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Yokomizo Seishi (1902-1981) est au Japon l'un des grands auteurs de romans policiers classiques à énigme. Son détective Kôsuké Kindaishi est très célèbre.
Nous sommes en août 1955, Kôsuke Kindaishi va prendre des vacances bien méritées à Onikobe, un village à la montagne. Il prend ses quartiers à l'auberge thermale de la Tortue, un peu à l'écart du village. Il n'a pas choisi ce lieu par hasard mais sur la recommandation de son ami, le commissaire Isogawa. Vingt-trois ans auparavant, un meurtre non élucidé a été commis dans ce village. Kindaishi s'intéresse au meurtre en discutant avec les gens du patelin. Mais bientôt, le chef du village, disparaît subitement. Et puis surviennent deux nouveaux meurtres horribles. Les vieilles querelles ressurgissent, les rivalités claniques. Et puis il y a cette ritournelle faussement innocente autrefois chantée par les fillettes jouant à la balle qu'une petite vieille prend plaisir à chanter. Trois moineaux y content le sort funeste réservé à trois belles filles séduites et renvoyées ( tuées) après usage par l'intendant du shogun.

C'est un roman très plaisant à lire grâce à des dialogues vivants, une construction maîtrisée et le charme inquiétant de cette ritournelle. On ne s'ennuie pas du tout mais je vous encourage à noter les noms des personnages et leurs relations de parenté pour ne pas vous perdre. L'intérêt du roman réside aussi dans la description des moeurs et coutumes locales d'un bled japonais des années 50 en pleine transition. Si l'on met de côté les rituels locaux très intéressants, on retrouve étrangement le charme discret de nos campagnes d'autrefois. Son cortège de rumeurs, de rancoeurs, de mesquineries, de jalousies recuites ; le drame des filles mères, la peur du qu'en dira-t-on, les histoires de coq de village. Et puis aussi l'intrusion de la modernité à la campagne avec l'arrivée des starlettes et des imprésarios en bermudas colorés.
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Je viens de terminer ce policier japonais. Je ne suis pas une véritable fan de ce genre littéraire mais j'aime beaucoup cet auteur, notamment avec La hache, le koto et le chrysanthème.

C'est son troisième titre que je découvre et j'ai plutôt bien accroché alors que j'avais été déçue par la fin du Village aux huit tombes.
C'est l'histoire d'un village perdu au milieu de la montagne avec différentes familles qui y vivent. Elles ont toutes des liens les unes avec les autres, des rancoeurs et des secrets qu'on cache et qu'on découvre au fur et à mesure.
Si nous ne sommes pas des habitués de la littérature japonaise, il est très facile de se perdre dans les nombreux prénoms et les nombreux liens entre les protagonistes.
Il m'a fallu à plusieurs reprises me rappeler qui était l'enfant de qui...
Pour le coup, c'est le Game of thrones du policier japonais rire

Kindaichi est le détective de la série policière de Seishi Yokomizo qui a résolu l'affaire de la hache, le koto et le Chrysanthème. C'est le Hercule Poirot japonais.
Il est venu justement en vacances dans ce village où un crime a eu lieu 20 ans auparavant. Peu de temps après son arrivée, les crimes recommencent et le poussent à mener l'enquête.

L'enquête est bien menée et on doute à chaque seconde sur l'identité de l'assassin.
Et tout nous est dévoilé et expliqué à la fin, aux dernières pages du livre.
J'ai particulièrement aimé la dernière phrase de Kindaichi qui souligne bien un fait qui a toute son importance sur le crime réalisé 20 ans plus tôt :


Mais dont on aura pas clairement la réponse !

Je souligne aussi la traduction qui est vraiment bonne car je ressens à travers les tournures françaises le non-dit japonais, les silences qui veulent dire beaucoup.

Pour ma part, ça sera un 3.5 mais comme sur Babelio, ce n'est pas possible, je le descends à 3.
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Voilà un roman policier japonais qui fait passer un agréable moment. le lecteur retrouve un côté Dix petits nègres avec cette ritournelle qui sert de fil conducteur au crime... et au lecteur. En effet, les enquêteurs ne sont pas au courant contrairement au narrateur omniscient. J'ai apprécié cette lecture, je lirai peut-être d'autres ouvrages du même auteur, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Challenge ABC 2020/2021
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Akuma no temari uta
Traduction : Rose-Marie Makino-Fayolle

ISBN : 9782809709278

Yokomizo Seishi écrivait dans les années 1950 et l'action de "La Ritournelle du Démon" se déroule d'ailleurs en 1955. Contrairement à son tout aussi célèbre confrère, Matsumoto Seicho, son style est, en tous cas selon moi, beaucoup plus pittoresque, plus fantaisiste aussi, en dépit de quelques rappels dus à la première publication en feuilleton et le tic, parfois agaçant, par lequel il insiste sur les cheveux éternellement en bataille de son héros, le détective Kindaichi Kôsuke.

Celui-ci rêve souvent de partir en vacances, et c'est le cas une fois de plus ici. Mais il se laisse toujours plus ou moins avoir par quelqu'un qui lui demande un service ou même par la simple lecture personnelle d'un article relatant une vieille affaire non classée. Dans "La Ritournelle ...", c'est ce que son vieil ami, le commissaire Isogawa, lui conte sur ce qu'il nomme depuis plus de vingt ans "l'Affaire de 1932" qui va transformer des vacances en principe sereines, dans une vieille auberge accueillant les personnes désireuses de prendre les eaux à la source de la Tortue, près du village d'Onikobe, en une enquête véritablement haletante, où la tension va crescendo, et auréolée, qui plus est, comme il souvent de tradition dans les anciens policiers chinois et japonais, d'une auréole fantastique.

C'est en effet en 1932 que Aoike Genjirô, l'époux de Rika, l'aubergiste chez qui, justement, Kindaichi doit prendre pension pour ses vacances, a été assassiné par un escroc désormais en fuite, du nom de Onda Ikuzô. le corps, qui était tombé face à la cheminée, le visage en plein dans le feu, avait été identifié à l'époque par toute la famille du défunt et par le chef du village en personne. Et pourtant, le commissaire Isogawa n'a jamais pu oublier et se demande toujours si, malgré tout, il n'y a pas eu erreur et si ce n'est pas Genjirô qui, ayant eu le dessus sur Onda, a profité de tout ce désordre pour s'esquiver vers une vie nouvelle ... le pire, c'est que son épouse, Rika, se trouvait alors enceinte et que le choc fut si grand qu'il marqua sa fille à naître d'une "tache de naissance" qui lui descendait de la moitié du visage jusqu'aux hanches ...

En 1955, devenue adulte, Satoko, puisque tel est son nom, pourrait, sans cette tache qui la défigure, prétendre à compter, avec Yura Yusako et Neire Fumiko, parmi les plus belles filles d'Onikabe - et aussi les plus recherchées par les prétendants.

A peine a-t-il entamé ses vacances que Kindaichi doit faire face tout d'abord à la disparition inexpliquée du chef du village, Hôan, qu'il était allé visiter, puis à un premier meurtre : celui de Yusako, retrouvée sur un rocher surnommé "la Chaise" et qui donne son nom à la cascade où il baigne, un entonnoir en verre dans la bouche et une antique mesure par-dessus. L'effet est spectaculaire et d'une beauté macabre. Mais tous, évidemment, n'y voient que la barbarie du procédé - même si la jeune fille a été étranglée avant de mourir - car, à Onikobe, très peu de personnes se rappellent une ritournelle que les fillettes chantaient vingt ans plus tôt en jouant à la marelle ...

Un peu plus chanceux, le lecteur, par l'intermédiaire, dans le prologue, du commissaire Isogawa, lequel est censé se faire le rapporteur du récit, connaît, lui, l'intégralité des couplets de la chanson et est donc en mesure, dès la mort de Yasuko, de s'attendre à l'assassinat de deux autres jeunes filles. Mais pourquoi les assassine-t-on ? Pourquoi n'a-t-on pu retrouver le corps de Hôan ? Serait-il encore en vie ? Serait-ce lui, l'assassin ? C'était tout de même un personnage assez bizarre ... Et quel rapport tout cela entretient-il avec "l'Affaire de 1932" - si tant est que ce lien existe bel et bien ?

Enfin, qui est cette mystérieuse vieille femme toute courbée, dont nul de ceux à qui elle a adressé la parole (Kindaichi tout le premier) n'a vu le visage, qui apparaît à chaque fois sur le lieu des meurtres et qu'on a remarquée auprès de chaque victime, guidant semble-t-il les jeunes filles vers quelqu'un qui les réclamait en urgence ? En principe, ce serait Rin, la cinquième épouse du vieux Hôan : le jour où il reçut Kindaichi, n'annonçait-il pas à celui-ci le retour prochain de son ex-femme ? le grain de sable de l'affaire, grain de sable ô combien inquiétant, c'est que, vérification faite, Rin est décédée un an plus tôt ...

L'intrigue de 1955 découlant en effet de celle de 1932, le lecteur qui n'a aucune idée de la littérature japonaise, encore moins des trésors policiers qu'elle recèle, aura tout intérêt à s'appesantir sur chacune des péripéties qui ponctuent le roman, voire à s'arrêter de temps à autre pour revenir en arrière. Les prises de notes ne sont pas interdites non plus puisque la règle japonaise, qui place en principe le nom de famille avant le prénom, n'est pas ici toujours respectée et qu'il y a là de quoi se perdre pour le non-initié. En revanche, ces précautions prises et pour peu qu'il s'accroche un peu, le lecteur en question ne sera certes pas déçu par un roman adroitement - et même diaboliquement - agencé, qu'on lit presque d'une traite tant l'ambiance, le plus souvent glauque et fantastique en dépit du soleil qui illumine Okinobe en ce beau mois d'août, et la complexité des personnages et des événements auxquels ils se trouvèrent mêlés avant la guerre, saisissent et emportent.

Peut-être en fait vaut-il mieux commencer par "La Ritournelle du Démon" pour pénétrer dans le monde de Yokomizo Seishi. A ceux qui y ont déjà fait une incursion, ce roman donnera sans nul doute l'envie de relire ses autres ouvrages, dont "Le Village aux Huit Tombes", chez Picquier. ;o)
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Ce roman est une sorte d'Agatha Christie japonais. Kindaichi, c'est un Hercule Poirot Nippon.

Le hasard fait que le célèbre détective Kösuke Kindaichi parte en vacance dans ce village isolé en Juillet 1955. le village qui a connu une affaire bien mystèrieuse en 1931, affaire restée partiellement résolue. Et à cette période de nouveaux meurtres vont venir semer le trouble dans la communauté. Persuadé que les deux affaires sont liées malgré les 25 années d'écart, Kindaichi va les résoudre.

Le style, l'époque, rappellent bien les romans d'Aghatha Christie. Les mystères du village où se mèlent histoires d'argent, d'adultère, d'honneur, sont eux aussi de parfaits reflets des affaires britanniques que doit résoudre Hercule Poirot.

Quand à l'affaire qui agite Onikobe, elle est savamment élaborée avec une comptine enfantine moins innocente qu'il y parait.

Mon problème aura été le trop grand nombre de personnages et leurs liens familiaux (il y a ceux de 1931, ceux de 1955 et les mariages entre les différentes familles) qui sont difficile à retenir et identifier pour un lecteur (comme moi) peu habitué aux patronymes japonais. Cela m'a rendu la lecture plus difficile et j'ai eu plus de mal à m'imerger dans l'histoire que j'aurais sans doute pu le faire avec un roman français ou anglo-saxon. Cela n'enlève toutefois rien à la qualité de ce livre.

Si vous aimez les enigmes classiques ("dans le style de" Agatha Christie), essayez, cela devrait vous plaire.

Si vous êtes plus thriller ou polar, avec action ou heros tourmentés n'essayez même pas, vous perdriez votre temps et votre argent.
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1955, le détective Kôsuke Kindaichi, équivalent nippon d'un Hercule Poirot, rend visite à son ami le commissaire Isowaga afin que celui-ci lui trouve un coin tranquille pour passer des vacances.
L'endroit rêvé est l'auberge des sources chaudes de la tortue à Onikobe. Mais comme l'établissement est tenu par une femme dont le mari a été tué 23 ans plus tôt par un escroc qui a pris la fuite, le commissaire ne peut résister à l'envie de narrer à son visiteur l'affaire de façon détaillée.
C'est l'occasion de découvrir quelques familles nombreuses dont les membres couvrent plusieurs générations et de se perdre allègrement dans les liens de parenté et les noms japonais, ce qui impose, à moins d'une concentration à toute épreuve ou d'une mémoire phénoménale, quelques retours en arrière pour situer tout ce petit monde. Un arbre généalogique en début de roman n'aurait pas été superflu.
L'instinct du fin limier se réveillant chez Kindaichi, les thermes vont lui servir de lieu d'enquête insolite pour rencontrer certains témoins du drame de 1932. Un talent naturel pour amener des révélations lors de simples conversations va le conforter dans son idée que cette affaire a peut-être été trop rapidement close.
De nouveaux événements tragiques vont secouer cette communauté apportant son lot d'interrogations avec la présence avant les drames d'une mystérieuse vieille femme et des scènes de crime rappelant aux plus anciens une chansonnette de leur enfance.
L' auteur donne l'impression de s'amuser avec le lecteur, parfois complice lorsqu' il précise comme en aparté l'importance que va prendre telle élément ou situation dans la suite de l'intrigue, puis délibérément retors, semant quelques indices troublants qui paraissent cruciaux pour le dénouement final mais s'avèrent parfaitement anodins.
L'ensemble donne un récit très plaisant à lire, avec une intrigue alambiquée à souhait reposant sur des événements séparés par 23 ans, mais dont la résolution ne m'a cependant pas totalement convaincu.
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Comme vous le savez sans doute, il ne faut surtout pas, pour un policier, partir en vacances. le crime, lui, n'en prend pas. Ici, la situation est différente, puisque Kindaïchi sait pertinemment qu'il part en ce lieu pour tenter de résoudre une énigme, un meurtre et une disparition qui ont eu lieu il y a bien longtemps.

La veuve et les deux enfants de la victime sont toujours à Onikibe, dignes. La jeune fille, née après la mort de son père, dissimule pourtant son visage : une gigantesque tache de naissance la défigure. Elle est la moins belle, à cause de sa disgrâce (dû au choc subi par sa mère pendant sa grossesse ? Des superstitieux le croient) des jeunes filles de sa génération. Pire, aux yeux de sa mère : une célèbre chanteuse originaire du village revient pour la fête des morts. Elle est la fille illégitime de celui qui a fui et qui a été soupçonné du meurtre. Nul cependant ne mettra en doute la beauté, le talent et la sensibilité de la jeune artiste, qui sera amenée à interpréter des chants plus souvent qu'elle ne l'aurait cru.

Elle n'est pas la seule à revenir, l'une des ex-femmes d'un notable est, dit-on, également de retour. Elle a été vue, y compris par Kindaïchi lui-même. Elle semble semer la mort derrière elle, au rythme de la ritournelle du démon. Ce chant, mis à part une vieille femme, personne n'y a fait allusion. Et l'inspecteur ne fait pas vraiment attention à ce qu'elle lui dit alors que ses arrière-petits-enfants arrivent. Elle ne peut poursuivre, il n'insiste pas, ce n'est qu'une ritournelle, et c'est vrai qu'il faut avoir de sombres desseins pour suivre un chant macabre à la lettre. Ce n'est pas sans rappeler la comptine des Dix petits nègres.

Ce roman nous plonge dans un Japon qui n'existe plus, dans une société à la fois moderne, par certains côtés, et traditionnel. Plus qu'un roman policier, nous lisons le récit d'une tragédie que rien ni personne ne semble avoir pu empêcher.
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A Onikobe, au mois d'août, c'est la fête des morts, avec son cortège de rites et de cérémonies. Un meurtre fait surgir les fantômes du passé, les légendes et les rivalités ancestrales. On reparle alors d'un crime qui n'a jamais été élucidé et l'on a tort de ne pas prêter attention aux histoires de Ioko Yura et de l'interrompre quand elle se met à chanter cette comptine que les petites filles de son village fredonnaient en jouant à la balle. Lorsqu'elle retrouvera son jeu d'enfant devant les villageois médusés, il sera trop tard: deux autres crimes réalisés en tout point comme dans la ritournelle auront plongé le village dans l'horreur et la stupéfaction. Kindaichi dénouera un à un les fils de cet écheveau compliqué enfoui dans la mémoire du village, les croyances locales, les rancoeurs et les superstitions.

Alors voilà: le récit va se dérouler autour de cette fameuse ritournelle et autour des familles habitant ce hameau perdu dans les montagnes. Une poignée de familles qui toutes se connaissent et qui toutes ont plus ou moins de liens. Kindaichi est en vacances là-bas quand a lieu le premier meurtre qui réveille de vieilles rancoeurs liées à un autre crime vieux de vingt ans. Bien sur l'enquêteur va mettre son nez dans cette histoire et va enquêter pour dénouer tout ça. C'est bien mené et la lecture est plutôt agréable.

Mais comme je l'ai déjà évoqué concernant d'autres auteurs japonais, j'ai toujours autant de mal à me faire à ce style d'écriture. Je crois que la littérature japonaise n'est décidemment pas pour moi. J'ai encore « le village aux huit tombes » dans ma PAL, mais il va attendre.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Un meurtre survient et est en lieu avec un homicide et une disparition vieux de plusieurs dizaines d'années. C'est l'inspecteur Kindaichi qui est chargé de l'enquête bien qu'il soit en vacances. Il va être confronté aux fantômes du passé, au superstitions et croyances locales. Va t il réussir?

Je suis mitigée, à la fois j'ai pas aimé et j'ai aimé.

Tout d'abord je n'ai pas aimé car j'ai eu la sensation curieuse que l'auteur nous menait en bateau et qu'il nous ridiculisait tout au long du roman. En effet, il essaie de nous impliquer en nous indiquant des speudo indices et en plus évidents mais qui s'avèrent au final pas aussi évident que ça. C'est rageant et énvervant de prendre à parti le lecteur.

D'un autre côté j'ai aimé car on touche aux légendes urbaines japonaises et à leur tradition.

Quant au style d'écriture je dirai qu'il est nonchalent et assez lent, très différent des policiers actuels. C'est assez bizarre au début mais on s'y fait assez vite.

A découvrir.
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J'ai malheureusement retrouvé les tics qui m'avaient passablement agaçé dans le village aux huit tombes : maladresse ou effet appuyé, à moins que ce ne soit des effets de style, qui alors je trouve datent un peu (le roman a été publié dans les années 50). C'est assez classique, dans son élaboration (galerie de personnages, microcosme villageois, rebondissements), ça se lit sans ennui, mais ça manque de force.
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