La Bête, tome 1

Grande fan du Marsupilami, qui a quand même bercé une partie de mon enfance de ses "Houba Houba", j'étais curieuse de voir cette BD adulte, plus sombre, sur le personnage. Et je n'ai pas été déçue. L'ambiance est vraiment bien faite. Cette BD parle aussi de harcèlement à l'école, de créer une famille, de gentillesse... mais aussi de persécution, de violence et de contraintes sur les humains ou les animaux. Une super lecture, hâte de lire le tome 2.

Petite, j'étais une grande fan du Marsupilami : j'avais toutes les BD et un Marsupilami grandeur nature en peluche, dans la chambre. J'étais donc intriguée par cette revisite « réaliste » de l'histoire. Ce premier tome m'a entièrement convaincue. Malgré un fond pas très léger (le petit Franz houspillé par ses condisciples parce qu'il est le fils d'un Boche, la pauvreté ambiante…), on retrouve quelque chose de la légèreté caractéristique des BD Dupuis, dans la ligne des Spirou & Fantasio. Un rire sacripant et sacrément belge.
Vite le tome 2 !

Plus qu'un hommage au Marsupilami, cette magnifique BD est une déclaration d'amour à l'oeuvre de Franquin et à Franquin lui-même (il devient instituteur bienveillant, compréhensif et amoureux).

Dans ce premier tome on a tout juste le temps de s'intéresser à l'animal. Un passage rapide sur son arrivée en Belgique et ses conditions ignobles de détention (un soupçon de satisfaction nous envahi lorsqu'il se venge de ses bourreaux) avant de rencontrer François le petit garçon amoureux des animaux, celui qui va l'aider à s'en sortir.

L'histoire est bien pensée, le dessin est magnifique.
Avec les histoires de Spirou et Fantasio on avait un Marsupilami pour enfants que les adultes pouvaient apprécier s'ils gardaient suffisamment d'enfance dans leur regard, avec la bête, on a un Marsupilami plus sauvage, plus réaliste, pour les adultes que les enfants peuvent lire, comprendre et aimer.

Plongez dans l'après-guerre belge avec "La Bête," où le Marsupilami, icône de Franquin, devient une créature réinventée, victime du trafic d'animaux exotiques. Zidrou tisse un scénario poignant autour de la rencontre entre cette bête féroce et François, un enfant rejeté pour ses origines. L'histoire explore les thèmes de la cruauté humaine et de l'amitié improbable, créant une trame captivante qui dévoile des non-dits entre les personnages adultes.

Franck Pé livre des dessins saisissants, capturant l'époque sombre et les émotions des personnages. Les grandes cases, la palette de couleurs sombres et réalistes créent une ambiance visuelle en parfaite harmonie avec le récit. le Marsupilami réinventé semble crédible, et les expressions du visage, notamment de François, sont un régal visuel. L'influence de Franquin est palpable, mais Pé apporte sa touche unique, offrant des planches poétiques et vivantes.

"La Bête" est une excellente BD. La rencontre entre le Marsupilami et François est émouvante, avec des personnages attachants comme l'instituteur rappelant Franquin. le format peu conventionnel, avec de grandes cases et des dialogues minimalistes, intensifie l'impact visuel. Franck Pé et Zidrou créent une atmosphère sombre et nostalgique, capturant l'essence du Marsupilami d'une manière inattendue. La fin ouverte annonce une suite tant attendue, laissant les lecteurs impatients de découvrir la suite de cette aventure riche en émotions. Une relecture audacieuse et réussie d'un classique de la BD franco-belge.

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Voila ! La Bête est pour moi l'occasion de découvrir le Marsupilami. Je ne l'ai jamais lu dans les Bd's, ni Spirou et Fantasio, ni sa propre Bd. Tout juste une adaptation cinématographique que je préfère oublier. Déjà, la couverture du 1er tome m'avait attiré mais je n'avais pas passé le cap de la lecture. Bien m'en a pris car j'ai pu lire les 2 tomes de cette série à la suite. Avec Zidrou et Frank Pé, j'y suis allé en confiance.


Ce sont d'abord les dessins qui m'ont spécialement séduits. Chaque planche mérite son coup d'oeil. Les cadrages, les lumières, les expressions, les mouvements, tout concorde vers une qualité indéniable et c'est un vrai bel hommage pour ce personnage du Marsupilami. Je ne connaissais pas Frank Pé avant ça et en regardant sur le web, je le voyais plus jeune.

Pour continuer l'éloge, il suffit de parler du scénario de Zidrou. J'ignore tout de l'histoire du Marsupilami et je ne sais ce qui est emprunté de l'existant et ce qui est original. ce que je constate, c'est qu'avec les codes du genre, l'auteur parvient à nous emporter, à nous toucher, à nous faire rire, et frémir aussi.

Quand je dis que le scénario de la Bête est dans les codes, c'est qu'il n'y a pas trop de surprise dans l'évolution de l'histoire, on s'attend aux difficultés rencontrées et à leur résolution mais c'est tellement juste dans le rythme et dans l'intention que ça marche quand même.


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Fantastique, magnifique, merveilleux ! Cette banndee dessinée, c'est collé replonger replonger enfance avec tout ses souvenirs pour découvrir une nouvelle histoire mâture pour adulte ! Les dessins sont très beau, on est plongé dans l'histoire et on voit le Marsupilami d'une toute autre manière ! J'ai hâte de lire la suite !

Excellent hommage à Franquin que ce délire dans lequel François, un jeune Bruxellois, un déclassé des fifties plutôt doué avec les bêtes fait ami-ami avec un marsupilami, rapporté en douce par de vilains trafiquants d'animaux, échappé de leur cargo pourri à Anvers et à moitié mort d'inanition aux abords de Bruxelles.
François l'amadoue et le ramène chez lui où la bête se joint à sa ménagerie assez hors-normes.
Compréhensive, dégourdie, hors-norme elle aussi et... célibataire, aidée par le gentil instituteur de son fils (lequel instituteur ressemble bien un peu à Franquin), la jolie mère de François le suit dans ses délires et... nous avec !

Quel régal que cet hommage donc, dans lequel les auteurs gardent leur personnalité mais ont digéré passionnément l'"esprit Franquin" pour nous servir ce scénario aussi déjanté que punchy...
L'esthétique est à la hauteur de ce défi original : tonalités ocres en camaïeu, lumières dramatiques et pluie d'hiver, trognes impayables des humains, dialogues sobres percutants où le "brusselois" s'invite souvent, grandes vignettes aussi fréquentes que réussies, beau papier épais, tout concourt à faire de cet album une réussite.

Vivement le tome 2 !

Quelle merveilleuse BD. le dessin de Franck Pé permet une immersion totale dès les premières planches, avec ces couleurs, ces dessins magnifiques.
On est tout de suite baigné dans l'atmosphère de cette aventure. Certaines vignettes, même sans bulle, nous transmettent beaucoup d'informations, d'émotions, de ressenti sur l'histoire. On sourit, on rigole, on est triste...
C'est vraiment un magnifique album. le scénario magnifique, qui nous bouleverse parfois, nous montrant la cruauté que nous pouvons avoir envers les autres. Mais heureusement, il y a aussi de l'amour entre un fils et sa mère, de l'amitié avec François et ses animaux.
Un très très bon 1ᵉʳ tome.

Nous connaissons tous le Marsupilami. Ce marsupila jaune et noir avec sa longue queue, bien souvent jovial. Mais avec ce diptyque graphique c'est tout autre chose que nous offre Frank Pé et Zidrou, un récit beaucoup plus sombre.

1955, dans le port d'Anvers une bête est la seule rescapée d'un convoi d'animaux. Terrifiée et affamée elle s'échappe et après quelques jours d'errance va rencontrer le jeune François, un garçon harcelé par certains de ses camarades pour être le fils d'un nazi. Vivant seul avec sa mère, il trouve du réconfort dans les animaux dont la maison familiale est devenue une arche de Noé : dindon qui se prend pour un coq, couple de ragondins fous amoureux, cheval alcoolique, chien à 3 pattes...

Ce graphique est une pépite !
Nous voici plongés dans la Belgique d'après-guerre aux côtés d'un petit garçon à qui il est ô combien difficile de ne pas s'attacher et d'une mère, qui malgré les véhémences des autres habitants, garde la tête levée et espère le retour de son amant allemand.
Le graphisme est magnifique et immersif, la palette de couleurs est sombre et reflète à merveille les sentiments des personnages. Malgré la noirceur du récit, il y a une petite touche d'humour.
C'est une lecture pleine de rebondissements que j'ai hâte de continuer avec le deuxième tome. Je ne vous en dirais pas plus pour vous laisser le soin de découvrir ce petit bijou.

Une revisite du Marsupilami que je ne peux que vous recommander.

Port d'Anvers, fin novembre 1955 … imaginez le tableau … pas vraiment gai !
Les représentations pleine page du port d'Anvers sont époustouflantes pour nous faire ressentir l'atmosphère étouffante de la situation.
Que les personnages sont attachants … cette tondue qui a toujours eu un faible pour l'uniforme, et n'a malheureusement pas choisi le bon côté de l'histoire … ce môme portant avec fierté l'infamie d'être le fils d'un boche, avec un coeur près à accueillir toute la misère du monde, tous les animaux éclopés de la vie … cet instituteur hors norme préférant donner aux enfants une image gaie à l'enseignement car apprendre doit rester un plaisir.
Le scénario de Zidrou est une bonne idée pour rendre hommage à une légende de la BD.
Le dessin totalement maîtrisé de Frank Pé, donne vie à tous ces personnages plus drôles les uns que les autres.
Le tome 2 est sorti le 13 octobre … une très bonne nouvelle !