AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 46 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Dernier tome de cette merveilleuse série. Yann a décidement le don du suspense jusqu'au bout. Avec les interrogations qui n'ont pas arrêté de trotter dans ma tête : Mais de quoi cette série parle ?

Ok, cela se passe pendant la première guerre mondiale, il s'agit de deux frères (Henri et Alphonse de Castillac) qui sont sur le front, l'un dans une unité de char, l'autre dans l'aviation. Mais qui est donc cette femme ? Qui est ce pilote à l'Edelweiss ? Un pilote allemand, d'accord. Mais.... Que veut il ? quel rôle joue t il ?

Pourquoi Henri ne veut il pas affronter, en duel, ce pilote allemand ?

Toutes les réponses dans ce tome 3 qui égrène un à un toutes les questions. Tout d'abord le portrait, troublant, de cette femme, nue, belle qui est au centre de l'histoire. Walburga est enfin dévoilé. L'Edelweiss est enfin dévoilé.
Quel dommage que cela soit terminé. On aurait presque eu envie que cela ne se termine pas tellement l'histoire est belle, envoutante et avec une fin superbe.
Commenter  J’apprécie          140
Le second volet de ce récit m'avait fait envisager une fin solide, mais les histoires de diseuses de bonne aventure, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. On se rend compte que le socle sur lequel repose cette histoire est franchement tiré par les cheveux. On tombe ici dans une banale histoire de prédestination dramatico-érotico-romantique, la guerre n'est plus qu'un prétexte. Les personnages avec leur peau trop lisse, le bouclettes au reflets métallisé, restent froid, sans aspérités, les caractères sont trop stéréotypés, les beaux dégradés du ciel ou des carlingues trop propres. Beaucoup de choses m'ont déplu, jusqu'aux rebondissements sans finesse. Je ne peux nier qu'il y a des qualités, la précision du graphisme, le rythme de l'intrigue avec ses surprises, mais rien de ce qui me fait vibrer quand je lis une BD. Ce troisième tome me fait presque regretté de l'avoir ouvert, j'aurais dû en rester là avec le tome 2.
Commenter  J’apprécie          120
Dernière année de combat pour les poilus et pilotes. Pour les deux frères impossible désormais de retrouver leur véritable identité.

Belle conclusion pour ce triptyque qui n'a commis aucune erreur dans son plan de vol. Dénouement inattendu et secret dévoilé font de ce tome, et de la série en général, une bonne BD bien ficellée.
Sur fond de la 1ere guerre mondiale et de combat aérien nous suivons deux frères jumeaux aussi semblables physiquement qu'ils sont dissemblables intérieurement. Comme toute histoire de jumeau il y a des interversions d'identité volontaire ou non, qui donne lieu à des secrets, des tragédies.
Dans ce dernier tome chaque acte va trouver son explication et sa conséquence.
Un beau final qui méritait bien la dextérité au crayon de Romain Hugault. Les planches sont simplement magnifique.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai commencé ma lecture de cette trilogie par le troisième tome par erreur. Et évidemment, j'avais eu un peu de mal à comprendre l'histoire. Jusqu'à ce que je me rende compte de mon erreur.
Donc j'ai repris la trilogie dans l'ordre, le tome 1 puis le tome 2 et enfin j'ai relu (rapidement) le tome 3 : Alors tout de suite, c'est beaucoup plus clair. Ce troisième tome donne une explication à toutes les pistes d'histoires ouvertes pendant les 2 premiers et donc il y est peut-être un peu moins question de la guerre.
D'ailleurs on est vite à la fin de la guerre, et on peut aussi profiter des festivités qui ont eu lieu à cette occasion, et la place laissée aux aviateurs.
Je suis toujours sous le charme des dessins, ces représentations de combats aériens, la couleur du ciel, des nuages... pfff... j'y étais.
Commenter  J’apprécie          50
L'excès des ailes

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Le scénariste Yann a fait sienne la devise Shadok en complexifiant -à mon avis à l'excès- cette histoire développée sur 3 tomes.
Ce dernier volume donne les explications nécessaires, mais encore une fois, en mélangeant les périodes, les personnages interprétés par des jumeaux...

J'ai du relire les 2 premiers albums pour arriver à suivre et au final, ce récit d'aviation retombe sur ses pieds, mais de justesse.

Heureusement que le dessin d'Hugault se révèle aussi impressionnant dès qu'il s'agit d'avions et de paysages (ses personnages eux, restent un peu figés).

Une série intéressante, mais qui aurait gagné je pense, à davantage de simplicité.
Commenter  J’apprécie          20
Ce troisième tome vient clore la trilogie sans altérer sa qualité. le dessin et la mise en couleur sont toujours aussi réussis. Les auteurs ont le sens du détail et de la reconstitution historique.

Le scénario est un peu complexe et il faut bien suivre les démêlés des deux frères, mais dans ce tome tout trouve une explication et les différentes prophéties se trouvent réalisées.

La fin est d'ailleurs pas mal menée du tout, même si elle peut nous paraître un peu rapide. Au delà des serments de sang et des magouilles, c'est finalement l'honneur et la bonté qui l'emportent sur le cynisme et la cruauté.

Cette fresque reste une très bonne lecture, notamment pour les passionnés d'aviation ou de la période de la première guerre mondiale, mais aussi pour les amateurs de BD tout court.
Commenter  J’apprécie          20
Ceux qui ont lu les deux premiers tomes connaissent la supercherie qui scelle définitivement l'avenir des frères jumeaux Alphonse et Henri Castillac. La situation est insoluble au grand dam d'Alphonse.
L'histoire ne peut aller toutefois à son terme qu'avec l'accomplissement des prédictions que la gitane Walburga avait fait aux deux frères, lorsqu'elle était employée comme modèle de peinture par leur père.
L'intrigue se dénoue, mais finalement ce tome est un peu moins prenant que les précédents. Reste quand même l'excellent dessin de Romain Hugault.
Commenter  J’apprécie          20
Ah en voilà un dénouement ! Quelle conclusion splendide pour ce triptyque. J'ai bien fait de le lire. Avec une fin comme on les aime. Qui finit bien mais pas trop bisounours non plus et avec les réponses à toutes nos questions.
Je conseille cette courte série même à ceux et celles qui n'aiment pas les histoires sur la guerre.
Commenter  J’apprécie          20
On démarre sur Walburga, dernière image entrevue dans le salon d'Henri. Chez Henri, c'est un tableau. Au début du tome, 9 ans auparavant, c'est une prisonnière d'Henri qu'Alphonse délivre. Soupçonnée d'avoir volé les bijoux de la mère des jumeaux, Walburga est une tzigane, elle lit dans les lignes de la main. Alphonse mourra noyé, sauf si une femme lui sauve la vie.

On revient en 1918. Henri est à l'hospice avec une balafre gigantesque. Tout le monde pense qu'il est Alphonse. On met les deux pieds dans le drame shakespearien, dans la tragédie grecque. On sent bien que le ciel bleu va se teinter de rouge, que les choses vont prendre une vilaine tournure. Les lecteurs qui ont pensé lire une BD sur l'aviation en seront fortement marri, je peux le comprendre. On a l'impression que Yann et Hugault changent de cap en cour de récit...

Pourtant, Alphonse, quant à lui, kiffe sa race… pris pour Henri, il a droit de voler et en profite. Mais il est confronté à un choix cruel : admettre François, le jeune frère de Valentine, sauvé de la noyade au Pont de l'Alma (cf. épisodes précédents).

Yann multiplie les flashbacks. le Pont de l'Alma où Henri pousse Alphonse dans les bras de Valentine en changeant encore de rôle, l'atelier de peintre du père des jumeaux où ils rencontrent Walburga qui pose nue… et la boucle est bouclée. Ou presque.

Erik, le pilote à l'Edelweiss, fixe ultime rendez-vous à celui qu'il prend pour Henri. Alphonse est obligé d'y aller, à 6000 mètres d'altitude. Un seul survivra.

Henri défiguré et obligé d'endosser le rôle de son frère… Alphonse que tout le monde prend pour Henri et que Walburga qui l'a retrouvé s'apprête à assassiner…

Yann fait monter la pression sur le lecteur, Hugault aux dessins régale le lecteur de pirouettes et de duels aériens, tout autant que de courbes amples et pleines de la tzigane.

Une très agréable trilogie menée par un efficace duo d'auteurs.
Commenter  J’apprécie          10
Un troisième tome magistrale qui conclut parfaitement la série. Alors effectivement, les deux premiers tomes étaient frustrant car Yann nous proposait un scénario alambiqué avec ces jumeaux dont on perdait le fil de leur vie. Et finalement ce troisième tome éclaircit tout et nous donne une lecture toute nouvelle aux différentes scènes que l'on a vu auparavant : la scène de la chute de l'enfant dans la scène, la lâcheté d'Henri, le lien avec l'infirmière allemande… bref, c'est un scénario bien ficelé mais qui aurait mérité soit qu'élues réponses avant ce troisième tome finale, soit il faut une lecture en continue des 3 tomes pour mieux apprécier l'histoire développée.
En tout cas ce duo d'auteur est excellent avec des bons scénarios de la part de Yann et des illustrations magnifiques d'avions pour Hugault.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (88) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5239 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}