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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une maison aux comportements hostiles, voire meurtriers, envers ses habitants, voilà de quoi exciter la curiosité du lecteur.
Dès le premier chapitre, on fait connaissance avec Arty, 11 ans, le héros de ce roman au scénario de film d'épouvante qui vit une drôle d'expérience :
« Il chercha à bouger sa main droite, paralysée. Une pression sur son poignet, irrésistible, lui envoya cette information que quelqu'un était là. Quelqu'un le tenait. »

L'auteur nous fait entrer de plain-pied dans cette famille et dans sa maison construite par le père architecte. Des deux garçons, c'est Arty, le plus jeune, que l'on va suivre avec sa bande de copains. Il découvre ses premiers émois amoureux, s'interroge sur le comportement des adultes et vit sa vie de pré ado. Mais voilà que les évènements étranges qui se passent dans cette maison qui a pourtant toutes les apparences de la maison du bonheur, l'inquiètent. Et si la maison était hantée, si elle leur voulait du mal ? Sa découverte d'un secret de famille bien gardé va corroborer ses doutes et une amie de la famille lui révèlera des pans de l'histoire familiale si bien dissimulée. D'autres faits inexpliqués viennent épaissir le mystère de la maison vénéneuse, comme sa mère piquée par une bête invisible. Il y a aussi l'histoire sanglante liée au lieu : autrefois un massacre aurait été perpétré dans une abbaye de femmes.

Le personnage d'Arty est touchant dans sa sincérité et sa recherche de la vérité. Sa vie d'ado est bien racontée mais traine parfois en longueur
L'auteur se complait à nous perdre sur de nombreux chemins, mélangeant réalité et fantastique. L'idée est louable, mais je me suis vite égarée entre ces fantômes d'une autre époque, ces piqures d'une bête introuvable, ces ombres inquiétantes et ces tentatives d'étranglement. Rajoutez à cela les rites de sorcellerie de la mère et le roman devient confus.
Avec des développements excessifs, le style manque d'envergure et casse le rythme alors qu'on aimerait être tenu en haleine.
Dommage ! Mais, comme tout premier roman, il faut rester indulgent… et attendre le suivant.
Je remercie les éditions Belfond et Lecteur.com pour cette lecture.


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Elle reste au premier plan, cette maison, personnage à part entière, qui a instauré un dialogue occulte avec le jeune Arty dont elle peuple les cauchemars !

C'est pourtant une belle et grande maison, qui abrite la vie de cette famille que l'on pourrait penser sans histoire, vu de l'extérieur. Père architecte, mère brocanteuse, un frère ado qui découvre le goût de la liberté, Arthur n'a pas un profil à risque. Mais voilà cette maison qui l'abrite est vivante, il en a de multiples preuves : les bruits qu'elle émet, les ombres furtives qui surgissent à tout moment, tous ces signes n'offrent pas l'ombre d'un doute : elle est hantée. le secret que découvre Arty au cours d'une exploration de la pièce interdite qu'est le bureau de son père, le conduira à échafauder une histoire familiale revisitée, source d'une investigation plus profonde encore pour comprendre ce qui s'est passé et le silence des parents.

Le thème est attractif, et le scénario du roman est calqué sur les films d'épouvante classique. On visualise très bien les scènes et on entend le bruitage terrifiant. le secret est un point d'intérêt qui devrait capté l'attention et susciter l'attente d'une suite. Et pourtant, quelque chose ne fonctionne pas. Sont-ce les longs passages consacrées à l'introspection du personnage, les redites, l'emphase pour décrire les scènes sensibles ? La lecture est fastidieuse, complexe, et soporifique !


Rendez-vous raté avec ce roman qui avait pourtant tous les ingrédients pour être un page-turner.

416 pages Belfond 28 Août 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Peuh.



Mais…

Bon. Faut bien commencer quelque part, non ? Alors disons que le ressenti de lecture a fait les montagnes russes. Voilà, disons ça.

La maison vénéneuse se démarquera certainement de ses frangines et frangins de cette rentrée grâce à son aspect typiquement américain. Raphaël Zamochnikoff procède exactement comme ce qu'on attend d'un roman horrifique, influencé par le King lui-même (Stephen, pas Elvis hein)…

…et aussi certainement un peu de Stranger Things (mais qui s'inspire également des fins d'adolescence « Kingienne », des premières grosses déceptions, des doses de courage pour affronter la future vie d'adulte, etc).

Planté dans un décor rural de la fin des années 80, Arthur/Arty nous livre son ressenti à vivre dans sa maison familiale, domaine bourgeois dans lequel il est né et où toute sa famille semble y avoir vécu des évènements tragiques jusque-là dissimulés aux enfants.

Les éléments nostalgiques et typiquement français plaqués sur la ruralité américaine fonctionnent, au moins pour donner envie de terminer le livre, et l'intrigue accroche, alors même qu'on sent les déjà-lus/vus/vécus pointer au fur et à mesure (mais qui des fois, comme des chaussons vieux de 20 piges, vous permettent de vous installer confortablement dans votre lecture).

Anyways, je trouve ce premier roman prometteur, bien meilleur que certains romans d'auteurs et d'autrices confirmé.es et digne de curiosité (donc de ma bienveillance et de mon soutien bb).

Subsiste néanmoins cette impression d'avoir trop « francisé l'américain », mais dans le genre qui pègue.

Un peu comme si un duo de rockeurs français décidait de se baptiser Passage clouté en hommage aux White Stripes ; ça perd en intensité et c'est un risque de passer à côté d'une crédibilité autour des thématiques abordées volontairement par l'auteur.

That's all folks !

- sortie nationale le 17 août 2023 -
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Arty a 11 ans, il rentre au collège et dans l'adolescence avec toutes les questions et tous les bouleversements inhérents à cet âge au combien difficile... Arty est aussi la proie de terreurs nocturnes qui n'ont rien d'imaginaires mais seraient au contraire dues à la maison que son père a bâtie.
.
"La maison vénéneuse" est un bon roman qui oscille entre drame familial et récit d'horreur classique. Par contre, il a le défaut de nombreux premiers romans : vouloir parler de tout ! Clairement, l'intrigue aurait pu être plus resserrée, le titre abrégé de 50-75 pages et aurait été bien plus angoissant. Au final, je reste sur une impression de divertissement pur mais qui ne me marquera pas durablement.
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En partant des terreurs qu'ont souvent les enfants, Raphael Zamochnikoff raconte l'histoire d'un garçon d'une douzaine d'années qui vit dans la peur permanente de ce que cache sa maison.

Issu d'une famille ordinaire, il est très influencé par son grand frère qui lui fait regarder des films terrifiants et entretient ses peurs. Mais dans l'ensemble, la vie de cet adolescent, avec ses copains, son amie, ses parents est tout ce qu'il y a de plus classique

Si des phénomènes inexpliqués viennent parsemer le fil de l'histoire, j'ai plus ressenti cette Maison vénéneuse comme les élucubrations d'un jeune garçon entrant dans l'adolescence, que comme un récit mystérieux sur des phénomènes paranormaux.

Hésitant en permanence entre un récit psychologique et un conte fantastique , j'ai trouvé ce roman d'une longueur infinie et j'ai longtemps espérer y voir arriver un événement marquant qui n'est jamais venu.

Je m'interroge encore sur l'intention de l'auteur qui, s'il voulait nous surprendre, est pour ma part bien passé à côté. J'espère au moins que ce roman aura servi à régler ses traumatismes d'enfant. Personnellement, je n'y ai rien trouvé d'intéressant.

Un coup d'épée dans l'eau.
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Selon moi, il existe des « livres de saison ».
Ce sont des livres dont la lecture est rendue propice par une période particulière de l'année car leur univers se marie à l'ambiance et à l'atmosphère de celle-ci.

« La maison vénéneuse » de Raphaël Zamochnikoff en est le parfait exemple avec un récit qui satisfait notre désir de frissons au coin du feu à l'approche d'Halloween.

Dans le Jura des années 80, Arty 11 ans est convaincu que sa maison a essayé de l'étrangler.
Souffre-t-il de terreurs nocturnes où sa maison a-t-elle réellement tenté de le tuer ?
Toute l'intrigue du roman - remarquablement construite - tourne autour de ces questions.

Roman qui transcende les frontières du genre, « La maison vénéneuse » offre une lecture captivante qui s'appréhende tour à tour terrifié, intrigué ou curieux.
Combinant habilement des éléments gothiques classiques et fantastiques - dans la veine d'un Carlos Ruiz Zafon - avec une touche de surnaturel contemporain - à la Stephen King ou Stranger Thing - Raphaël Zamochnikoff crée avec maîtrise une esthétique de la nuit où chaque ombre semble abriter un secret et où chaque coin de la maison résonne de murmures inquiétants.

Ne passez pas à côté de ce premier roman réussit qui voit l'éclosion d'un auteur prometteur !

P.S : Il parait que Raphaël Zamochnikoff s'est inspiré de sa propre histoire pour écrire ce roman !
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Oubliez sa couverture qui ne colle ni à l'ambiance ni au genre du roman. Imaginez plutôt Stephen King, Spielberg, Les Goonies ou encore La Maison des Feuilles et même La Guerre des Boutons.

Ça y est, vous visualisez ?


Eh bien, La Maison Vénéneuse c'est un peu de tout ça dans une atmosphère ténébreuse années 80 où foisonnent les références pop culture.

Au programme et pour notre plus grand plaisir nostalgique : balades à vélo dans les bois, K-Way bien dégoulinants, parties de JDR entre potes, séances visionnage de films d'horreur cultes en VHS, soirées jeux de plateau en famille et Guerre des Étoiles.


Vous êtes confortablement installé.e.s ?

Parce que la Maison Vénéneuse c'est d'abord et surtout l'histoire d'Arty, un jeune garçon de 11 ans persuadé que sa maison lui veut du mal. Après l'apparition d'étranges phénomènes au sein du domicile familial, et aidé d'Hugo, de Micky et même d'Anna, il se met à enquêter pour comprendre de quoi il retourne et tenter de conjurer le sort qui semble s'abattre sur eux.

Ce roman, à la croisée des genres, que l'on peut sans doute qualifier de fantastico-horrifique n'a bien d'horreur que le nom. Car même si l'on pressent une grosse influence Kingienne derrière l'écrit, l'auteur ne parvient pas à nous faire ressentir une once de frayeur malgré des éléments bien en place et une maîtrise technique quasi scolaire.

Qu'importe ! Car le roman nous offre aussi d'autres facettes tout autant réjouissantes. À commencer par l'écriture. Et pour un premier roman, on peut le dire, l'auteur a soigné son style. L'écriture est dense et touffue à un point tel que sa richesse peut paraître un brin sophistiquée par moment. Certain.e.s s'en lasseront sans doute ou trouveront le récit alourdit par tant de fioritures quand de mon côté je n'ai pu qu'admirer et apprécier le travail réalisé de la part de l'auteur sur la langue française.

Deuxième point positif et pas des moindres : l'originalité du récit. J'entends par là la superposition d'un mode de vie typiquement américain sur une scène bien française quitte parfois à nous faire douter de la nationalité de l'auteur. En tant que fan de l'American teenager's lifestyle, je peux dire que j'ai été comblée. La jeunesse campagnarde franc-comtoise qui boit du Coca-Cola mais conduit en R5, écoute les Blues Brothers mais roule en VTT et vit dans un lieu-dit nommé La Chapelaine, que de contradictions savoureuses.

J'ai adoré suivre les aventures d'Arty, ses déboires avec la bande rivale du village, le voir s'interroger sur la vie, construire sa relation avec son frère, partager ses troubles intérieurs, ses premiers émois amoureux et l'accompagner dans son parcours initiatique ou comment passer de l'enfance à l'adolescence. J'ai suivi avec intérêt son enquête aux allures mystiques et fantastiques entre les non-dits et les faux-semblants et j'ai adoré ce retour en enfance où tout n'est que jeux, passions et découvertes.
 
Et c'est peut-être parce que j'ai beaucoup aimé ce bouquin que je vais me trouver intransigeante sur ces derniers points. Qui m'ont exaspérée. Je parle ici du schéma patriarcal familial retrouvé et du modèle hétéronormatif qui semble être le seul et l'unique dans cette société dépeinte. Sans oublier les stéréotypes de genre incrustés un peu partout dans le texte (vive l'androcentrisme !). Je ne m'épancherai pas plus là-dessus - j'avais écrit un paragraphe énorme en citant des exemples tirés du roman, mais je pense qu'il n'est pas nécessaire d'appuyer là où ça fait mal. Je vais aussi éviter de parler des choses à bannir mais franchement Indiens d'Amérique NON ! Ce n'est plus entendable aujourd'hui encore plus dans un roman contemporain et ce même si l'action se passe dans les années 80.

Et qu'on se le dise, sans ces aspects fâcheux, c'était le coup de coeur assuré. Dommage, vraiment dommage.
 
*Encore un grand merci à @lou_read_lou_knoxx pour la découverte, allez checker son cool compte !
*Merci infiniment @editionsbelfond d'avoir accepté ma demande de service de presse.
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Ne lis pas ça si tu aspires à devenir propriétaire! L'histoire s'ouvre sur Arty, onze ans, pédalant à toute vitesse sur son vélo pour échapper à son agresseur: sa… maison qui, il en est persuadé, vient d'essayer de l'étrangler. J'ai failli refermer le livre, je ne suis pas fan de ces récits où tout s'explique par le surnaturel, c'est trop facile et ça me frustre. Mais histoire de ne pas condamner trop vite, j'ai poursuivi la lecture, qui s'est avérée plus prenante que prévu. Maison en proie à une force mauvaise? Coïncidences malheureuses? Imagination débridée d'un enfant qui devient un ado et dont les hormones le travaillent? Problème psychologique plus profond dudit enfant-ado? J'aurais aimé des indices, je n'en ai pas eu, et c'est justement ce qui m'a poussée à lire jusqu'au bout. Bien joué, monsieur l'auteur, mais ce n'était pas suffisant. On ne s'en rend pas compte de suite parce que la plume est jolie, que les émois et questionnements adolescents sont bien rendus et que l'espoir de tomber sur LA page de l'instant dramatique tient en haleine, mais le fond du récit est plutôt creux. Toutes les références plaisantes qui font écho à l'enfant des 80's que je suis ont trop ancré ma lecture dans la tranche de vie crédible, et le fantastique/forces occultes ont beau planer partout, ils ne disent jamais vraiment leurs noms. Les deux pôles étaient trop éloignés pour en faire un récit cohérent. La sensation de pétard mouillé persiste.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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