Ce monde n'est pas le mien est le septième (et en théorie) dernier volume de la saga Duke.
L'impression de fin est d'ailleurs ici omniprésente. Duke va donc devoir régler ses comptes : d'abord avec le mystérieux monsieur King, ses sbires et bien sûr un certain ange gardien. Va-t-il pouvoir s'offrir une nouvelle vie ? Va-t-il pouvoir sauver sa bien-aimée ?
Autant de réponses qui trouveront ici leurs réponses. du moins la réponse sera expéditive. Il ne faudra pas s'attendre à des longues explications. Ici toit se règlera à l'arme à feu ou à défaut à l'arme blanche.
Il faudra toutefois bien reconnaître que les orientations prises par le scénario sont originales et ne seront pas forcément au goût de tout le monde. Nous voici bien partis pour la fin d'un monde.
L'album est d'autant plus déroutant qu'il est différent des précédents. La violence ici sera bien au rendez-vous (il est difficile d'en faire autrement, il faut bien l'admettre). Duke aura bien la première place, mais celle-ci sera assez fréquemment cédée à d'autres personnages qui vont ici connaître des aventures assez étonnantes.
Les surprises et nouveautés seront donc de la partie et feront le sel de cet album. Son découpage en chapitres qui n'en sont pas vraiment, manque toutefois de fluidité. C'est le prix dont il faudra s'acquitter pour connaître le devenir de certains personnages.
Les dessins eux, resteront une valeur sûre et nous ferons, cette fois-ci, découvrir des univers nouveaux, différents les uns des autres, renforçant l'impression de devoir composer avec autant de chapitres.
Une bonne conclusion donc ! A lire !
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Dernier tome de l'épopée de Duke, qui cherche depuis quelques tomes à sauver Peg, la prostituée enlevée par les sbires de King afin que celui ci ait son face à face avec son ex protégé. Malgré sa volonté de ne plus revoir King, son chemin va le rammener vers son meilleur ennemi, avec son allié d'infortune Swift. Une chronique mélancolique d'un homme rattrapé par son passé.
Le dessin d'Herman sublime cette histoire classique avec des paysages exceptionnels.
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Pour tout dire, l’auteur signe une tragédie humaine, celle d’une âme en quête de paix et de bonheur, même si la sérénité ne veut pas s’attacher à lui. Cela dit, Ce monde n’est pas le mien est avant tout une histoire de cow-boys. Les baroudeurs ont la gâchette facile et l’hémoglobine coule à flots dans un récit débordant d’action.
Lire la critique sur le site : BDGest
C'est un pauvre cow-boy solitaire loin de chez lui, le Duke et avec ce tome 7 il met un terme à ses aventures sous la plume de Yves H. et de son papa Hermann.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Ce récit sent la poudre. La tension monte dans cet ultime tome. Les amateurs de western façon Sam Peckinpah, Clint Eastwood, Sergio Leone apprécieront ce dernier opus et cette série en général.
Lire la critique sur le site : Sceneario