Vous pouvez pas comprendre… Ce qu’on vit tous les deux, c’est autre chose. De mieux. Enfin, de différent. Vous pouvez pas comprendre. C’est
de l’amitié, sans embrouilles et sans larmes. Enfin… bon… De toute manière, la seule chose qui vous intéresse, c’est de savoir si on a couché ou pas, alors que vous ne savez rien sur nous
C'est comme vous, les filles de la classe, qui me gavez avec vos histoires qui dégoulinent, sur vos mec qui sont TROP bien, TROP mignons, TROP tout à la fois, (...)... Et qui chialez des larmes quand les textos n'arrivent plus à la cadence de dix par heure, ou dix par jour, ou dix par mois. L'oubli par texto, ça arrive vite aussi.
On n’a qu’un cœur. Le briser trop souvent doit nuire à la santé autant que l’abus de tabac ou d’alcool.
C’est Timothée qui dit ça, et je suis d’accord avec lui.
On a qu'un cœur. Le briser trop souvent doit nuire à sa santé autant que l'abus de tabac ou d'alcool.
On n'a qu'un coeur. Le briser trop souvent doit nuire à sa santé autant que l'abus de tabac ou d'alcool.
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Un amour, ça se termine, ça explose en vol, ou ça se délite petit à petit et ça s'éteint comme un feu mal alimenté. Mais pas l'amitié, pas l'amitié. Alors c'est juste l'hiver, juste une éclipse, un malentendu. Entre l'amour et l'amitié, il n'y a rien, même pas un lit. L'un est dans l'autre, intimement lié. Mais l'amitié, elle, survit à tout, y compris aux désirs inconnus, aux désirs impromptus. Il faut cesser d'en avoir peur, et se dire que si ces désirs existent, ils existent, qu'ils sont une des multiples composantes de l'amitié, que rien de ce qui est partagé ne peut être mauvais, que seul le manque d'estime de soi et des autres est dommageable... Et même si nous avions passé la frontière dans un sens, rien ne nous interdisait de la repasser dans l'autre.
" C'est comme vous, les filles de la classe, qui me gavez avec vos histoires qui dégoulinent... Moi sincèrement, je vous trouve ridicules...Dès fois, j'ai honte d'avoir le même âge que vous ou presque. Dans votre tête, on dirait que c'est le grand cinéma permanent... C'est simple, vous pensez qu'à ça tout le temps et vous vous affichez, une fois amoureuse transie, une fois amoureuse triomphante et vous arborer même la marque du râteau sur la figure en guise de trophée et les yeux en chou-fleur qui vont avec.... Moi non. Alors, bien sûr, c'était facile de vous en prendre à moi. Fille gentille, un peu tarte, très bonne élève, trop première de la classe... Facile de trouver la faille. La faille Timothée..."
Est-ce qu’il pense à moi ? Texto : Tu m’aimes ? Texto : Oui.
Un grand oui ? OUI. Texto : T’as fait le devoir de physique ? Texto : Non.
Texto : On se voit ce soir après le lycée ? En boucle.
Ça vous laisse pas beaucoup de temps pour le reste.