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Zidrou (Autre) Alexeï (Autre)
EAN : 9782413013266
88 pages
Delcourt (09/06/2021)
2.75/5   10 notes
Résumé :
Dans un monde où la ségrégation n'est plus raciale ni religieuse mais esthétique - les beaux d'un côté, les moches de l'autre - l'Erospital du Dr. Sidibe devient le théâtre d'une enquête menée par la journaliste Seymour. EvEN traite de thérapie sexuelle, du contrôle de l'intime par l'autorité. Mais il constitue avant tout une histoire d'amour, amours brisés ou impossibles... mais amour toujours.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne connaissais pas Zidrou comme auteur de BD dite érotique. Je suis agréablement surpris et j'admire quand un auteur sort de sa zone de confort pour explorer d'autres choses.

On se situe dans un monde où le Ministère de la santé de la Communauté Européenne a décidé de s'immiscer dans la vie sexuelle de ses habitants afin de les rendre plus heureux. Il s'agit également de s'occuper des cas de déviances (c'est à dire quiconque ne parvient pas à s'épanouir sexuellement). Bref, l'objectif est d'améliorer le bien-être socio-affectif de chaque citoyen éco-responsable.

Bien entendu, dans le cadre de ce programme, chaque cas est traité différemment et ce quelque soit nos préférences sexuelles. C'est sous le contrôle de spécialiste psychologies dénommé des orgasmologues. Tout un programme sanitaire qui oeuvre à notre bien-être collectif !

Even nous entraîne dans les méandres, les fantasmes et les pulsions d'une dystopie sexuelle. A noter que ce monde est sujet à la ségrégation entre les beaux individus et ceux dénommées les Ugs autrement dit les moches (ugly). C'est bien une autre forme de dictature qui n'est ni religieuse, ni politique mais esthétique. Quand on vous dit qu'il faut rester jeune et belle, maigre de préférence et manger du bio sans gluten !

Il y a un côté récit d'anticipation et de science-fiction à cette oeuvre assez singulière qui pourrait ressembler à un épisode de l'excellente série « Black Mirror » pour ceux qui connaissent. Elle peut trouver des résonances dans le fait que la santé peut justifier des incursions et surtout des privations de libertés individuelles surtout dans un monde en proie à une crise sanitaire inédite.

L'enchaînement des différentes séquences est parfois assez déroutant pour la compréhension. Il s'agit de faire une pause et bien reprendre le fil. A noter un final que j'ai jugé pour ma part assez peu convaincant.

Au final, c'est une oeuvre assez audacieuse sur une bonne idée de départ qui a été exploitée assez maladroitement. Pour autant, l'ensemble demeure satisfaisant.
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Nous sommes programmés pour jouir, pas pour souffrir.
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il s'agit d'une bande dessinée en couleurs, de quatre-vingts pages. Elle a été réalisée par Zidrou (Benoît Drousie) pour le scénario, et Alexeï Kispredilov pour les dessins et les couleurs.

Un long spot publicitaire : Ceci est un communiqué du ministère de la santé et de la communauté européenne. Bienvenue à l'érospital de Montpellier 2 ! Centre thérapeutique agréé par le ministère de la santé de la communauté européenne. – Nos services sont uniquement accessibles aux Swiiits - Élargir le champe de la santé publique à l'intimité sexuelle a toujours visé à améliorer le bien-être socio-affectif de chaque citoyen, et, par là-même, celui de la société tout entière. – Ils sont formellement interdits aux ugs. – Dans le cadre du programme euro-communautaire de réhabilitation émotivo-sexuelle, l'érospital de Montpellier 2 est heureux de vous proposer un choix de traitements individuels, de couple, voire de groupe, et quelles que soient vos préférences sexuelles. - * Pour la liste des pratiques sexuelles légales, veuillez consulter le site du ministère de la Santé de la Communauté européenne. – L'érospital de Montpellier 2 est particulièrement fier de proposer le premier traitement émotivo-sexuel au monde par réplico-thérapie : Even. Even est une entité virtuelle neutre, malléable et auto-ajustable selon ses désirs, capable de prendre le sexe et l'apparence humaine uniquement du choix du patient. La sienne s'il le souhaite, ou celle d'un défunt qui lui était cher, sur présentation de son codigA.D.N. le bonheur sexuel est un droit. Contribuer à celui du client est le devoir de l'érospital. Érospital Montpellier 2, esplanade Romano Prodi, Montpellier 2, cedex II.

Dans une salle de traitement de l'érospital de Montpellier II, Enzo Calahorro se tient nu en attendant l'entrée d'un Even. Celle-ci apparaît, nue également avec une apparence de vielle femme. Il la trouve aussi belle que Serena. Elle lui demande pourquoi après toutes ces années, il a fallu qu'il… Elle s'interrompt : est-ce qu'il se souvient de la dernière chose qu'il lui a dite avant de prendre ce maudit avion. Il lui avait demandé de rester telle qu'elle était, telle qu'il l'aimait. Elle ajoute qu'elle n'a pas pu, et elle lui demande pardon. La séance se poursuite. Dehors il fait nuit et les lettres formant le mot Even s'affiche sur le ciel au-dessus de l'établissement. le jour se fait : quelques employés et quelques malades arrivent sous un beau soleil. Meghan, une femme de ménage, rentre dans la salle où se trouvait Enzo qui la croise en en sortant. Elle passe un aspirateur, enlevant les traces de fluide corporel. Enzo s'est rendu dans le bureau du docteur Sidibe pour son rendez-vous. Ce dernier lui reproche d'avoir raté deux séances cette semaine. Enzo tente de s'excuser : se taper deux fois par jour tout ce chemin pour venir s'astiquer la banane dans cet érospital… Est-ce qu'il ne pourrait pas plutôt faire ça chez lui avec sa fiancée ? Sidibe est inflexible : Enzo peut baiser sa fiancée autant qu'il veut, mais en dehors de ses deux séances quotidiennes de thérapie.

Une couverture assez mystérieuse avec une touche d'érotisme un brin menaçant ou macabre. Une séquence d'ouverture en forme de communication officielle du ministère de la santé, un site basé à Montpellier, des mots de vocabulaires sibyllins (Swiits, ugs), et une forme de malaise avec une image d'homme enchaîné, avec un slogan aux relents totalitaires : le bonheur sexuel est un droit, contribuer à celui de l'individu est le devoir des établissements de type érospital. L'histoire proprement dite commence donc après la page de titre qui suit ladite communication. le scénariste entretient le mystère : une séance à but thérapeutique sur un individu qui est vraisemblablement accusé de meurtre, ou de complicité de meurtre, deux pages ne comprenant qu'un seul phylactère montrant les installations dans un long travelling arrière. Une scène de striptease où le corps de la femme n'est que partiellement visible, mangé par les aplats de noir de fond de case, et un homme qui ne parvient pas à se faire jouir en se masturbant à ce spectacle. Puis l'arrivée d'une journaliste, Ann Seymour du New Scientist, pour un rendez-vous avec le docteur Sidibe, vraisemblablement le directeur de cet érospital. L'attention du lecteur a été captée, à la fois par la promesse de parvenir à deviner les schémas qui lient ces éléments, à la fois par certains contours de forme arrondis, par les caractéristiques visuelles du genre Anticipation, et par la mise en couleurs jouant sur les aplats de noir et une teinte majeure par séquence, déclinée en nuances.

La scène d'introduction établit que la composante sexuelle est au centre du récit. Pour autant, il n'y a pas de rapport sexuel à toutes les pages, et il ne s'agit pas d'un ouvrage érotique. La nudité est représentée de manière frontale, sans gros plan, ni très gros plan. La première image dénudée correspond à cet homme enchaîné avec le dos arqué et une érection bien visible, sur fond noir. Les modèles Eden sont également dénudés, apparaissant également sur fond noir. Lors des séances thérapeutiques, les individus se trouvent dans une pièce noire, avec un fond noir. L'activité sexuelle ne se fait jamais au grand jour : elle n'est jamais joyeuse, ni épanouie. Cela se comprend puisque les personnages concernés sont dans un processus thérapeutique, mais en même temps la représentation de cette activité montre de la souffrance psychique, de l'insatisfaction, la concrétisation d'un mal être profond. Les situations ne sont pas obscènes, n'impliquent pas des actes contre nature, mais les paroles prononcées révèlent des conflits intérieurs, des obstacles insurmontables pour espérer tout épanouissement dans l'activité sexuelle, pour même envisager un rapport normal.

Les dessins de la première séance de thérapie montrent un homme avec une expression de visage trahissant un état d'esprit pervers, et une vielle femme s'excusant de ne pas être capable de répondre à ses attentes. le rendez-vous qui suit entre Enzo et son médecin montrent un homme avec des postures agressives pour le premier, et un individu froid et rationnel pour le second avec une ambiance lumineuse verdâtre soulignant le malaise ambiant. L'arrivée de la journaliste se fait dans des couleurs orangées plus chaudes, mais aussi un peu brunes comme l'annonce ou le signe d'un pourrissement. Par le langage corporel de la journaliste, du patient Frederico Belinsky, le lecteur comprend qu'il y a des suspicions de malversation, de maltraitance, de manipulation, et peut-être de crime. La dynamique du récit devient donc celle d'une enquête. le scénariste laisse planer un doute sur le personnage principal : la journaliste ? le patient Frederico ? La femme de ménage ? La forme reste celle d'un récit choral entre ces trois personnages, pour dresser le portrait par petites touches de la défunte : Jahida Belinsky, une des scientifiques de l'érospital.

Aguiché par la charge sexuelle, le lecteur se rend compte qu'il se prête au jeu, par automatisme, à l'enquête. Que s'est-il passé ? Quel fut le mobile ? Y a-t-il eu meurtre ? Quelle part de responsabilité porte tel ou tel personnage ? Sous réserve qu'il ne soit pas allergique à cette façon fragmentée de découvrir les pièces du puzzle, d'accepter de ne pas tout comprendre d‘entrée de jeu, le lecteur plonge dans un vrai polar d'anticipation : une enquête qui amène les personnages à fouiller dans des recoins peu reluisants, qui met à jour des rouages de la société. Il y a donc cette forme insidieuse de totalitarisme à culpabiliser les individus qui ne font pas tout pour atteindre le bonheur sexuel, mais aussi cette scission de fait de la société entre les beaux et les laids. Scénariste et dessinateur savent donner de l'épaisseur à chaque personnage par petites touches, une remarque en passant, un regard, une tristesse sous-jacente dans ses propos, une posture de victime ou de résignation. En outre, Zidrou connaît son affaire en matière d'anticipation : quelques éléments bien dosés entre concret et sous-entendu sur ces érospitaux. Rehaussés par une anecdote plausible sur les pratiques sexuelles de Mao Zedong (1893-1973). Anecdote qui donne à la fois très envie d'aller vérifier ce qu'il en est, si le conseiller Kang Sheng a bien existé (oui, il a vécu de 1898 à 1975) et s'il s'est adonné à ce genre de collection (ça reste à prouver). Petit à petit, le lecteur ressent que son investissement a payé, et qu'il a eu raison de faire confiance au scénariste. Il fait progressivement connaissance avec la défunte, et il voit les effets de sa mort sur les personnes de son entourage, c'est-à-dire un autre thème, celui de l'impact du comportement d'un individu sur les personnes qu'il côtoie.

La couverture annonce un récit de genre : effectivement il s'agit d'une histoire d'anticipation, avec une composante sexuelle, fonctionnant sur la dynamique d'une enquête un peu diffuse. La narration visuelle s'avère très agréable à l'oeil, inventive sans être déstabilisante, avec une maîtrise de la couleur pour installer des ambiances inquiétantes, un savoir-faire remarquable pour intégrer des éléments visuels d'anticipation, et des personnages bien incarnés visiblement tourmentés par traumatismes plus ou moins profonds. Sous réserve d'accepter de s'investir un peu au démarrage, le lecteur prend vite plaisir à connecter les pièces du puzzle, à se confronter à la rancoeur, à l'injustice, à l'identité corporelle parfois en inadéquation avec l'identité psychologique.
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Un album erotico-dystopique qui nous plonge dans un scénario atypique. Rappelant la série de roman Uglies dans la ségrégation entre les beaux et les moches, Zidrou va plus loin en créant une entité capable de contrôler et de maîtriser la sexualité et les désirs de ses citoyens. La trame est originale et aurait pu très bien fonctionner, mais la multitude de trames narratives nous perd parfois un peu, et empêche un développement approfondi des personnages. Les dessins ont un trait parfois anxyogène, et la colorisation reste particulière. Une bd dédiée à un public adulte, qui laissait présager de belles promesses, mais qui m'a laissé sur ma fin...
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Fantasmes inavouables

[Résumé] Pour cette série d'anticipation dont l'ambiance étouffante n'est pas sans évoquer un épisode de Black Mirror, Zidrou retrouve l'impressionnant Alexeï Kispredilov avec qui il avait signé l'impressionnant Rosko, un autre récit d'anticipation glaçant… le dessin très particulier de l'artiste et sa mise en couleur aussi surprenante qu'efficace rendent l'album plus troublant encore…

S'appuyant sur la dictature du beau qui gangrène nos sociétés, le scénariste tisse un récit glaçant et déstabilisant, décrivant une société intrusive qui contrôle les désirs les moins avouables de ses citoyens… Mais à travers cette fable dystopique implacable, Zidrou nous interroge sur l'amour véritable dont on peut, à l'issue de cette lecture, légitimement se demander s'il existe seulement…

Even est un récit aussi glaçant que sombre et tourmenté…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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critiques presse (3)
BDGest
07 juillet 2021
Agréablement tendancieuse et porteuse d’un message de tolérance, la fiction eVen interroge l'aspect et les faux-semblants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
14 juin 2021
Un album assez surprenant qui ne laisse pas indifférent !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
25 mai 2021
EvEN traite de thérapie sexuelle, du contrôle de l'intime par l'autorité. Mais il constitue avant tout une histoire d'amour, amours brisés ou impossibles... mais amour toujours.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Ceci est un communiqué du ministère de la santé et de la communauté européenne. Bienvenue à l’érospital de Montpellier 2 ! Centre thérapeutique agréé par le ministère de la santé de la communauté européenne. – Nos services sont uniquement accessibles aux Swiiits - Élargir le champe de la santé publique à l’intimité sexuelle a toujours visé à améliorer le bien-être socio-affectif de chaque citoyen, et, par là-même, celui de la société tout entière. – Ils sont formellement interdits aux ugs. – Dans le cadre du programme euro-communautaire de réhabilitation émotivo-sexuelle, l’érospital de Montpellier 2 est heureux de vous proposer un choix de traitements individuels, de couple, voire de groupe, et quelles que soient vos préférences sexuelles. - * Pour la liste des pratiques sexuelles légales, veuillez consulter le site du ministère de la Santé de la Communauté européenne. – Grâce aux orgasmogrammes mis à votre disposition, il vous sera loisible de calculer, puis d’améliorer votre coefficient de jouissance sous le contrôle médical rigoureux de nos meilleurs spécialistes. Qui plus est, le programme pilote Gomorrhus mis au point par nos meilleurs orgasmologues génèrera à votre unique intention des érogrammes, véritables algorithmes neuro-érogènes. Ils répondront à vos fantaisies les plus secrètes. Les thérapies dispensées dans notre centre sont entièrement remboursées par la sécurité euro-communautaire sociale. L’érospital de Montpellier 2 est particulièrement fier de vous proposer le premier traitement émotivo-sexuel au monde par réplico-thérapie : Even. Even est une entité virtuelle neutre, malléable et auto-ajustable selon vos désirs, capable de prendre le sexe et l’apparence humaine uniquement de votre choix. La vôtre si vous le souhaitez, ou celle d’un défunt qui vous était cher, sur présentation de son codigA.D.N. Le bonheur sexuel est un droit. Contribuer au vôtre est notre devoir. Érospital Montpellier 2, esplanade Romano Prodi, Montpellier 2, cedex II.
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C’est ici que je reçois mes patients souffrant de dysfonction orgasmique… ou qui croient en souffrir du moins. Mao Le grand timonier. Mais comme dans tout bon drame shakespearien, celui qui, en réalité, tenait la barre, c’était Kang Sheng, son conseiller, son âme noire. Pour l’anecdote, Mao Tsé-Toung était, entre autres choses, un grand adepte du fist-fucking. On prétend même que, le jour de la poignée de main historique avec Nixon, Mao avait veillé à ne pas laver la sienne après avoir rendu les hommages à son épouse. Le Jardin des Bambous à Pékin était un hôtel très chic conservé à l’ancienne. C’était aussi le quartier général et la résidence personnelle de Kang Sheng. Dans les bunkers du Jardin des Bambous, se trouvait le principal centre d’écoute des services secrets chinois. On y a retrouvé de nombreuses œuvres d’art que Sheng lui-même avait récupéré pour qu’elles échappent aux destructions massives de la révolution culturelle. Parmi elles, beaucoup de livres et de gravures érotiques. Le grand timonier en était très friand, le saviez-vous ? Le meilleur reste à venir ! Car Kang Shen possédait une collection plus exceptionnelle encore. Des milliers d’enregistrements sonores de gémissements d’orgasmes féminins. D’orgasmes authentiques, dois-je le préciser ? C’est cette collection que notre s’enorgueillit de posséder à présent. Celui-ci est particulièrement excitant. Ce sont les gémissements de douleur d’une jeune contre-révolutionnaire soumise à la torture…
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Je croyais être son amant. Je n’étais, en réalité, qu’un châtiment qu’elle s’infligeait. Jahida portait la mort en elle. Et moi, stupide coq de basse-cour, je n’ai rien vu venir… Jusqu’au jour où elle a décidé de mettre de la distance entre elle et ses démons. 112 mètres de distance. À la verticale. Je m’étais menti à moi-même. Que voulez-vous ? La vérité est toujours plus douloureuse que le mensonge. Le mensonge toujours plus séduisant que la vérité.
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Le bonheur sexuel est un droit. Contribuer au vôtre, notre devoir !
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Quelqu’un a écrit : Vivre, c’est apprendre à perdre ce que l’on a gagné. Le problème, c’est que je suis très mauvais perdant.
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