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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Magnifique hommage de Zidrou et Franck Pé au maître Franquin !
Le jeune François a une passion pour les animaux un peu bizarres. La maison où il vit avec sa mère abrite une drôle de ménagerie : une caille sans plume, un canasson alcoolique, des ragondins en perpétuel rut, entre autres bizarreries. Une arche de Noé comme un refuge pour ce gamin régulièrement harcelé à qui on n'a de cesse de rappeler ses origines honteuses. Il est le fruit de la faute, de l'amour interdit de sa mère pour un soldat allemand pendant la seconde guerre mondiale. Après une énième agression à l'école, François découvre un animal étrange impossible à identifier, qui va rapidement susciter curiosité, peur et rejet.
Superbe album au découpage très cinématographique, La Bête regorge de clins d'oeil à l'oeuvre de Franquin, créateur du Marsupilami, Spirou et Fantasio ou encore Gaston Lagaffe (pour ne citer que ceux-là). Vite, la suite !
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Une superbe bande dessinée tant du point de vue du dessin que de l'histoire rendant hommage à Franquin, à la grande tradition de la bande dessinée franco-belge et au Marsupilami, personnage emblématique de mon enfance !
Cet album est sombre assurément. Un bateau cargo condamné à la cale pour travaux, des animaux mourant en surchauffe dans son ventre, une Belgique après guerre avec ses secrets et ses condamnations violentes, voilà les décors où évolue le jeune François, petit garçon sans père, vivant avec sa mère courage et tous ses animaux cabossés qu'il recueille. Certaines planches se développe sur deux pages entières, dans des compositions audacieuses, le papier est beau et rend justice au dessin. Vivement la suite !!
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Je suis depuis toute gamine fascinée par les créatures imaginaires telles que le monstre du Loch Ness, le yéti, les licornes, Pégase ou encore le Marsupilami. J'ai d'ailleurs lu un bel hommage à ce dernier récemment parmi les albums jeunesse proposés par Little Urban (lien). Alors forcément quand j'ai que chez Dupuis, on proposait une relecture plus sombre et mature de ce mythe, j'ai eu très envie de la découvrir. Je remercie Dupuis et NetGalley de l'avoir permis.

Quand j'ai débuté ma lecture, aveugle que je suis, j'ai cru que c'était un volume unique. Quelle surprise j'ai eu de découvrir à la fin que le récit appelait directement une suite. Il faut dire que je n'avais pas été bien maligne sur le coup puisque, discrètement certes, les auteurs l'avaient mentionné sur la couverture à l'intérieur du "A" du titre. Mais j'étais tellement focalisé sur la créature, que je n'avais même pas fait attention. Erreur !

Cette couverture, parlons-en en deux mots, elle est crue et sauvage, donnant de suite le ton du récit. Non, nous ne sommes pas avec une créature comique comme dans la saga originelle signée Peyo. Nous sommes ici avec un texte adulte, âpre et très organique où les dessins soulignent encore mieux cette ambiance. Ceux-ci sont sombres, non pas sombres et plein de noirceur, mais sombres et plein de grisaille, de morosité, ce qui est parfait pour le décor choisit pour cette histoire.

En effet, celle-ci prend place dans la Bruxelles des années 50, une ville pas encore tout à fait remise de la guerre qu'elle a subi quelques années plus tôt et qui doit encore panser ses plaies. En dehors de la bête, le vrai héros est un petit garçon, François, fils d'une Belge et d'un Allemand, qui souffre énormément de ces origines. Les autres enfants n'hésitent pas à le harceler, tout comme leurs parents le font avec sa mère. La haine des "amis" des Boches est encore extrêmement vive et rappelle, pour nous Français, ces heures sombres où chez nous aussi on leur a donné la chasse. C'est assez terrible.

Mais François est un petit garçon lumineux, plein d'entrain et surtout de compassion. C'est un véritable Noé, qui donne asile à tous les animaux abîmés et estropiés qu'il trouve, pour compenser peut-être ce manque d'amour qu'il ressent de ses camarades. Alors quand après une ultime et terrible brimade, particulièrement marquante, qui m'a mis la boule au ventre, il fait la rencontre de notre Marsu qui a lui-même échappé à la pire des situations, ces deux âmes désolées se trouvent et ça fait clic.

J'ai beaucoup aimé l'histoire triste mais réaliste de François et sa mère. C'est raconté avec une certaine pointe de drame mais aussi beaucoup de retenue. D'ailleurs les deux auteurs ont une plume vraiment belle. Ils savent manier le verbe. Ils savent jurer. Ils savent mettre en scène le drame, mais aussi l'amour et la joue. Ils ont vraiment une belle palette très variée qui s'adapte bien à la richesse de ce récit. J'en profite d'ailleurs pour dire que je n'ai pas été sans trouver des similitudes avec le trait de Loisel dans son fameux Peter Pan.

L'histoire de François, de sa mère courage et de ce Marsu qu'il sauve pour l'accueillir dans sa vaste ménagerie fut dont très émouvante. La narration portée à bout de bras par les auteurs est souvent pleine d'émotion. le décor choisit accentue cela avec ce petit coin de Bruxelles où ils évoluent, qui ressemble à un petit village où tout le monde se connait et cancane. L'école où se rend François a des faux airs du pensionnat des Choristes, et le professeur qui lui vient en aide rappelle le surveillant Clément Mathieu interprété par Gérard Jugnot. Il apporte la pointe d'humour, de légèreté et de lumière nécessaire pour ne pas sombrer, car l'aventure de ce pauvre François et de son Marsu n'est pas des plus optimistes pour le moment.

Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé cette relecture du mythe. J'en ai aimé la maturité du ton. J'ai aimé le choix fait de re-rendre au Marsupilami toute sa bestialité. Cela a donné au titre un côté très organique que j'ai trouvé saisissant. Ceci associé au décor difficile de l'après-guerre a donné un ton vraiment marquant à cette lecture. On ne peut pas rester insensible face à un tel histoire et un tel objet.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un auteur qui décide de faire dans le "réaliste" avec notre Houba Houba adoré...

On découvre donc notre Marsu, un petit gars débrouillard du nom de François, sa maman qui est détestée par tous (François est un peu trop blond...), un instituteur trop gentil, des élèves infects avec notre héros...

Et c'est vraiment un coup de maître : les dessins sont superbes, le contexte de l'après guerre où rien n'est vraiment tout rose, des personnages vivants et profonds !

Une magnifique BD, une vraie oeuvre d'art et d'humanité !

Bref un énorme coup de coeur pour une bd qui m'a secoué ^^

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Si j'aime autant les récit de Zidrou c'est parce qu'il sait faire des histoires poignantes, justes, sans trop en faire. La Bête ne fait pas exception.
Une histoire tendre d'un enfant et de sa mère qui vivent de nombreuses difficultés après la guerre. Mais qui ont un grand coeur. Et une grande ménagerie d'animaux éclopés. Une ode à la solidarité et à l'amour de la vie. Avec en contradiction la méchanceté et la bêtise humaine. Une histoire qui est à la fois touchante, perturbante, révoltante et drôle.
La fin est rude. Qui tombe envie de plonger dans le prochain tome immédiatement.
François est un petit garçon très touchant et attachant. Prêt à aider tous les animaux en difficulté qu'il trouve, qui lui font oublier ses difficultés. Il a beaucoup de naïveté, de fraicheur et de malheur. Mais aussi beaucoup d'amour. Sa mère est tout aussi attachante. Elle fait ce qu'elle peut et malgré les regards c'est une femme forte et drôle.
Les dessins de Frank Pé sont percutants, beaux, efficaces. Avec une colorisation à la fois douce et sombre. Ils nous transportent immédiatement dans cet univers à la fois beau et dur.
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Superbe album, très abouti, très cinématographique. J'avais gardé en mémoire les anciens Marsupilami - j'ai donc été cueillie, totalement surprise par celui-ci qui renouvelle entièrement la bêbête et c'est franchement réussi. Retombée en enfance avec un graphisme plus adulte.
Pas sûre que cela aurait plu à la petite fille que j'étais - tant mieux que je ne le sois plus vraiment et que ce Marsupilami 2020 soit très différent Aujourd'hui, tout en respectant l'esprit d'Hier.
- Lecture coup de coeur du 17/10/2020 -

*** Critique par la Librairie Flagey (Nikita) *** https://librairiesflagey.com/2020/09/05/la-bete/

Une reprise du ‘Marsupilami' digne de celle du ‘Spirou' d'Emile Bravo !
Album à mettre entre toutes les mains, il s'adresse aussi bien aux aficionados du personnage mythique qu'à ceux qui n'ont jamais ouvert un Franquin de leur vie. Et puis qu'est-ce que c'est beau ! Frank Pé réussit à reprendre le personnage tout en se l'appropriant graphiquement à 100% pour un résultat sublime. Les décors sont magnifiques, les mouvements du marsupilami impressionnants de bestialité et pourtant de grâce. Quelle maestria dans le trait pour nous faire ressentir, d'une patte sortant de l'ombre, d'une gueule entrouverte, d'un regard effarouché toute la puissance contenue de l'Animal. Quel art consommé de la mise en scène ! Les cases s'appellent, se répondent, entrent en résonance pour créer une expérience de lecture immersive à souhait, qui prouve que la grande bande dessinée n'a rien à envier au cinéma. On n'en attendait pas moins de la part de l'auteur de Broussaille et de Zoo : entre Bruxelles (qu'il n'a pas son pareil pour réenchanter) et cette faune foisonnante, cet album était fait pour lui, servi sur un plateau d'argent, quelques années après leur déjà très beau Spirou ‘La Lumière de Bornéo', par un Zidrou en grande forme. Waouh !

- Scénario - :
"Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié."

- Les Auteurs -
1. Né le 15 juillet 1956 à Ixelles, Frank Pé suit une formation artistique à l'Institut Saint-Luc puis au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Dès l'âge de 19 ans, il entame une collaboration avec le Journal Spirou, signant par exemple, en 1977, le récit d'aventures exotiques Comme un animal en cage, sur un scénario de Terence – alias Thierry Martens, alors rédacteur en chef de l'incontournable hebdomadaire. C'est pour ce même magazine qu'il crée ensuite Broussaille, personnage proposant un regard personnel, poétique et philosophique sur la nature. « Broussaille », réalisé avec le scénariste Bom, se déploie ensuite sur des albums devenus aussi mythiques que Les Baleines publiques, Les Sculpteurs de lumière, La Nuit du chat, Sous deux Soleils ou Un faune sur l'épaule... « Broussaille », publié de 1987 à 2003, a obtenu une douzaine de prix dont l'Alph'Art du public au festival d'Angoulême (1990). En parallèle, Frank développe, de 1981 à 1986, le personnage de L'Elan en mini-strips pour Spirou avant de créer le collectif « Entre Chats » (1989) pour les Éditions Delcourt avec des dessins de Franquin, Hausman, Wendling ou encore Cabanes. À la demande de la ville de Bruxelles, Frank Pé réalise, en 1991, la première fresque du parcours BD, à deux pas de la Grand Place. En 1993, il ébauche la série Matsu pour l'éditeur japonais Kodansha. le Japon devient alors un lieu d'inspiration et de visites répétées. C'est en 1994 que sort le premier tome de la trilogie « Zoo », une histoire de plus de 200 pages, dans la prestigieuse collection Aire Libre. Accompagné du scénariste Bonifay, Frank va élaborer, pendant plus de 15 ans, l'univers animalier foisonnant d'un étrange zoo, dernier havre de paix dans la fureur de la Grande guerre. « Zoo », somptueuse réussite graphique où Frank clame tout son amour de la gent animalière, donne lieu à des centaines d'illustrations, de performances et spectacles dessinés, mais aussi d'expositions en tous genres. Les expositions constituent d'ailleurs une grande partie de l'activité créative de Frank Pé, puisque l'Australie, les USA, Hong Kong et le Japon (notamment!) ont accueilli ses oeuvres. En 2010, Frank participe ainsi à un spectacle dessiné dans le cadre de l'Exposition universelle de Shanghai. Cette même année il réalise la prestigieuse exposition « Frank Pé explore Mucha » au château d'Emines, qui sera ensuite montée à Prague. En public, lors de salons ou d'expositions, il s'est spécialisé dans la réalisation de fresques animalières improvisées en direct, parfois de grande taille, comme par exemple à Han, avec une oeuvre de 23 sur 2,50 mètres... Régulièrement exposé à la Galerie Champaka (à Bruxelles) et à la Galerie du 9° Art (à Paris) Frank Pé a également été accueilli par les salons Brafa et Arts Paris. Ses oeuvres sont en outre régulièrement proposées aux ventes Sotheby's, Christie's, Artcurial, et Heritage. Il a également créé des bronzes animaliers commercialisés par l'asbl Sur la pointe du pinceau. Frank travaille également dans le domaine de l'animation. Engagé comme character designer par la Warner Bros américaine à partir de 1996, il travaille sur « Excalibur ». Il collabore ensuite avec Cartoon Film, à Berlin, sur les films « L'île mystérieuse » (« L'ours Plume » 2 ») et « Dodo ». En 2012 c'est avec nWave qu'il travaille sur « Robinson Crusoé ». Autre flèche d'un carquois qui semble sans fond : Frank assouvit sa passion des animaux en collaborant régulièrement avec des zoos et parcs animaliers, dont le Parc Pairi Daiza pour lequel il a créé la scénographie de l'Indonésie et du parc à éléphants. Les Zoos de Vincennes, Montpellier, Amiens ou encore Anvers, ont également eu recours à ses services. A titre privé, Frank Pé a élevé par le passé nombre de reptiles et poissons de grande taille, dont 19 crocodiles ! Depuis quelques années, il travaille à la création d'un projet très personnel : l'Animalium, un parc animalier dédié à l'art animalier. En bande dessinée, on doit récemment à Frank Pé une reprise des « Aventures de Spirou et Fantasio », intitulée La lumière de Bornéo, sur un scénario de Zidrou. le même duo récidive en 2020 sur « La bête », un étourdissant album du Marsupilami ! Frank Pé sort cette même année une exploration ludique du Little Nemo de Winsor Mc Cay, toujours aux Éditions Dupuis, ainsi qu'un Art book - « Une vie en dessins » - aux Éditions Champaka. Magicien du dessin, Frank Pé est de ceux qui vous font partir pour un étourdissant voyage dès la première page. Avec des oeuvres devenues aussi mythiques que « Broussaille » (avec Bom) ou « Zoo » (avec Bonifay), l'auteur pourrait se reposer sur ses lauriers. Il préfère repousser sans cesse ses limites graphiques, se frottant à Spirou (La lumière de Bornéo), au Marsupilami (La bête) ou encore et à Little Nemo tout en réalisant de stupéfiantes fresques et expositions, où explose souvent sa passion des animaux.

2. Né en 1962 à Bruxelles, Benoît Drousie, dit Zidrou, suit des études d'instituteur et enseigne durant six ans. Assez vite, sa plume le taquine. Il écrit des chansons pour enfants, s'essaie à l'écriture dans le journal Tremplin. C'est dans ce périodique que paraît une première version de "L'élève Ducobu", dessiné par Godi. En 1991, il fait ses débuts aux Éditions Dupuis en tant que scénariste pour De Brab dans le numéro spécial de Noël de Spirou. L'année suivante, il se lie avec Falzar et les compères commencent à écrire d'innombrables projets de scénarios. Pour de Brab, ils imaginent les tribulations de "Margot et Oscar Pluche", qui connaîtra une suite sous le nom de "Sac à Puces". Zidrou a le pied à l'étrier et il passe rapidement du trot au galop. À partir de 1993, il devient l'un des scénaristes les plus prolifiques du journal Spirou : animations, histoires courtes, gags, et bientôt des séries. Coup sur coup, il entame "Les Crannibales" avec Fournier , "Le Boss" avec Bercovici, "Tamara" avec Darasse. Aux Éditions du Lombard, "L'élève Ducobu" s'impose comme un véritable best-seller. Les tribulations de ce cancre sympathique, certainement inspiré par les années passées à enseigner, séduisent un très large public et révèlent Zidrou comme un gagman de choix. Dix ans après ses débuts, le scénariste a l'envie d'explorer des pistes plus adultes. Il écrit plusieurs scénarios, sombres, qui dans un premier temps ne reçoivent qu'un écho restreint. En 2009 et 2010, Dupuis publie deux recueils de ses nouvelles en bande dessinée qui remettent en lumière cette face méconnue de son inspiration. En 2010 toujours, Zidrou écrit pour Jordi Lafebre "Lydie" (chez Dargaud), une poignante histoire de famille qui est unanimement acclamée. Depuis cette réussite, Zidrou se partage entre des séries familiales humoristiques et des histoires plus tortueuses, parvenant toujours à ajouter beaucoup d'humanité à ses récits, quelque ce soit le genre abordé. Après avoir été enseignant, Zidrou s'est tout entier consacré à l'écriture de scénario. Qui veuille faire rire ou qu'il souhaite émouvoir, c'est toujours avec le même appétit que le scénariste belge imagine des récits emprunts d'une forte humanité.
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Un album de Zidrou est souvent synonyme de fête pour moi, c'est un scénariste que j'adore.
Il est allié de Frank Pé pour cette nouvelle série se nommant "La bête".

C'est avant tout un hommage au marsupilami de Franquin, vous savez cet animal étrange que personne ne connaît, capturé au large du Brésil. Nous sommes fin 1955 et l'animal s'échappe à son arrivée au port d'Anvers.

C'est Franz (François) un écolier qui a l'habitude de recueillir chez lui tous les animaux éclopés qu'il rencontre. Il le trouve et va le prendre sous son aile. François n'est pas aimé de ses compagnons de classe car il est né d'un père allemand pendant la guerre, il est très solitaire.

L'instituteur Boniface personnage un peu loufoque est vraiment adorable. J'ai adoré cet album truffé d'humour, de clins d'yeux de chez nous dans le langage bien belge. Cela m'a fait sourire et même éclaté de rire.

Les personnages sont attachants, plein de tendresse même si certains sont cruels, on ressent de l'optimisme.

C'est du grand Zidrou. le dessin est vraiment magnifique, les couleurs sont particulièrement bien choisies.

Un seul bémol, c'est trop court.... la série n'est pas terminée, il va falloir attendre la suite. Je suis impatiente, j'ai hâte.

Gros ♥♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Mon dieu que c'est une belle histoire, .... mon dieu quelle tristesse que cette histoire.
j'ai découvert cette bd et je me suis dis ... pourquoi pas ...
c'est l'histoire d'une bête à longue queue qu'on surnommera le Marsupilami.
cette histoire se passe fin 1955, lorsqu'un bateau venant du Brésil arrive à Anvers d'où s'échappe l'animal qui deviendra iconique.
C'est aussi l'histoire d'un jeune ket de Bruxelles, François, qui le recueillera et de sa 1ere aventure.
Je n'en dirais pas plus sur l'histoire :-) à vous de la découvrir.
En ce qui concerne le dessin, j'ai adoré les traits du dessinateur Frank (Pé)
une très belle énergie dans le dessin et juste assez de couleurs pour rendre plus dynamique l'histoire mais aussi plus dramatique...
J'ai adoré et le recommande à tous
Histoire aussi pour raconter la tristesse de l'après guerre et ce qu'il s'y est passé...
Cette bd est une belle petite claque visuelle.
J'attends avec impatience la suite car j'espère qu'il y en aura une !!!
il y a quelques noms du milieu de la bande dessinée qui apparaissent ainsi que quelques visages connus  
j'ai adoré ces clins d'oeil.
Un énorme coup de coeur


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Petite, j'étais une grande fan du Marsupilami : j'avais toutes les BD et un Marsupilami grandeur nature en peluche, dans la chambre. J'étais donc intriguée par cette revisite « réaliste » de l'histoire. Ce premier tome m'a entièrement convaincue. Malgré un fond pas très léger (le petit Franz houspillé par ses condisciples parce qu'il est le fils d'un Boche, la pauvreté ambiante…), on retrouve quelque chose de la légèreté caractéristique des BD Dupuis, dans la ligne des Spirou & Fantasio. Un rire sacripant et sacrément belge.
Vite le tome 2 !
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Plus qu'un hommage au Marsupilami, cette magnifique BD est une déclaration d'amour à l'oeuvre de Franquin et à Franquin lui-même (il devient instituteur bienveillant, compréhensif et amoureux).

Dans ce premier tome on a tout juste le temps de s'intéresser à l'animal. Un passage rapide sur son arrivée en Belgique et ses conditions ignobles de détention (un soupçon de satisfaction nous envahi lorsqu'il se venge de ses bourreaux) avant de rencontrer François le petit garçon amoureux des animaux, celui qui va l'aider à s'en sortir.

L'histoire est bien pensée, le dessin est magnifique.
Avec les histoires de Spirou et Fantasio on avait un Marsupilami pour enfants que les adultes pouvaient apprécier s'ils gardaient suffisamment d'enfance dans leur regard, avec la bête, on a un Marsupilami plus sauvage, plus réaliste, pour les adultes que les enfants peuvent lire, comprendre et aimer.
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