Tellement contente que la série de L'adoption de Zidrou & Arno Monin se poursuive avec un nouveau cycle, de nouveaux personnages et une histoire toujours aussi forte.
Après le cycle 1 qui avait été une belle surprise, on revient avec une autre rencontre : celle de Wadji, un garçon aux yeux magnifiques et au compteur 10 ans d'une vie faite d'errance, de traumatismes et de déchirements comme bagages, avec la famille bourgeoise qui semble avoir tout l'accueillir, matériellement parlant c'est indéniable, mais humainement cela reste à démontrer.
Et quand deux mondes aux antipodes l'un de l'autre se percutent, ça produit forcément des étincelles.
Encore une fois, le sujet est traité sans concession et avec justesse, on est loin du pays des Bisounours, que ce soit du côté de la souffrance de Wadji, que de l'inconséquence des adoptants, qui oublient bien trop souvent que l'enfant arrive avec dans ses bagages ses souffrances et ses traumatismes.
Les dessins sont toujours aussi agréables et les expressions des visages vraiment parlantes.
Une lecture forte en émotions, et j'ai vraiment hâte de connaître la suite et de retrouver le petit Wadji si attachant et qui m'émeut autant que la petite Qinaya du cycle précédent.
Après le cycle 1 qui avait été une belle surprise, on revient avec une autre rencontre : celle de Wadji, un garçon aux yeux magnifiques et au compteur 10 ans d'une vie faite d'errance, de traumatismes et de déchirements comme bagages, avec la famille bourgeoise qui semble avoir tout l'accueillir, matériellement parlant c'est indéniable, mais humainement cela reste à démontrer.
Et quand deux mondes aux antipodes l'un de l'autre se percutent, ça produit forcément des étincelles.
Encore une fois, le sujet est traité sans concession et avec justesse, on est loin du pays des Bisounours, que ce soit du côté de la souffrance de Wadji, que de l'inconséquence des adoptants, qui oublient bien trop souvent que l'enfant arrive avec dans ses bagages ses souffrances et ses traumatismes.
Les dessins sont toujours aussi agréables et les expressions des visages vraiment parlantes.
Une lecture forte en émotions, et j'ai vraiment hâte de connaître la suite et de retrouver le petit Wadji si attachant et qui m'émeut autant que la petite Qinaya du cycle précédent.
Les fausses bonnes raisons d'une adoption.
C'est sur cette douloureuse question que se penche ce cycle 2 de bande dessinée sur ce thème.
Après nous avoir ému et remué avec le premier cycle, voici un nouveau tome qui se focalise à nouveau sur les figures des adoptants avec toujours plus de réalisme décapant.
Un couple aisé, avec deux enfants devenus grands, décide d'adopter un enfant de 10 ans qui vient du Yémen. Il s'appelle Wajdi.
Il est présenté à la famille et à son environnement. Une chambre confortable est mise à sa disposition et les jouets des enfants sont ressortis. Pourtant, l'adoption se révèle très vite compliquée...
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui montre le malentendu et les nouvelles blessures que peuvent engendrer une adoption.
En l'espèce il s'agit d'un être humain, mais il m'a semblé que ces situations peuvent être transposées à toute sorte d'adoption, notamment animale.
Pourquoi sommes-nous tentés d'adopter ? Est-ce pour avoir bonne conscience ? Pour avoir l'impression de rendre un peu des richesses que nous avons glanées ? Pour nous sentir moins seuls ? Et s'agit-il de raisons valables et pérennes ?
La mise en graphique montre bien la solitude de l'enfant qui est dans un premier temps montré plutôt qu'accueilli. Les adoptants s'adressent d'ailleurs très peu à lui directement. Et surtout, ils n'essayent quasiment pas de tenir compte de son passé et de ses émotions.
Seules la fille de la famille va tenter de l'intégrer à son monde en l'englobant dans quelques activités et en affirmant ses différences comme devant être prises en compte. Mais rien ne le préparer à sa nouvelle vie.
Il n'y a pas apprentissage de la langue française ni des codes de cette nouvelle culture pour lui. L'enfant devrait accepter d'être tout de suite embrassé et savoir ranger sa chambre.
Ainsi Wajdi ne va presque jamais retiré le manteau avec lequel il est arrivé et qui semble constituer une seconde peau pour lui. Ce qui montre bien qu'il n'a pas sa place dans ce nouveau milieu.
Alors même que le père paraît avoir compris que l'adoption est un engagement sur le temps long, il est avant tout le choix de la mère qui n'avait pas réalisé les implications de cet acte.
Le final tranchant nous amène à mesurer toute la responsabilité de l'adoption qui consiste à protéger et éduquer. Vouloir et même aimer ne suffit pas.
Le travail réalisé sur les couleurs, les regards et la mise en scène des corps est en parfait raccord avec le scénario.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
C'est sur cette douloureuse question que se penche ce cycle 2 de bande dessinée sur ce thème.
Après nous avoir ému et remué avec le premier cycle, voici un nouveau tome qui se focalise à nouveau sur les figures des adoptants avec toujours plus de réalisme décapant.
Un couple aisé, avec deux enfants devenus grands, décide d'adopter un enfant de 10 ans qui vient du Yémen. Il s'appelle Wajdi.
Il est présenté à la famille et à son environnement. Une chambre confortable est mise à sa disposition et les jouets des enfants sont ressortis. Pourtant, l'adoption se révèle très vite compliquée...
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui montre le malentendu et les nouvelles blessures que peuvent engendrer une adoption.
En l'espèce il s'agit d'un être humain, mais il m'a semblé que ces situations peuvent être transposées à toute sorte d'adoption, notamment animale.
Pourquoi sommes-nous tentés d'adopter ? Est-ce pour avoir bonne conscience ? Pour avoir l'impression de rendre un peu des richesses que nous avons glanées ? Pour nous sentir moins seuls ? Et s'agit-il de raisons valables et pérennes ?
La mise en graphique montre bien la solitude de l'enfant qui est dans un premier temps montré plutôt qu'accueilli. Les adoptants s'adressent d'ailleurs très peu à lui directement. Et surtout, ils n'essayent quasiment pas de tenir compte de son passé et de ses émotions.
Seules la fille de la famille va tenter de l'intégrer à son monde en l'englobant dans quelques activités et en affirmant ses différences comme devant être prises en compte. Mais rien ne le préparer à sa nouvelle vie.
Il n'y a pas apprentissage de la langue française ni des codes de cette nouvelle culture pour lui. L'enfant devrait accepter d'être tout de suite embrassé et savoir ranger sa chambre.
Ainsi Wajdi ne va presque jamais retiré le manteau avec lequel il est arrivé et qui semble constituer une seconde peau pour lui. Ce qui montre bien qu'il n'a pas sa place dans ce nouveau milieu.
Alors même que le père paraît avoir compris que l'adoption est un engagement sur le temps long, il est avant tout le choix de la mère qui n'avait pas réalisé les implications de cet acte.
Le final tranchant nous amène à mesurer toute la responsabilité de l'adoption qui consiste à protéger et éduquer. Vouloir et même aimer ne suffit pas.
Le travail réalisé sur les couleurs, les regards et la mise en scène des corps est en parfait raccord avec le scénario.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
Histoire d'une adoption qui se passe mal : celle de Wadji, jeune yemenite de 10 ans qui a vécu des choses douloureuses (sa famille est parti en exil et il est le seul à s'en être sorti), mutique, qui ne supporte pas d'être touché et qui provoque un scandale lors de son premier jour d'école. Une expérience difficile pour sa famille d'accueil, bienveillante mais peut être trop dans la charité. Difficile pour eux d'accueillir quelqu'un d'aussi différent. Au point que la maman se demande si on ne peut pas le rendre. Phrase atroce, difficile à entendre mais qui indique les limites d'un comportement.
Un graphisme doux, un peu caricatural mais plein de délicatesse.
Vivement la suite.
Un graphisme doux, un peu caricatural mais plein de délicatesse.
Vivement la suite.
Je ne m'attendais pas à la sortie du cycle 2 de cette bande dessinée que j'aie tant aimé. Il était évident qu'à ma prochaine virée en librairie, il me le fallait ! Aussitôt rentrée, aussitôt lu.
Cette fois-ci, nous suivons l'adoption de Wajdi, jeune yéménite de 10 ans, ayant vécu la guerre. Ne parlant pas un mot de français, il arrive dans la famille Guitry mais l'adaptation est difficile. le petit garçon est perdu et peine à se faire une place dans la famille. Les parents eux aussi ont du mal avec la cohabitation.
Ce tome, comme les précédents, a réussi à faire ressortir de nombreuses émotions en moi. de la tendresse pour Wajdi, de la tristesse aussi évidemment mais c'est surtout la fin qui m'a rendu folle ! J'avais franchement la haine.
Les graphismes sont toujours aussi magnifiques et immersifs. Ils s'adaptent tellement avec l'histoire et la douleur ressentie tout au long de ma lecture.
A ne pas lire avant de dormir si vous ne voulez pas vous repasser l'histoire une bonne partie de la nuit !
Cette fois-ci, nous suivons l'adoption de Wajdi, jeune yéménite de 10 ans, ayant vécu la guerre. Ne parlant pas un mot de français, il arrive dans la famille Guitry mais l'adaptation est difficile. le petit garçon est perdu et peine à se faire une place dans la famille. Les parents eux aussi ont du mal avec la cohabitation.
Ce tome, comme les précédents, a réussi à faire ressortir de nombreuses émotions en moi. de la tendresse pour Wajdi, de la tristesse aussi évidemment mais c'est surtout la fin qui m'a rendu folle ! J'avais franchement la haine.
Les graphismes sont toujours aussi magnifiques et immersifs. Ils s'adaptent tellement avec l'histoire et la douleur ressentie tout au long de ma lecture.
A ne pas lire avant de dormir si vous ne voulez pas vous repasser l'histoire une bonne partie de la nuit !
Une lecture entrainante, je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé ! J'ai aimé la variation autour du thème de l'adoption que propose ce second cycle avec un dessin très expressif, un guet-apens émotionnel pour le lecteur, dessin qui a encore gagné en technicité et une histoire qui, comme souvent avec ce scénariste, joue habillement avec son lecteur.
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