Les brumes d'Avallach, tome 1

Je sais, parmi mes résolutions, figure chaque année la diminution de ma Pile à Lire. Mais dites-moi comment faire lorsque des sites tels que Vente Privée organisent des ventes à prix imbattables d'ouvrages qui me tentaient déjà depuis un bon petit moment ? Je suis obligée de faire une razzia, c'est juste impossible de résister. Oui certes, il y a l'option que le banquier apprécie et qui consiste à éviter de se rendre sur ce genre de sites. Et vous voulez savoir quoi ? Ça marche ! Enfin… ça marchait. Jusqu'au jour où j'ai découvert le principe des alertes… Que voulez-vous ? On ne se refait pas ;)

Vous l'aurez compris avec cette petite introduction, le roman dont je vais vous parler juste ici a été acquis précisément pendant l'une de ces opérations. Il s'agit donc du premier tome des Brumes d'Avallach, une romance fantastique jeunesse tout ce qu'il y a de plus classique. Certaines connaissent un bon départ et finissent par s'essouffler rapidement, tel Hush Hush. D'autres ne parviennent pas à me captiver dès les premières lignes. D'autres nous tiennent en haleine jusqu'au bout. Les Brumes d'Avallach ne fait certainement pas partie de la deuxième catégorie. Pour autant, je ne saurais dire pour le moment dans laquelle le ranger, première ou troisième, car je n'ai lu que le premier tome et il sera relativement difficile de terminer la série en français puisque, à l'heure actuelle, il n'y a toujours eu aucune traduction française du deuxième tome, ni du troisième d'ailleurs. Il me restera donc à trouver la suite en anglais pour connaître le fin mot de l'histoire. Quelle frustration ! Parce que oui, le premier tome était largement assez bien pour donner envie de se plonger sans attendre dans la suite.
Cela m'était déjà arrivé avec la trilogie Enfernité, où j'avais dû me lancer dans une lecture en version originale avec le troisième tome. Et si cela n'est pas spécialement dérangeant, j'ai toujours l'impression dans de tels cas d'être coupée dans mon élan.

Passons donc aux choses sérieuses. Peut-être réussirai-je à vous convaincre de vous lancer dans cette aventure aquatico-fantastique qu'est Les Brumes d'Avallach ?

Emma est une jeune fille traumatisée. du jour au lendemain, elle perd brusquement sa mère dans un accident de voiture. Contrainte de déménager, elle part s'installer auprès de son oncle et de sa famille, sur la petite île de Skye en Écosse. Là-bas, il lui faut du temps pour se reconstruire. Heureusement que sa famille est là pour la soutenir. Elle y fait également la rencontre d'un étrange (et beau héhé) jeune homme, Calum. Tour à tour avenant et froid, pour ne pas dire glacial, Calum lui fait totalement perdre la tête. Pourquoi ces changements d'humeur si soudains ? N'étant pas du genre à se laisser démonter, Emma va chercher à découvrir quel secret l'adolescent lui cache. Elle ne sera pas au bout de ses surprises et va faire la découverte d'un monde mystérieux et fantastique, qui lui était alors totalement inconnu jusqu'ici. Remontant également sur les traces de son passé, Emma va prendre conscience du danger de sa relation naissante avec Calum. Tout sera mis en oeuvre pour les séparer mais leur amour pourra-t-il résister à la tempête qui se prépare ?

Étonnamment, une fois commencé, je me suis surprise à ne plus pouvoir lâcher le roman tant que je ne l'avais pas terminé. Addictif et pourtant ô combien cliché, il nous entraîne dans un monde aquatique peuplé d'étranges sirènes pas si sympathiques et qui ravalent au rang de bisounours notre chère Ariel. Bon en fait, pour être tout à fait exact, ce ne sont pas vraiment des sirènes mais plutôt des Shellycoat, des créatures fantastiques tout droit issues des légendes écossaises. Redoutables et féroces envers les humains, ils mènent cependant une existence secrète, loin de tous. Or, la venue d'Emma pourrait bien bouleverser l'ordre établi, ne serait-ce que par son idylle avec Calum mais pas seulement… le passé d'Emma recèle bien des zones d'ombres et il aurait peut-être mieux valu pour tous qu'elles restent dans l'ombre. J'ai beaucoup aimé le couple fard, même si encore une fois, on tombe dans le cliché relationnel du « je t'aime – moi non plus – mais en fait si, mais je peux pas – etc. ». Cependant Marah Woolf insère de nombreux éléments du folklore écossais, donnant au récit une dimension plus intéressante d'un point de vue culturel. C'est donc l'occasion ici pour ma part d'en apprendre davantage sur les contes et légendes des Highlands.

L'histoire est maintenue à un bon rythme du début à la fin, l'auteur alternant avec efficacité les phases à rebondissement et celles plus descriptives, souvent consacrées à la découverte du folklore écossais. Nous accompagnons ainsi les deux adolescents dans la découverte de deux mondes que tout oppose et qu'il va pourtant leur falloir réunir s'ils veulent voir l'espoir perdurer…


Ce premier tome des Brumes d'Avallach a donc été une très bonne surprise pour un récit jeunesse, mon seul regret étant que les tomes suivants n'ont pas été traduits. Bien qu'ayant été publiés en Allemand, ceux-ci ont, pour ma plus grande chance, été traduits en Anglais, ce qui permettra de poursuivre ma découverte des Highlands aux côtés d'Emma et Calum.
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Avec ce premier tome de cette trilogie, j'étais vraiment pas loin du coup de coeur. J'étais juste à un petit doigt.

Il n'y a pas d'autre terme, j'ai dévoré et adoré cette histoire. Elle est magnifique ! le problème c'est qu'au début, elle a beaucoup de similitudes avec Twilight de Stephenie Meyer. Malheureusement ce n'est pas les bons côtés. Une jeune femme, Emma, qui pars en écosse rejoindre son oncle car sa mère décédé étrangement. Dès qu'elle arrive, elle va tout de suite être attirée par le mec étrange le plus beau de la ville qui ne calcule aucune fille. Je l'ai su toute de suite ce jeune homme n'est pas humain, mais qu'est-ce qui l'est ? Voilà pour le côté négatif.

Ensuite l'histoire est vraiment bien et très addictive. Tout tourne ou presque autour de cette relation entre Emma et Calum. Les jeunes gens se découvrent et j'ai découvert un monde fantastique et magique. Leur relation est très fusionnelle, très dangereuse, mais on ne sait pas vraiment pourquoi. On l'apprends bien plus tard.

L'univers est juste génial ! J'ai découvert le monde d'un peuple fascinant avec des coutumes qui restent moyen-ageux.

L'intrigue n'est pas très innovante dans le sens où c'est deux jeunes gens qui ne sont pas censés être ensemble. Ce qui est addictive c'est tout ce qu'il y a autour: les mystères, ce peuple sous marin que j'ai découvert peu à peu, les révélations qu'Emma apprends...

La fin, je me le suis prise en pleine poire. Je ne m'y attendais pas, pour moi ce livre était unique et je devait découvrir le dénouement. Je m'attendais même a une fin plutôt triste. Elle l'est quelque part, mais ce n'est pas fini ...

Les illustrations a chaque début de chapitre rappellent les " tribales " de la couverture. Je les ai trouvé très mystérieuses. J'ai beaucoup aimé ce petit clin d'oeil.

C'est très difficile d'avoir un ressentis avec ce genre de livre. J'ai terminé le livre et je me suis dis " Waouh c'est trop beau ". C'est une alchimie entre un univers fantastique et des personnages attachants qui font que ce livre fait nous aspire dans son univers.

Finalement c'est un livre qui se lit très bien et très vite. C'est une histoire un peu facile, mais très passionnante qui devrait en séduire plus d'un ...
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C'est le résumé de ce roman qui m'a totalement convaincu de tenter cette lecture. En effet, quoi de mieux que l'Ecosse et ses nombreuses légendes pour s'évader l'espace de quelques instants ? Même si je me doutais que ce premier tome ne me surprendrait pas entièrement, j'ai tout de même apprécié l'univers si particulier de Marah Woolf.

Ce serait mentir de dire que ce roman se démarque des autres mais sa mythologie est vraiment unique et remarquable. Malheureusement, l'auteure suit le même schéma que d'autres sagas déjà parues avant elle. Comme toujours, Emma, notre héroïne, se voit dans l'obligation de déménager suite à la mort tragique de sa mère et se retrouve piégée au fin fond des Highlands où réside sa dernière famille. Heureusement, dès les premiers jours elle tombera sur Calum, un jeune Highlander à la beauté renversante et envoûtante. Point trop n'en faut pour que notre protagoniste tombe en un instant sous le charme de cet être si mystérieux. Jusque là rien d'inhabituel me direz-vous. Sauf que le secret que renferme ce personnage m'a vraiment surpris. Outre la romance omniprésente et assez bien dosée, c'est réellement la mythologie évoquée par Marah Woolf qui m'a transporté, et ce jusqu'au fin fond du célèbre Loch Ness. Oubliez vos gentils vampires et autres loups-garous et découvrez d'étranges créatures dont je tairai l'identité même si elle est pour la plupart je pense, totalement inconnue. Par conséquent, les quelques découvertes que nous offre l'auteure permettent de tenir le lecteur en haleine. de plus, n'oublions pas qu'il s'agit du tome initial et qu'il reste fortement introductif. J'ai vraiment apprécié découvrir les lois ancestrales de ce peuple ainsi que leurs coutumes. Des vérités seront dévoilées, donnant parfois le vertige, mais j'aurais aimé un résultat plus palpitant. Ce premier volet reste intriguant mais ça s'arrête là. Surtout que sa finalité ouverte me fait véritablement rager car les éditeurs ont décidé qu'il était inutile de traduire les tomes suivants ! Je vais devoir trouver une version anglaise afin d'éclairer ma lanterne sur ce que nous réserve l'auteure car je ne lis absolument pas l'allemand.

Je dois admettre que la plume de l'auteure possède quelques défauts et est parfois assez répétitive. J'ai bien compris que Calum était l'être le plus exceptionnel qu'Emma ait pu rencontré et que, bien entendu, elle ne pouvait plus (sur)vivre sans lui. Cependant, malgré ces quelques bavures et autres maladresses, le rendu reste totalement fluide et se lit avec facilité. Il en deviendrait même addictif une fois arrivés les derniers chapitres. Mieux encore, le peu de descriptions réalisées par Marah Wool m'ont suffit pour voyager à travers l'Ecosse et ses paysages mystérieux et envoûtants. L'auteure nous ouvre les portes d'un univers maritime incroyable et original à l'aide d'une mythologie traitée avec cohérence. La découverte de ce royaume s'est révélée assez bluffante et, finalement, j'en redemande volontiers.

C'est donc sans hésitation que je recommande cette lecture à tous les amoureux des Highlands et à ceux qui apprécient les sagas dans lesquelles la romance et le fantastique s'unissent avec légèreté et simplicité.
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Dans « Les brumes d'Avallach », Marah Woolf nous conte l'histoire d'Emma, ado classique de 17 ans, dont le quotidien est soudainement bouleversé par la mort de sa mère dans un accident de voiture. Obligée de quitter les USA et ses amis, elle trouve refuge chez son oncle Ethan, sa femme et leur quatre enfants, sur la mystérieuse île de Skye, en Écosse. Elle ne sait pratiquement rien d'eux ni de leur pays – où elle est pourtant née – et doit s'adapter bon gré mal gré à la nouvelle vie qui s'ouvre à elle.
Emma prend ses marques, chaleureusement aidée par ses cousins Peter et Amélie, et trouve peu à peu sa place au sein de cette grande et vivante famille. Elle reprend les cours, se fait de nouveaux amis et, au détour d'un sauvetage de baleines, a un coup de foudre pour le ténébreux Calum.
Irrémédiablement attiré par le jeune homme, elle n'a bientôt plus que lui en tête. Mais c'était sans compter sur la personnalité trouble du beau brun qui, contre toute attente et sans qu'elle n'y comprenne rien, semble prendre plaisir à souffler le chaud et le froid, se montrant tantôt prévenant, tantôt franchement glacial et impoli.
L'attirance est cependant réciproque et Calum fini par succomber au charme d'Emma qui brûle d'en apprendre plus sur l'élu de son coeur, fils adoptif d'un professeur d'université et d'une aimable libraire. Et lorsqu'il se confie enfin à elle, l'histoire qu'il lui dévoile n'a rien d'un classique portrait d'ado. Emma voit alors s'ouvrir à elle un monde dont elle ne soupçonnait rien, à la fois fascinant et effrayant, dont les enjeux dépassent de loin les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.
Le chemin sera long et semé d'embûches avant qu'ils puissent s'aimer librement…

Bon… je me doutais que ce ne serait pas de la grande littérature et je ne me suis pas trompée.
La plume de Marah Woolf est simple et fluide, plutôt agréable à lire, mais l'auteure s'adresse clairement à un public adolescent. Son champ lexical de l'état amoureux ( entre autres ) est ultra limité, et elle multiplie les redites, alourdissant du coup maladroitement son récit. Emma ne cesse en effet de voir son coeur s'emballer, son visage s'empourprer et son désir monter au contact de son cher Calum. Inutile de préciser à quel point c'est lassant…
Les personnages sont plutôt sympathiques mais correspondent à n'importe quel personnage type d'une romance fantastique adolescente: Emma est du genre réservée et peu sûre d'elle, Amélie au contraire est extravertie et audacieuse, Calum est beau comme un dieu, populaire mais ténébreux, et, bien sûr, alors qu'il ne s'est jamais intéressé à aucune autre des jeunes filles de l'île, il jette son dévolu sur Emma. Forcément. On ne peut du coup que penser à Twilight et autre productions littéraires du genre. Ce qui porte évidemment préjudice au contenu du roman qui, en soi, est plutôt distrayant – notamment parce que la nature fantastique de Calum est originale.

Bref, c'est une romance fantastique agréable à lire – et qui se lit vite d'ailleurs – mais malheureusement sans surprise. A réserver à ceux qui souhaitent une lecture facile pour se changer les idées et/ou aux amateurs du genre ( et je sais qu'il y en a ).
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J'ai vus ce livre sur le web et j'ai trouver la couverture sympathique.
Quand au résumé éditeur il m'avait rendue plutôt septique, je craignais l'histoire de sirène banal comme celles des contes de mon enfance.
J'ai été alors plus qu' enchantée de découvrir la petite perle qu'est-ce roman. On nous laisse le suspens durant une majeure partie du roman ce qui peux semblé irritant mais quand on découvre la vérité et la richesse de l'univers je pense qu'on ne peux d'adhérer. Ce roman ce lit d'une traite tellement on est curieux d'aller jusqu'au bout et d'en connaitre le dénouement.
J'ai donc été terriblement déçue de découvrir que d'après plusieurs sites internet la maison d'édition Michel Lafon n'avait toujours pas certains de faire sortir le tome 2. On sent bien que l'univers n'en ai qu'à ces début dans le premier tome et je trouve çà terrible de ne pas faire sortir la suite car finalement on à l'impression de laisser plus de mystères que de points résolus à la fin de notre lecture je suis donc vraiment horrifiée qu'on n'est pas de suite surtout qu'on laisse nos personnages dans une situation horrible. Donc je ne suis pas du tout déçue du livre car je le vois comme un prologue géant, c'est la maison d'édition qui m'a déçue !

Superbe livre . je l'ai lu en une nuit. J'ai été plongé dans un univers inhabituel, une nouvelle sorte de créatures :)

Highlands, Loch Ness, prairies verdoyantes, océan, légendes… Forcément une histoire qui se déroule sur l'île de Skye, ça me fait rêver ! J'ai beaucoup apprécié l'ambiance particulière qui se dégage au cours de la lecture.
Le livre se lit particulièrement vite car l'auteur réussit à nous happer dans son monde. J'ai parfois eu du mal à le reposer le soir...
L'histoire d'amour n'est pas vraiment originale mais je m'y attendais avant de lire le livre alors je me suis laissée prendre au jeu.

Ce que je regrette un peu, c'est l'histoire beaucoup trop prévisible. Rien qu'en lisant le résumé, on devine que Calum n'est pas humain. Mais même si je ne connaissais pas le nom de ladite créature, je me suis douté quasi immédiatement de ce qu'il était. Je ne veux pas en dire trop mais on devine aussi rapidement certains éléments de la vie d'Emma...
Bref, je trouve cela dommage.
De même, sur certains points je n'ai pas pu m'empêcher de faire des comparaisons avec Fascination de Stephenie Meyer…
Et la « méchante » du lycée dont j'ai oublié le nom qui fait les beaux yeux à Calum ne sert au final qu'à être désagréable. Son personnage n'est pas creusé, je l'ai trouvé fade et finalement un peu inutile.
Mais ce qui m'a surtout déçu, c'est la fin.
Attention, ne cliquez pas sur afficher si vous n'avez pas lu le livre !

Qu'est-ce que c'est que cette avalanche de créatures surnaturelles ? Je trouvais cela original de croiser une créature marine dans un roman, je n'avais jamais lu d'histoire avec des Shellycoats avant ; mais lorsque les vampires, centaures, elfes, etc. sont arrivés, j'ai trouvé que c'était « trop ».
J'ai quand même passé un bon moment, le roman se lit bien, l'ambiance écossaise m'a beaucoup plu. Malheureusement, l'histoire trop prévisible et la fin grotesque font que je ne lirai pas la suite.

Ma chronique: Commençons par un rapide résumé.
Ce livre, c'est donc l'histoire d'une jeune fille de dix-sept ans, Emma, qui suite à la disparition de sa mère se voit confiée à la garde de son oncle. Ainsi, elle quitte les États-Unis pour s'établir chez ce dernier, en Écosse. Elle y rencontre le cercle d'amis de ses cousins/cousines, et parmi eux se trouve Calum, un jeune homme bien énigmatique et au comportement très... perturbant.
Tantôt avenant, tantôt distant, Emma ne sait jamais à quoi s'en tenir avec lui. Pourtant, la jeune fille est irrémédiablement attirée vers lui. Ce qu'elle ignore, c'est que plus elle s'en rapproche, plus elle met sa vie en danger.
Ainsi, Emma découvrira que ce qu'on dit est vrai, que les légendes prennent bien source à partir de faits plus ou moins réels. Parviendra-t-elle à rester en vie tout en donnant cours à son amour sans borne pour Calum?

Ce que j'en ai pensé à présent.
Globalement, ce fut une très bonne lecture. le style de l'auteur est fluide, ses personnages attachants et son choix de narration à la première personne ont su totalement me happer, m'immergeant totalement à l'intérieur d'Emma.
L'intrigue, sur fond de romance adolescente (donc soft), nous plonge au coeur des mythes écossais, dans un univers fantastique où apparaîtront différentes créatures. Les révélations sont justement dosées tout au long du récit, nous frustrant juste ce qu'il faut, avant de nous soulager rapidement à l'aide d'un secret s'éclaircissant.
Si je devais évoquer un léger bémol (léger, car justifié par certaines circonstances) ça serait le souffle tantôt chaud, tantôt froid qui anime Calum. Par moment ses revirements étaient agaçants.

Niveau personnage, rien à dire réellement.
Bon nombre d'entre eux ont des secrets (quelquefois douloureux) que le silence n'aide pas.

(La suite au bout du lien :D)
Lien : http://www.tahichaschronicle..

J'avoue que le choix de ce livre a été purement superficiel: j'ai littéralement craqué sur la sublime couverture... Quand en plus ce roman promet une immersion en Ecosse, il ne m'en faut pas plus...

Après le décès de sa mère, Emma, dix-sept ans, quitte les États-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste sur la petite île de Skye en Écosse. Là-bas, elle rencontre Calum, un étrange jeune homme. Tour à tour prévenant et glacial, il semble cacher un secret inavouable. Ce que l'adolescente ignore, c'est qu'en se rapprochant de lui elle les met tous les deux en danger de mort.
Emma découvrira que les légendes des Highlands sont plus réelles et dangereuses qu'elle ne l'aurait imaginé. Et qu'avec Calum ils sont peut-être le dernier espoir de deux mondes que tout oppose...

Attirée par la sublime couverture, je me suis procuré ce livre en étant persuadée qu'il s'agissait d'un one shot. J'aurais dû me renseigner avant, car cela m'aurait permis d'éviter une désillusion de plus, déjà quant au fait qu'il s'agit d'une trilogie, mais aussi quant au contenu. Je n'avais pas lu le résumé, j'aurais dû!

La mère d'Emma est retrouvée morte, noyée au volant de sa voiture. Bizarre, car celle-ci souffrait d'une aquaphobie sévère. Emma, qui n'a aucune famille aux Etats-Unis, se retrouve donc en route pour l'Ecosse et l'île de Skye, qui a vu grandir sa mère.
Une fois là-bas, elle s'intègre plutôt bien à sa nouvelle famille, choyée par un oncle, une tante et trois cousins et cousines qui aimeraient effacer sa tristesse et sa douleur. Mais c'est également l'occasion de faire la connaissance de Calum, jeune homme étrange et fascinant, qui ne laisse pas Emma indifférente...

Bien. Je mentirais si je disais ne pas avoir passé un moment agréable avec ce livre. Seulement voilà, il n'y a pas grand chose d'autre. Quand je vois que certaines s'extasiaient au sujet des paysages verdoyants d'Ecosse, je me disais que j'avais fait le bon choix. Bah déjà là, première frustration: j'en attendais tellement plus! J'attendais des collines, les brumes des Highlands, des vallées pleines de mystères, une île battue par les vents... Bref, j'attendais des descriptions de paysages à couper le souffle, mais je n'y ai pas vraiment eu droit.

De même, l'auteur s'intéresse à une mythologie qu'on ne rencontre pas souvent dans ce type de livres, mais j'ai trouvé ça plutôt brouillon: dommage! Par contre, avoir mélangé tout ça à des vampires et autres, humm... Je reste dubitative sur ce coup!

Par contre, on m'a offert, et je n'en demandais pas tant, les habituels clichés de ce type de romans, à savoir: une héroïne dont la vie bascule suite à un évènement tragique, qui change de ville/pays (voire même de continent ici), qui s'adapte ma foi pas trop mal, et qui bien sûr fait la connaissance DU garçon dont toutes les filles sont amoureuses, j'ai nommé Calum. Il est évidemment beau comme pas permis, mystérieux, il souffle le chaud et le froid, laissant Emma totalement chamboulée et perdue quant à ses intentions. Ca ne vous rappelle rien?

Et, bien sûr, Calum et Emma sont tous les deux ennemis: lui vient du peuple des Shellycoats, des créatures aquatiques, belles mais dangereuses. Emma leur est évidemment liée, mais je ne vous dirai pas de quelle manière! ;)
Du coup, ils représentent chacun l'ultime espoir de réconcilier Shellycoats et humains. Ces derniers détruisent petit à petit l'habitat des créatures marines, via la pollution entres autres, résultat l'entente n'est pas des plus cordiales...

J'ai vraiment l'impression de ne vous parler que des côtés négatifs de cette lecture, pourtant le style est fluide (normal pour un roman jeunesse), et c'est tout de même un bon roman d'initiation. Emma connaît ses premiers émois amoureux, ses premiers baisers, mais aussi ses premiers interdits, puisque Calum et elle ne sont pas censés se fréquenter.

Le problème, c'est que j'ai l'impression qu'il ne s'agit là que d'un énième copier-coller, on change juste les prénoms des personnages, leur nationalité, et voilà. Je rêve de voir une héroïne différente, qui ne se transforme pas en guimauve dès qu'elle croise le regard du beau mec de service, qui s'intéresse bien évidemment à elle alors qu'elle n'a rien de particulier comparé aux autres filles.

Vous l'aurez donc compris, la suite ce sera sans moi!
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J'ai beaucoup apprécié ce livre malgré les a priori que je m'étais fait au niveau "Phénomène venu d'Allemagne" (oui oui, je sais, c'est mal, mais quand on voit leurs feuilletons de l'après-midi, ça fait peur).

Finalement je suis rentrée dans l'histoire tout de suite, alors que d'habitude il me faut environ une cinquantaine de pages. Emportée par l'histoire des légendes écossaises, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.
Mon bémol se situe sur la relation entre Emma et Calum, je pense qu'il manque quelque chose au moment où ils daignent se mettre vraiment ensemble, cela parait trop facile.
En dehors de ça, tout est parfait, j'attends la suite !