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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La révolution frappe la noblesse de France. La famille de Sambre fuit son château pour se terrer à Paris, mais là-bas n'est-ce pas pire? Et les voilà pris au piège, cherchant à fuir vers l'Angleterre alors qu'ils sont cernés par les sans-culotte. Pour trouver de l'argent pour le passeur, il faudra trouver des alliances.

Ce tome trois termine l'histoire de la terrible ascendance des Sambre. Une histoire qui aura été sombre de bout en bout et qui se terminera pour Constance et ses enfants dans l'horreur de la terreur d'après la révolution.
Dans ce dernier tome se mêle l'amour et la vengeance, la noblesse d'âme comme la bassesse, l'espoir puis la déchéance. Une histoire bien remplie de drames et de tristesses, comme on pouvait sans douter...
C'est Constance qui raconte leurs dernières années, à travers une ultime lettre à sa famille qui ne la lira jamais. On a pour elle beaucoup de pitié et de compassion mais nous n'avons malheureusement aucun doute sur sa triste fin... En tout cas les auteurs savent donner des sentiments à ce qu'ils racontent.
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Dernier tome pour cette génération.
Même si les personnages sont vraiment antipathiques pour Maxime et Constance, ou qui nous font pitié pour Louise et ses fils, la BD reste très intéressante. Que ce soit pour le contexte de la Terreur succédant la Révolution française, très peu utilisée, ou pour la complexité des personnages avec une réelle recherche pour leur donner de la profondeur.
On a envie de savoir ce que devient Hugo et Judith. Cette trilogie m'a réconcilié avec la série même si je n'ai pas été entièrement convaincue.
Les dessin est toujours très soigné et très beau. Avec une coloration atypique qui signe l'ambiance de la série.
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Pour rassurer tout le monde, cet ultime (et épais) volume est probablement l'un des meilleurs de la Guerre des Sambre. Non qu'il soit parfait, les graphismes très inégaux sur l'ensemble des 80 pages (un double album...) n'étant pas toujours à la hauteur de la qualité de Sambre. Il semble que les deux auteurs aient eu du mal à organiser cette histoire entre les trois albums et aient été contraints de grossir le dernier tome après un retard à l'allumage, les deux premiers volumes s'étant un peu trop étendus sur la jeunesse tourmentée de Maxime. Boidin qui avait remarquablement collé à l'esprit général de la saga sur le deuxième Cycle, donne une partition mi figue mi raisin, certains visages étant vraiment grossiers avec des effets de crayonné dont il a coutume mais qu'il avait abandonné sur Werner & Charlotte et qui ne collent pas avec la "ligne" Sambre. D'autres cases sont remarquables de composition, d'expression. Certains décors sont vraiment vides et plats quand d'autres sont très puissants d'évocation de la Terreur révolutionnaire... Personnellement j'ai le sentiment que Boidin a eu du mal à produire la quantité astronomique de cases demandées par un scénario extrêmement verbeux et découpé en petites images...

Si la partition graphique reste donc loin de ce qui a été fait sur les autres cycles, la conclusion dramatique de la série atteinte en revanche une maîtrise à la fois littéraire, thématique et passionnelle de très grande qualité. Ce qui m'avait lassé sur les deux premiers tomes c'était l'insistance un peu lourde sur le traitement fait à Maxime, le sadisme permanent, l'absence totale de lumière et de personnage positif auquel se raccrocher. Au commencement de ce troisième volume la situation est installée et l'on peut entrer dans le coeur du sujet (qui nous intéresse): la période révolutionnaire et comment dans cette tourmente historique un orphelin issu d'une noblesse tardive va épouser la grande vague de l'Histoire et fabriquer la génération bourgeoise que nous connaissons dans la série mère. C'est donc bien le moment qui est passionnant et Yslaire fait le choix un peu perturbant d'utiliser la femme de haute lignée de Maxime comme narratrice, nous laissant tout au long du volume lire une description toute orientée (version noblesse revancharde) de la Révolution. L'auteur adopte t-il ce pointe de vue? Rien ne permet de le savoir mais si les abus de la Terreur peuvent être condamnés par tous, le point de vue pro-noblesse est sommes toutes assez perturbant. Il permet néanmoins de comprendre l'attitude d'anguille de Maxime, dont l'unique raison d'être est son ambition et sa propre survie. Nous l'avions déjà vu dans Hugo & Iris, ce personnage est très certainement le plus détestable de l'ensemble de la série! Yslaire ne permet absolument aucune compassion pour ce personnage, ce qui rend là encore la lecture à la fois complexe et éreintante. Et si Constance est la harpie manipulatrice présente dans chacun des albums Sambre, Etienne, le jeune et innocent fils de Maxime  et Josepha, sa soeur, donnent une lueur de naïveté et d'idéalisme qui corrigent la noirceur du scénario.

L'oeuvre de l'auteur belge atteint avec cet ouvrage, (je pense le plus ambigu) une ambition rarement vue en BD, comme pyramidion un peu bancal mais qui structure l'ensemble de la saga. En raccrochant Sambre au basculement révolutionnaire, il brise un peu la structure familiale qui organise ses récits mais s'appuie sur un bouleversement absolu, ressenti par chaque être au quotidien, pour hisser plus haut que jamais la saga des Sambre.

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ENFIN ! Ce tome, annoncé comme étant le dernier de la saga « La Guerre des Sambre » se sera fait attendre ! Sa publication, plusieurs fois repoussée, avait mis mes nerfs à vif…

« Maxime et Constance T03 : le regard de la Veuve » conclut donc cette fameuse « Guerre des Sambre », une ramification de la série principale « Sambre », qui permet aux lecteurs d'en savoir davantage sur l'origine de la malédiction familiale dont semble souffrir toutes les générations des Sambre selon Hugo Sambre.

Dans la saga principale, nous apprenions que la première femme de Maxime ainsi que leurs enfants avaient été guillotinés durant la Révolution et que Maxime, avait été le seul à en réchapper. Nous n'en savions pas beaucoup plus. Toutefois, nous apprenions que c'est à cette époque que Maxime DE Sambre avait décidé d'abandonner ces deux petites lettres qui faisaient peut-être un peu trop « noble » à une époque aussi troublée que la fin du XVIIIème siècle et marquée par la Terreur. Désormais nous comprenons quelles ont été les épreuves vécues par la première femme de Maxime ainsi que par ses enfants, François et Titienne et nous connaissons les raisons pour lesquelles Maxime de Sambre n'a pas perdu sa tête sur l'échafaud !

Grâce aux 3 albums qui constituent chacun des 3 cycles de cette série, Yslaire nous conte, à travers trois générations, les origines de la guerre des yeux telle qu'Hugo Sambre l'avait imaginé. Hugo pensait qu'une malédiction entourait sa famille, qu'elle les pourchassait et les conduisait à la folie…En réalité, bien loin de ces supposées hypothèses autour d'iris rouges qui seraient maléfiques, le destin tragique de cette famille est liée à de sombres travers bien ancrés dans le passé et qui se sont transmis de génération en génération, comme une tare indélébile.

Le début de ce tome pose l'histoire : la femme et les enfants de Maxime sont prisonniers. Sa femme est enceinte de leur troisième enfant et rédige une lettre à sa mère. S'en suivent des flash-backs sur les événements passés qui les ont mené à cette situation dramatique et que nous lecteurs, savons funeste.

Précédemment installés dans un petit hôtel, Maxime et sa famille tente donc de sauver leurs vies. Tandis que sa femme souhaite à tous prix exiler en Angleterre comme bon nombre de personnes dans leur situation l'ont fait avant eux, Maxime lui, semble peu concerné par le devenir de sa famille et tarde à prendre les bonnes décisions. Il est davantage préoccupé par sa demi-soeur et tente à tout prix de sauver sa peau. C'est à ce moment qu'il retrouve Constance, la fille de sa nourrice, qui est amoureuse de lui depuis toute petite.

Maxime et Constance sont deux personnages totalement antipathiques et repoussants. Égoïstes, sans foi ni loi, prêts à tout pour arriver à leurs fins…ces deux là se sont bien trouvés ! Constance n'a en rien la grâce et la bonté de coeur de la première femme de Maxime. Maxime, quant à lui est odieux. Difficile de faire pires personnages. le lecteur ne peut rien leur pardonner, rien ne peut excuser leur comportement.

On retrouve également dans ce tome toute l'horreur de la Terreur…les dénonciations, les exécutions, la peur d'être arrêté, la paranoïa qui envahit les esprits, la violence décuplée, exacerbée envers toutes personnes ayant été de près ou de loin favorables à la Royauté. La noirceur de cette époque est donc très bien dépeinte.

Toutefois, j'ai trouvé ce dernier tome un peu long…J'ai eu l'impression qu'il se traînait par moment. Certaines pages lassent vite le lecteur. J'ai toujours apprécié la profusion des textes, mais cette fois, j'ai été ennuyée de constater que j'avais envie de sauter certains passages, ne me concentrant que sur les images…C'est à ce moment que je me suis rendue compte que le tome était peut-être un peu trop long.

Pour le dessin, nous restons fidèles au rouge et au noir. J'apprécie énormément ce style et cette mise en couleur. le coup de crayon de Boidin est magistral comme toujours…cette série est d'une grande beauté graphique. La police de caractère par contre, me dérange toujours un peu. Je trouve qu'elle est assez illisible par moment, surtout quand le texte se fait dense.

Le lecteur sera cependant touché par le destin tragique de cette famille…

En conclusion : Un final est souvent synonyme d'attentes, d'espoir, d'excitation à l'idée d'obtenir enfin des réponses et je suis quelque peu restée sur ma faim. Je m'attendais à autre chose. J'ai eu l'impression que cette fin était un peu lasse, que les auteurs s'étaient un peu perdus en voulant trop en mettre pour nous contenter alors que par certains côtés, il manque de la consistance et de la profondeur à certains éléments de l'histoire : la fin surtout. Je trouve également que contrairement au reste du tome, la mort de la femme et des enfants de Maxime est survolée et c'est dommage.

Néanmoins, la narration est dans l'ensemble très prenante et le lecteur est soulagé d'obtenir enfin des réponses à ses questions, d'en savoir davantage sur ce pan de l'histoire des Sambre dans tout ce qu'elle a de terrible, d'obscure et de tragique.

En bref, une plume envoûtante qui fait voyager dans le temps accompagnée par de superbes dessins.

Je vais désormais me plonger de nouveau dans cette saga, en la reprenant dans l'ordre chronologique cette fois-ci. Je pense que je la savourerai davantage. J'attends maintenant avec beaucoup d'impatience la suite de la série « Sambre »…
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Ce troisième tome de "Maxime et Constance" conclut La Guerre des Sambre, le cycle qu'Yslaire a consacré aux ancêtres de Bernard et Julie, les héros de sa série Sambre.
En 3 cycles de 3 albums, Yslaire a exploré les origines de la Guerre des Yeux, cette théorie folle née dans l'esprit de Hugo Sambre. En trois cycles, nous avons découvert une réalité beaucoup plus sordide que les délires esotériques de Hugo Sambre. Cette guerre des Sambre tient plus de la psychanalyse, de secrets de famille qui empoisonnent les esprits, jusqu'à déboucher sur l'irrationnel.
Dans ce dernier tome, beaucoup plus long qu'à l'accoutumée, Yslaire et Boidin (qui signe son 6ème album dans l'ombre d'Yslaire) suivent Maxime de Sambre, père d'Hugo et considéré comme l'ancêtre "maudit" de celle lignée. Celui qui a commis la pire des trahisons. Nous sommes en 1794, à Paris, en pleine terreur. Maxime de Sambre et sa famille résident dans un petit hotel particulier. Pendant que sa femme est rongée par la peur et ne pense qu'à fuir vers l'Angleterre, Maxime part sur les traces de sa demi-soeur, devenue hégérie révolutionnaire. Il retrouve surtout Constance, sa soeur de lait. Cette dernière, très implantée dans les instances révolutionnaires, pourrait les aider, ou les détruire.
Dans ce tome, Yslaire et Boidin décrivent le régime de la Terreur sans complaisance. Ils mettent en scène la paranoïa, le désir de revanche sur les aristocrates, la violence exacerbée. Ce n'est pas sans ironie que les auteurs glissent une allusion aux aristocrates qui fuyent vers Calais, espérant y trouver des passeurs pour passer en Angleterre. Mais ce tome est globalement trop long, ce qui rend sa narration parfois lourde et redondante. Les longs cartouches reprenant la correspondance de Louise cassent le rythme et sont dans l'ensemble trop répétitifs. Malgré tout, ce dernier tome conclue de belle manière cette guere des Sambre. Les cycles n'ayant pas été réalisé par ordre chronologique (le premier cycle réalisé s'intéressait à Hugo Sambre, dernier chaînon avant que ne débute la série-mère), je suis maintenant curieux de relire la série dans l'ordre chrnologique pour remettre définitivement toutes les pièces en place. EN attendant que Yslaire boucle les 2 derniers tomes de Sambre.
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Maxime et Constance - T3

Enfin ! Les « Guerres des Sambre » se terminent avec le dernier tome de Maxime et Constance. Il aura fallu trois trilogies aux auteurs pour nous emmener dans les tréfonds de ces familles maudites. Avec plus ou moins de réussite, plutôt moins que plus, parfois.
Je m'en étais fait le critique souvent acerbe pour des albums qui n'offraient aucun intérêt, parus de surcroît sans chronologie, tout en lisant la saga d'origine commencée il y a déjà longtemps, laquelle n'a jamais déçu.
Est-ce le besoin de nous gâter, ou de se faire pardonner des parutions précédentes bâclées, il faut reconnaître à cet ultime album une qualité de scénario et de narration rarement atteintes. Côté dessin, je ne m'habituerai jamais au style manga, pour la couleur c'est toujours rouge et noir (comme chantait l'autre), et la noirceur de l'histoire contamine la mise en page, à tel point que les textes entre les cases sont à peine lisible.
Certes la Terreur fait couler son flot d'ignominies et on sait qu'elle a du mal à faire sa place dans le Roman National, d'ailleurs on ne l'y aide pas, préférant le romantisme d'une époque de liberté et d'égalité, pour la fraternité c'est moins évident. Sachons gré aux auteurs d'avoir éclairé les plus jeunes lecteurs sur cette période barbare.
Pour en revenir à nos BD, il aurait été sans doute plus judicieux de publier les 3 guerres dans l'ordre chronologique. Il ne nous reste plus qu'à retrouver nos héros d'origine pour compléter leur histoire.
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Enfin le pan manquant dans l'histoire des Sambre, si c'est aussi tragique que je m'y attendais, je ne peux m'empêcher d'être un poil déçue. Beaucoup de répétition, une narration trop lourde, et une Guerre des yeux un peu oubliée. Il était tant de terminer cette saga. Ça reste tout de même toujours aussi beau et poignant à lire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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