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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La 4e de couverture, le bandeau "merveilles du Japon" et la note moyenne sur Babelio sont les 3 critères qui m'ont poussée à lire ce roman.

Mary a à peine 20 ans quand elle quitte son Ecosse natale pour retrouver en Chine Richard qu'elle doit épouser. Nous sommes en 1903. Pékin se remet de la révolte des Boxers et la guerre russo-japonaise est toujours là. Richard est attaché militaire. Il a tout juste le temps de faire une fille à Mary avant de repartir au plus près des combats. C'est alors d'un autre militaire que Mary tombe amoureuse : l'officier japonais Kentaro. Il lui fait un fils avant de repartir se battre. Ayant fait tomber le déshonneur sur sa famille et celle de Richard, Mary fuit la Chine et s'installe au Japon sous la protection de son amant, homme marié, père de famille, et membre de la haute société japonaise. Pendant 40 ans Mary va relater sa vie, ses amours, dans un journal et dans les lettres qu'elle adresse à sa mère ou à son amie américaine.

Au-delà de l'histoire romantique et un brin mélodramatique il y a dans cet épais roman la description de deux pays au tournant du siècle : la Chine d'après la révolte des Boxers (instrumentalisée par l'impératrice contre les colons) et la montée du Japon nationaliste. Dans ses longues lettres ou dans son journal Mary est le témoin de ces sociétés qui basculent dans un siècle nouveau. Ce sont ces passages où Mary parle de l'évolution, tant économique que politique, sociale ou technologique, qui ont été les plus intéressants pour moi. C'est la Chine de la fin d'une dynastie vue par un jeune écossaise romantique, éloignée de la vraie vie chinoise tant qu'elle est protégée par l'ambiance des légations étrangères, malgré sa jeunesse, sa relative naïveté et sa curiosité qui dérangent. C'est aussi la montée du nationalisme au Japon qui finira par la chasser de ses terres après 30 ans d'une vie de femme d'affaires accomplie.

Si ce roman historique est très fouillé et documenté, riche de détails sur la société tant en Chine qu'au Japon, c'est aussi une histoire d'amour malheureuse. L'écriture est tout en retenue, comme la pudeur, comme la pudeur de la bourgeoisie britannique ou comme la culture asiatique et plus particulièrement japonaise. Mais (car il y a un "mais", le volet romantique qui m'a intéressée au départ à finit par me laisser indifférente. le destin de Mary est assez télégraphié (deux fois séduite par des militaires, deux fois abandonnée, deux fois mère maudite). Cette pudeur est si présente que même dans son journal elle laisse finalement peu exprimer son ressenti profond. Je m'attendais à ce que ce personnage qui montre tant de force à s'adapter à des sociétés qui lui sont hostiles soit plus féroce lorsqu'il s'agit de se battre pour ses enfants, et notamment pour son fils. Car derrière la jeune femme qui se place en victime de la morale britannique, chinoise et japonaise il y a quand même une femme battante qui arrive à se construire une petite carrière de femme d'affaire dans une société qui laisse peu de place à la femme hors de son foyer. du coup les 150 dernières pages m'ont paru très longues.

Au final, c'est d'abord l'aspect historique qui me restera de ce livre qui se lit néanmoins assez facilement grâce à une écriture fluide.
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Un livre tout simplement merveilleux, on suit le quotidien de cette jeune femme a travers son journal intime et des lettres écrites a sa mère. Ce petit bout de femme a quitté son écosse natale pour la chine pour se marier et nous sommes transporté au début du XX ème siècle avec ses codes de bonnes tenues et ses non dits qu'elle nous dévoile uniquement a nous lecteurs.
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Ce roman est à ajouter aux pages d'histoires de destins de femmes. Mary , de son Ecosse natale, embarque au tout début du XXème siècle sur un bateau qui va la conduire vers la Chine, où l'attend l'homme auquel elle est promise. Elle a vingt ans, et beaucoup d'illusions. Elle est femme, étrangère, et a beaucoup à apprendre mais les déceptions se succèdent, les drames aussi, puisqu'on lui retirera ses deux enfants, au motif qu'elle ne se plie pas aux convenances. Très belle écriture, sous forme de lettres et de pages de journal intime. Un peu dense et long à mon goût
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La lecture de ce livre m'a tenté parce que c'est l'histoire d'une jeune femme Mary Mackenzie qui a vingt ans, quitte sa maman et son Ecosse natale pour se marier avec un militaire britannique résidant en Chine. Elle est naïve, ne connait personne dans le pays et ne parle pas la langue. Très vite le mari Richard la quitte pour le front. Il a eu le temps de lui faire un enfant, Jane. Mary habite une grande maison avec des domestiques, qui s'occupe également de l'enfant. En l'absence de Richard, Mary connait un moment d'égarement, elle couche avec Kentano un nippon, comte et colonel et celui-ci la quitte pour assumer ses fonctions militaires, alors que le Japon occupe la Corée. Mary, ayant trompé Richard, est mis au ban des infréquentables, elle perd même le contact avec sa mère qui désapprouve sa façon d'agir.

Armand et Marie sont des amis français de Mary. Cette dernière n'a pas de chance car ce couple ami devra la quitter, lui étant nommé Ambassadeur à Washington. Ils resteront en correspondance ce qui permettra à Mary d'avoir un soutient dans ces grosses épreuves répétitives. Mais nouvelle malchance pour Mary, elle apprend que son amie Marie est décédée.

La fille de Mary lui est enlevée. Elle va s'en allé au Japon sous la protection de son amant nippon, Kentaro, de qui elle attend un enfant. Elle va s'occuper de son garçon Tomo. Elle ne sait faire que ça ne connaissant ni la langue ni personne de son pays d'adoption. Kentano absent de sa vie fait une courte apparition chez Mary, joue avec l'enfant et prend à l'insu de la mère toutes les dispositions avec le personnel de maison pour que l'enfant soit enlevé. Il veut en faire, avec le temps, un haut gradé dans l'armée nipponne. En attendant, l'enfant est confié à une mère d'adoptive. Nouvelle grosse épreuve pour Mary qui ne dispose d'aucun moyen pour retrouver son fils Tomo.

Heureusement Mary se fait une nouvelle amie, la baronne Aiko, une nippone qui s'habille à l'occidentale. C'est une personne qui a beaucoup de relations et est très influente. Sans mari, sans enfants au japon, ou Mary rentre en Ecosse, mais elle ne peut payer l'entièreté du voyage donc il tombe sous le sens qu'elle doit apprendre le japonais et gagner sa vie. Elle est engagée avec l'appui de son amie Aiko dans une entreprise de vêtements où avec le temps elle gravite les échelons pour en arriver à investir son capital et créer sa propre entreprise. le courage de cette femme est exemplaire.

Mary s'était jurée de ne pas quitter le japon et pourtant …

L'auteur, Oswald Wynd nait au Japon où il vit environ vingt ans, Son père est écossais. C'est dire qu'il connait bien à la fois le Japon et l'Ecosse.

L'histoire se déroule de 1903 jusqu'aux années de seconde guerre mondiale peu après l'attaque de Pearl Harbour. Elle nous est contée par le journal personnel de Mary et ses nombreuses correspondances.

L'auteur a beau être un homme, j'ai trouvé l'écriture très féminine. J'ai cherché à comprendre pourquoi le livre portait le titre une odeur de gingembre, mais pour moi, il n'y a pas de réponse claire. Mary avait dans son jardin un arbre aux feuilles pointues qui rougissent à l'automne et qui froissée entre les mains dégagent une odeur de gingembre. Cet arbre est étranger, elle y tenait beaucoup et suite à un cataclysme cette arbre avait disparu et repris vigueur au départ d'une petite pousse.

Je referme la boucle de cette chronique en disant que « l'héroïne » a pu à force de volonté prendre le dessus sur ses épreuves et c'est le genre d'histoire que j'aime lire.

Un bémol, trop long, trop de détails qui m'a donné à deux reprises l'envie d'abandonné la lecture, ce que je n'ai pas fait et qui m'a permis de tomber sur certains rebondissements qui ont apporté un nouvel intérêt sur l'ensemble.

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J'ai bien aimé ce livre.
J'ai aimé le style narratif, sous forme d'un journal intime.
C'est le récit de voyage d'une jeune anglaise au début du 20eme siècle, qui part rejoindre son futur époux (anglais lui aussi) en Chine. le personnage évolue tout au long du roman. On découvre aussi les conditions de voyage en cette période !
Il y'a beaucoup de références historiques et j'ai découvert plus en profondeur l'histoire de la Chine à cette époque.
La condition et la place de la femme dans la société est également un thème abordé qui m'a plu.
C'est un récit dépaysant, que je vous conseil vivement !
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C'est une belle histoire romanesque entre la Chine et le Japon. Mary Macenzie nous entraine dans sa vie d'aventurière et sa conquête de la liberté féminime. C'était pas facile d'être une femme au début du 19ième siècle mais grâce à son courage elle va surmonter les obstacles malgré tous les coups durs de sa vie. Un bon livre pour les vacances.
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En 1903, une jeune irlandaise de 20 ans va rejoindre son fiancé en Chine. Bientôt mère d'une petite fille, elle a un amant japonais dont elle attend un enfant. "Répudiée", sa petite fille lui est retirée et elle part au Japon ou son destin sera mouvementé. Ecrit sous forme de journal intime et de courriers, c'est un roman historique captivant où l'on apprend beaucoup, sur le protocole britannique, les légations européennes, russes et japonaises en Chine, les préséances diplomatiques, les évènements mondiaux des deux guerres vus du Japon..... passionnant et enrichissant
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La quatrième de couverture nous apprend, entre autres, que ce récit est inspiré de faits réels. Je veux bien le croire, car le premier compliment que je ferai touche au réalisme du roman. À plusieurs reprises, je me suis surprise à espérer quelques événements qui auraient paru invraisemblables, mais auraient adouci la peine de Mary. Pourtant, il est peut-être mieux qu'ils n'aient pas eu lieu, mais que l'ensemble du livre soit réaliste et cohérent.

C'est la vie d'une femme qui est racontée ici. Une femme qui, dès qu'elle quitte ses parents, commence à changer. Elle perçoit très vite que sa mère a un esprit étriqué.
Mary ne fait pas toujours les bons choix. Elle le dit elle-même. C'est parce qu'elle choisira la facilité qu'elle souffrira mille maux avant de se résigner à ce qu'elle ne peut changer, et de tenter de prendre les bons côtés de l'existence. C'est un personnage fort, blessé, mais jamais amer.
[...]
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Une odeur de gingembre est un beau roman. Une intrigue passionnante accompagnée d'une héroïne atypique.

Malgré cela, le roman met du temps à se lancer, beaucoup de temps. Les premiers événements s'enchaînent sans réel intérêts. Puis l'héroïne se révèle et l'intrigue gagne en profondeur.
Par la suite, l'excitation nous gagne, tandis que les événements s'enchaînent d'autant plus vite. Certainement trop à mon goût...
Les mois et les années s'écoulent à chaque pages, ne nous laissant pas le temps d'apprécier et d'en apprendre plus sur le moment présent.

Bref, Une odeur de gingembre est un bon bouquin malgré le manque de dialogues et l'absence de détails dans les relations et les événements. Tout ceci certainement due, une nouvelle fois, au rythme trop élevé du récit.
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L'histoire est assez simple au départ, un mariage entre une écossaise et un anglais qui est militaire et vit en Chine. Nous traversons le livre au travers des paysages de l'Asie et des sentiments de Mary. A travers ses amours et passions, ses déboires mais aussi son courage et sa force. C'est une belle histoire mais un peu longue pour moi.
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