autant l'avais bien aimé le premier diptyque, autant je suis moins convaincue par celui-ci.
Les personnages m'ont déplu pour la plupart, sont peu intéressants et s'engluent dans le cliché.
Les planches se multiplient inutilement et les rebondissements (si on peut appeler comme ça les maigres soubresauts de scénario de ce tome) tirent sur la corde en longueur et sombrent dans le mélo...tout ça sent terriblement le remplissage et le surf sur la vague du premier opus.
Je n'ai pas non plus apprécié le dessin que j'ai trouvé trop chargé, tant au niveau du trait que de la mise en couleur.
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Tout est bien qui finit bien!
IL n'est pas facile d'adopter un enfant de 10 ans , étranger et qui plus est avec un vécu traumatisant.
C'est aussi difficile pour un enfant d'arriver dans une famille dont on ne parle pas la langue.
Je ne suis pas très fan des dessins.
Mais j'ai bien aimé l'histoire.
Malgré la fin du premier tome qui m'avait chamboulée, je me suis réconciliée avec la fin de ce tome.
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… Décidément, Gaëlle et moi, ça ne match pas.
J'ai le triste sentiment que les auteurs ont refusé d'explorer le sujet qui nous intéresse pour une raison qui à cette heure avancée de la nuit m'échappe dubitativement (ce mot est une plaie à prononcer comme à écrire).
J'en attendais visiblement beaucoup trop, mais zut si je m'en excuse !
L'apparition de deux personnages était si incongru et inutile à la narration que j'ai froncé les sourcils dès les premières pages… et ne se sont détendus qu'à de rares moments par la suite. La BD est refermée et je cherche encore l'intérêt de l'apparition de ces deux femmes… sauf bien sûr celle de remplir des planches entières pour éviter de les consacrer à la confrontation émotionnelle entre Wajdi et sa famille adoptive qui aurait permis à ce volet de se conclure de façon magistrale !
Nope.
Gaëlle et son époux s'en veulent, se donnent beaucoup de mal pour se rattraper (ce n'est pas du spoil, visez le sous-titre) mais une fois n'est pas coutume : on s'en veut, on reconnaît ses torts. Mais présenter ses excuses, ça, c'est bon pour les faibles.
NON, NON, et NON ! Why are you doing this to me ?!
Maaaiiis ! Si je puise dans le fin fond du puits de ma «magnanime attitude», je reconnais une certaine authenticité dans le fait que Gaëlle et son mari ne changent pas du tout au tout, comme s'il suffisait d'une révélation ou d'une conversation pour que plus jamais rien ne soit comme avant… Il n'y a que dans les histoires pour les dévoreurs de bons sentiments (comme moi) où les personnages découvrent qu'ils ont tort, qu'ils doivent changer pour devenir une meilleure version d'eux-même et y arrivent en quelques chapitres comme si dans la vraie vie c'était si facile.
Bon, voyez, j'ai fait un effort.
Je vais même pointer un autre point positif ! L'incohérence absurde de certains individus brillamment illustrée par la petite vieille qui nourrit généreusement les chats de tout le quartier… mais qui éprouve de la haine et du dégoût pour les hommes et femmes qui vivent à la rue. Bien vu.
Ce qui me frustre fondamentalement, c'est le sentiment que rien n'est réglé, que Wajdi et sa nouvelle famille repartent du même point de départ. Il n'est à aucun moment mis en avant que Gaëlle et son époux ont vraiment compris leurs erreurs et qu'ils vont y remédier. C'est comme si on avait rallongé la minuterie mais que la bombe menaçait toujours d'exploser. Enfin… c'est peut-être un certain versant de la réalité à laquelle sont confrontés les adoptants et les adoptés : ce consensus qui ne tient qu'à un fil, les silences et les sentiments fermement cadenassés.
Certaines questions restent aussi sans réponse ! Ce qui est arrivé à la mère et la soeur de Wajdi par exemple font partis de ces mystères auxquels les auteurs et notre petit héros nous condamnent…
Les repentirs ont plus le goût des remords. Trop de scènes de culpabilité et de démonstrations de bonne volonté, et pas assez de celles qu'on était en droit d'attendre : un grand moment de pardon, et la demande d'une seconde chance.
Curieusement, les auteurs ont choisi de dissimuler ce qu'il se passe lorsque Gaëlle et Wajdi se retrouvent. Comme si c'était un moment trop intimiste pour les lecteurs-voyeurs que nous sommes. Plus j'y pense et moins ça m'agace…
Ce qu'il faut peut-être en retenir, c'est que rien ne se construit, de beau, de fort, de solide, sans beaucoup de patience et de persévérance.
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La conclusion de ce second cycle me laisse un petit goût amer comme le tome précédent. J'ai eu beaucoup de ma avec le personnage de la mère et j'aurais aimé que le sujet "enfant n'est pas égal marchandise" soit plus mis en avant, notamment avec l'assistante sociale. J'aurais aimé voir les difficultés prendre plus de place et être mieux traitées.
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Ce 2ème cycle n'est définitivement pas ma tasse de thé. Les dessins et les propos sont biens et importants mais je n'ai pas réussi à trouver cette famille adoptive attachante ni humaine. C'est pourtant le coeur d'une demande d'adoption et de toutes les difficultés qui suivent. Malgré un happy ending attendu et bien prévisible, toute la progression de l'histoire de ce second cycle m'est passée sous le nez en terme d'émotions. Je n'en garderai pas souvenir.
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On retrouve la famille Prout prout. Ils deviennent un peu plus humains et c'est un bien ! La réflexion menée est intéressante parce que tristement d'actualité...
Je trouve malgré tout que c'est un peu facile comme dénouement. Certes c'est une BD à destination d'ados mais quand même...
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Wajdi, qui ne parle encore pas le français, comprend toutefois que sa famille d'adoption ne veut plus de lui et décide de fuguer.
J'attendais de ce 2ème tome qu'il nous embarque dans une autre aventure, celle de la fugue et qu'il puisse assumer jusqu'au bout la difficulté de l'adoption tout en gardant le point de vue des "repentirs".
J'ai trouvé que ce 2ème tome ne mettait pas suffisamment en avant les aspects psychologiques et qu'il se concentrait trop sur les parents coupables.
Il suffit que l'enfant fugue pour qu'ils reviennent sur leur décision et souhaitent le garder. Mais qu'en est-il de l'amour ?
Il aurait été bien pour que le chemin de retour soit possible qu'il soit aussi dur que ce qu'a pu subir l'enfant.
L'intervention de protagonistes secondaires un peu plus marqués et fermes comme des professionnels de l'adoption par exemple aurait pu montrer que cela ne se passe pas aussi facilement que ça.
Il aurait fallu aussi que la fugue soit un peu plus tumultueuse, longue, que l'enfant fasse d'autres rencontres pour illustrer le difficile retour en arrière pour sa famille d'adoption à supposer que cela soit possible.
J'ai trouvé qu'il y avait de la complaisance dans le traitement réservé à la famille qui, moyens matériels mis à part, ne se montre pas très chaleureuse et compréhensive.
Le scénario de ce 2ème tome ne prend, selon moi, pas assez son temps, brûle certaines étapes et se précipite vers un happy end trop appuyé y compris dans le dessin. Les coeurs de fin étaient-ils vraiment nécessaires? C'est dommage car l'angle pris sur le sujet était vraiment très interessant et aurait pu être touchant avec plus de maitrise, de temps et de réserve.
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Une conclusion non méritée pour des personnages que j'ai détesté, excepté Wajdi. le changement d'avis est brutal, trop rapide pour moi au vu de la fin du tome 1 et du temps écoulé entre les deux tomes. Trop d'indulgence pour des personnages qui ne le méritent pas. Vraiment moins séduite par ce second cycle. J'aurais préféré une fin douce-amère.
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