AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 344 notes
5
23 avis
4
33 avis
3
12 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Takako est l'héroïne de ce livre, une jeune femme de 25 ans qui, à la suite d'une trahison amoureuse, sombre dans la dépression et quitte son travail, s'enfermant dans son appartement et dormant tout le temps. Voulant la sortir de cet état, Satoru, son oncle excentrique, lui propose d'emménager avec lui, dans une petite pièce au-dessus de sa librairie, la librairie Morisaki. C'est ainsi que commence le voyage de guérison de Takako, dans un quartier plein de librairies et de magasins d'antiquités et que nous découvrons également l'histoire de la vie de l'oncle Satoru et de sa femme, Momoko.

Le livre est dépourvu de réelle trame ou de rebondissements passionnants, c'est juste une tranche de la vie d'une jeune femme qui découvre à travers les livres comment faire le deuil d'une relation et de retomber amoureuse.
Bien qu'il y ait aussi des moments pleins de mélancolie et de nostalgie, typiques des textes d'auteurs japonais, ce livre a été pour moi un vrai bonheur ! J'ai beaucoup aimé les personnages qui étaient si divers que je pouvais facilement m'attacher a eux. J'ai aussi beaucoup aimé la description du quartier ou tout le monde se connait, prends un verre ensemble, et arpente les magasins de livres pour dénicher sa prochaine lecture. C'est tellement différent du Japon que l'on voit dans les médias, avec des villes énormes comme Tokyo qui ne dorment jamais. Au fil de ma lecture, j'avais vraiment l'impression d'être dans ce petit quartier, de sentir l'odeur qui flotte dans la librairie. Tout est vraiment bien décrit et puis j'ai noté plein de noms de livres et d'auteur que j'ai maintenant envie de découvrir.

Le livre est simple, mais traite de thèmes tels que la dépression, l'amitié, la famille et comment tomber amoureux des livres à tout âge. L'histoire n'est qu'un exemple mignon de la façon dont vous pouvez changer votre point de vue sur la vie et surmonter les difficultés si vous vous entourez des bonnes personnes. Finalement, mon seul bémol c'est l'histoire de Momoko qui je trouve n'apporte pas grand-chose au roman a part sa part de drame. Takako, aurait pu s'en sortir, grâce a son oncle et ses amis du café.

Un tome deux est disponible dans certaines langues, j'espère qu'il sera traduit en anglais ou français car j'ai très envie de retrouver Takako.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          280
J'ai eu la chance grâce à mon travail de découvrir le Japon et j'ai adoré ce pays et ses habitants, ce qui m'a conduit vers ses écrivains. Peu encore lus (un amour particulier pour Haruki Murakami), mais à chaque fois la douce musicalité, la simplicité de leur phrasé, la complexité de leurs pensées, leur poésie m'a touché. C'est encore le cas ici, avec ce premier roman doux, feutré, secret que je ne veux pas vous dévoiler: il faut plonger dedans, s'en imprégner. A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          210
Les livres avec le mot « librairie » ont le vent en poupe, et je reconnais que c'est l'objet-livre qui m'a séduite, plus que le sujet du livre. Je crois d'ailleurs que j'ai acheté le roman sans même lire le résumé, et que j'ai commencé à le lire en me disant : « bon, de quoi parle-t-il ? »
Pour moi, ce roman comporte deux parties, parce qu'il comporte un coup de théâtre au beau milieu du récit. Certains trouveront peut-être le terme un peu fort, mais alors que Takako semble enfin apaisée, prête à reprendre sa vie en main, un événement vient modifier drastiquement la vie de la librairie.
Mais revenons au début du récit. Takako est une jeune fille des plus ordinaires, presque transparentes. Elle est fille unique, elle n'est pas très proche de ses parents. Elle exerce un métier, oui, mais il n'est pas un métier-passion. Elle est amoureuse d'un collègue de travail, ils sortent ensemble depuis un an. Seulement, lui vit avec une autre, et lui annonce qu'il se mariera en juin de l'année prochaine. Cynique, il lui dit pourtant qu'ils pourront continuer à se voir, et pas en tout bien tout honneur. Comme souvent dans les romans, quand une jeune femme est victime d'une relation toxique, c'est elle qui quitte les lieux, la « zone de conflit » et l'homme poursuit sa vie. Takako démissionne, quitte son logement. Elle est incapable de réagir, et même si le mot n'est pas prononcé, elle est en pleine dépression. Son oncle, qui l'appelle « par hasard » (en fait, Takako se doute bien que ce sont ses parents qui lui ont suggéré cet appel) et la convie à venir habiter et travailler avec lui dans la librairie familiale.
Ce qui a fait pour moi l'intérêt de ce roman est de nous montrer tout un pan de la littérature japonaise, et le rôle des bouquinistes, qui se spécialisent dans un domaine particulier (Satoru est spécialisé dans la littérature japonaise contemporaine). Il nous montre que gagner sa vie en exerçant ce métier n'est pas simple, même s'il fait bon vivre dans ce quartier, même s'il y a des habitués qui achètent régulièrement des livres, et tant pis si leur femme proteste, si elle menace de tout jeter, ce n'est qu'un moment à passer au retour de la maison. Takako vit au milieu des livres, découvre les livres, elle qui n'a jamais vraiment fait attention à la lecture, et s'ouvre un peu plus aux autres, fait des rencontres dans ce quartier de Jinbôchô, vit quelques déceptions aussi.
La seconde partie du récit aborde des thèmes plus graves, comme si Takako, finalement, avait vécu toutes ces années en étant préservée. Cela ne l'empêche pas d'éprouver de l'empathie pour les personnes qui souffrent, et d'autres sentiments aussi, parce qu'il n'est jamais facile d'être dépositaire des secrets d'autrui.
La librairie Morisaki est un roman tendre, plus grave qu'il n'y paraît.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          180
Pour les amoureux des livres, quoi de mieux que de séjourner dans le quartier Jinbôchô, celui des bouquinistes de Tokyo ?
On y accompagne Takako, contrainte de vivre dans la librairie familiale tenue par Satoru, son oncle, qu'elle fuit depuis plusieurs années.
Non lectrice, c'est pourtant grâce aux livres et à cet homme qu'elle va retrouver le goût de vivre.
Un roman frais et charmant, découpé en deux grands volets.
Le livre regorge de titres et écrivains japonais dont on a envie de noter les références pour allonger notre PAL.
J'ai adoré !
Commenter  J’apprécie          130
En lisant La librairie Morisaki je me suis facilement retrouvée en Takako, j'ai parfaitement compris ses sentiments et ce qu'elle éprouvait cependant l'histoire ne se résume pas à une rupture amoureuse douloureuse, c'est aussi la renaissance d'une personne car au fil des pages on voit Takako reprendre sa vie en main et avancer progressivement. On voit la vie et ses aléas, ses hauts et ses bas.
De même pour Satoru, qui passe pour quelqu'un d'étrange, on découvre peu à peu son histoire et la relation complexe qui le lie à sa femme, Momoko.
Les personnages principaux se dévoilent progressivement sans que l'on connaisse tout d'eux mais ce que l'on en sait permet de mieux comprendre leurs façons d'agir. Les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux sont eux aussi suffisamment décrits sans aller dans le détail pour comprendre qui ils sont et comment ils évoluent car bien que secondaires ils font partie intégrante du récit.


Autour de cette histoire, l'univers du livre prend toute sa place avec la librairie Morisaki et le lien avec la lecture car Takako, notre héroïne, n'est pas une lectrice mais en venant vivre dans la librairie et au contact des livres qui l'entoure elle découvre la littérature et le pouvoir des mots sur ceux qui les lisent.
C'est aussi l'atmosphère du quartier de Jinbôchô, le plus grand quartier des libraires au monde qui donne une sensation chaleureuse à ce roman. J'ai beaucoup aimé accompagner Takako dans ses balades au sein de ce quartier méconnu de Tokyo qui donne pour tant envie, j'ai aimé ce petit café convivial et réconfortant qui devient presque une petite famille.
Le passage en compagnie de Takako et Momoko lors de la sortie dans la campagne environnante de Tokyo a permis de mieux comprendre certaines actions tout en profitant de paysages enchanteurs qui donnent une impression d'apaisement que je lie aussi à certains lieux au Japon.


En lisant ma chronique, vous aurez surement compris que j'ai eu un coup de coeur pour ce joli petit roman. En le parcourant, un sentiment d'apaisement et de nostalgie m'a envahi et c'est avec un pincement au coeur que j'ai tourné la dernière page.
Plus qu'une histoire d'amour malheureuse c'est un hymne à la lecture et à ce qu'elle peut nous apporter !
La librairie Morisaki est une très belle lecture, un petit bonbon plein de douceur. Un grand merci à la traductrice qui a si bien su retranscrire les émotions présentes dans ce roman ce qui n'est pas toujours chose aisée.
Un coup de coeur pour ce roman !
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          70
Belle découverte !
Premier roman de Satoshi Yagisawa, ce roman a pour moi été synonyme d'une pause dans mon quotidien effréné. Très calme, tout en simplicité, il met les moments simples de bonheur de chaque jour en valeur. Tous ces moments que je je vois plus en fait .
Merci
Commenter  J’apprécie          70
Dans ce roman nous faisons donc la connaissance de Takako, une jeune femme de 25 ans, brisée par l'homme qu'elle aimait. Suite aux révélations de celui-ci, elle décide de démissionner et fini par s'enfermer chez elle et à se refugier dans le sommeil. Inquiet et voulant l'aider, son oncle Satoru va lui proposer de venir l'aider dans sa librairie et d'y vivre le temps de se remettre. C'est finalement au milieu des livres et en parti grâce à eux qu'elle va enfin revivre et trouver un sens à sa vie tout en découvrant son oncle Satoru et sa femme Momoko sous un tout nouveau jour.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Takako qui est une jeune femme à laquelle il est facile de s'identifier. Pleine de bonté et d'innocence, elle est extrêmement touchante mais aussi aussi bienveillante tout en aillant du caractère et des idées bien arrêtés. J'ai beaucoup aimé la découvrir et la voir évoluer tout au long du roman. Satoru quant à lui, est un homme qui m'a touché. Sous des dehors un peu excentrique c'est en fait un homme foncièrement bon et résilient qui a le coeur sur la main et un amour certain pour sa librairie et les livres. J'ai adoré sa combativité, sa façon de se battre et de ne jamais renoncer pour sauver sa librairie mais son côté fragile et peu sûr de lui dans sa vie personnelle m'ont beaucoup émue. Momoko est celle qui m'a le plus intrigué dans ce roman et si je n'avais pas beaucoup d'estime pour elle au départ, j'ai vite aimé ce petit bout de femme plein d'énergie et c'est surtout une femme très forte que j'ai aimé suivre et voir se dévoiler.

La plume de l'auteure est à la fois belle et douce, les pages se tournent toutes seule et nous emporte dans une bulle de douceur. On aborde différents thème tels que la dépression, la famille, l'amour et l'amitié avec beaucoup de justesse et de douceur. Alors non, il n'y a pas de grande romance dans ce roman ni une ribambelle d'action et de rebondissement mais juste une tranche de vie d'une jeune femme qui pourrait être n'importe laquelle d'entre nous et qui tente de se relever après les coups bas de la vie. Ce roman vous enveloppe dans un cocon de douceur et de tendresse qui touche et bouleverse à la fois mais qui réconforte également. Au cours de ma lecture j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur nous as décrit la ville de Tokyo et ce petit quartier où se déroule le roman, rempli de librairie, ces temples, ces jardins, ces couchers de soleils, comme si nous y étions. Il a réussi à me donner envie comme jamais de m'y rendre et d'y flâner.

Pour conclure, j'ai passé un excellement moment de lecture avec ce roman qui fait du bien au moral et qui est une véritable petite pépite. Je ne peux que vous recommander cette bulle de douceur et d'entamer avec Takako ce voyage vers la reconstruction et l'apaisement.
Commenter  J’apprécie          60
Aujourd'hui je vous parle de la Librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa, un roman que j'ai lu en une seule journée !!
Tous les marqueurs de la littérature japonaise y sont : un roman tranche de vie empli de douceur, de poésie, de délicatesse, des personnages attachants un brin excentriques qui rayonnent d'une sagesse qui leur est propre…

Grâce à une plume unique et à une bienveillance certaine, l'auteur parvient à nous couper du monde, à nous amener dans une bulle, un cocon, à créer une telle ambiance de sérénité qu'il est impossible de lâcher ce livre.

Satoshi Yagisawa nous décrit avec une limpidité,une délicatesse incroyable des petits moments simples comme

déambuler entre les rayons de la librairie, s'y choisir un livre ( qu'on dévorera en une nuit), déguster une boisson chaude au café du coin, les amoureux du livres y trouveront leur compte à coup sûr !

Les relations entre les personnages sont à la fois touchantes, fortes, émouvantes, surtout celle de Satoru et sa nièce Takako, la tata que je suis à même verser sa petite larme.

La librairie Morisaki, une librairie qu'on aimerait tous trouver sur notre chemin….
Lien : https://www.etsionparlaitlec..
Commenter  J’apprécie          51
Ce livre est un délice pour les amateurs de livres et de pays du soleil levant .

"Les jours passés à la librairie Morisaki resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Puisque c'est là-bas que j'ai commencé à vivre, à vivre réellement. Sans cette parenthèse, ma vie aurait été bien moins colorée, bien plus monotone, bien plus triste. Un lieu précieux, inoubliable. Voilà ce qu'est la librairie Morisaki à mes yeux."

Takako en pleine rupture , va se reposer et reprendre le goût à la vie auprès de son oncle Saturo qui tient une librairie. Leur relation est magnifique.
Sans le savoir ,ils ont en commun un passage à vide ,qui s'associe à une dépression. Saturo a jadis repris le goût à la vie à la naissance de sa nièce et il va maintenant lui tendre la main et lui redonner un nouvel élan grâce à la lecture.
C'est émouvant pour nous lecteurs de voir comment elle va commencer à aimer la lecture et à trouver du réconfort .
Sur la fin du roman, un troisième personnage apparaît pour appuyer la vision de l'auteur de profiter de la vie et des siens .
Un très beau premier roman qui a été récompensé par le prix Chiyoda en 2008 et porté à l'écran.
Commenter  J’apprécie          50
Une écriture d'une grande simplicité, mais des émotions qui touchent le coeur.
Takako a le coeur brisé. La librairie de son oncle sera le lieu dans lequel elle va créer la chrysalide lui permettant de résilier. C'est joli. Les livres ont leur importance dans le chemin que notre héroïne fait vers elle et vers les autres. Ce livre parle avant tout de liens, ceux qui mal ficelés nous font du mal, mais surtout tout ceux qui, invisibles, nous relient aux autres et nous permettent de grandir avec un filet de protection. Satoru, l'oncle de Takako est un grand coeur, brisé lui aussi, qui transcende sa douleur par l'amour. C'est pour moi le message de ce livre, aimez, et la vie vous aimera.
Commenter  J’apprécie          30



Lecteurs (932) Voir plus



Quiz Voir plus

Les mangas adaptés en anime

"Attrapez-les tous", il s'agit du slogan de :

Bleach
Pokemon
One piece

10 questions
891 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , littérature japonaiseCréer un quiz sur ce livre

{* *}