leur village. Sélène révèle enfin la vérité à Ulrika : son père est toujours vivant et a fondé une famille en Germanie, tout en ignorant qu'à Rome il avait une fille. Ulrika décide alors d'entreprendre un long voyage en terres barbares afin de retrouver son père… »
Le roman est bien écrit, mais j'ai moins apprécié cette lecture. J'ai trouvé Ulrika tellement naïve : comment pouvait-elle imaginer rejoindre son père à temps ? Comment le retrouver au milieu des forêts ? Bref, le postulat de départ m'a semblé peu crédible. L'apprentissage de la jeune fille et sa rencontre avec le beau Sebastianus -encore un sacré naïf !- ont traîné en longueur. Bref, une lecture d'été sur la plage divertissante, mais qui ne me laissera pas un grand souvenir.
Je précise pourtant que j'ai adoré les autres romans de Barbara Wood, et en particulier « African Lady », qui reste une de mes « sagas » favorites.
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