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Citations sur La dame blanche (25)

Césaire était attaché à une croix invisible. Cloué par la peur.
Il arriva dans la cour, essoré de sueur. Le vent s'était levé et lui glaçait les os. Il marcha, voûté, tête baissée. S'arrêta devant le Tube. S'appuya contre la carrosserie. À bout de souffle. Épuisé par trop d'émotions. Il devait se décider maintenant. La grange ou la fuite. Son logis ou l'inconnu. La fatigue l'engourdissait, l'empêchait de raisonner. Non, il n'allait pas fuir. Finalement, la peur de l'inconnu, tout ce qui sortait du sentier battu de ses habitudes, l'emporta sur la crainte de se faire rosser.
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Une demi-heure plus tard, une douzaine de gendarmes étaient rassemblés à la brigade de Graulhet.
- La Dame blanche est suspectée d’avoir tiré, hier matin, sur l’homme que nous avons trouvé à côté du véhicule carbonisé, dit le capitaine Roll. Nous avons donc affaire à une personne armée et potentiellement dangereuse. Je vous recommande donc la plus grande prudence. Il convient de la repérer, puis nous agirons en fonction de sa réaction. Tout est clair ?
La troupe fit route vers Puech Begoù, où Baron et ses chasseurs les attendaient à la salle des rencontres.
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Un cri déchire l’habitacle.
– Attention, le petit garçon !
Dans le rétro, il voit le regard effaré, les yeux écarquillés de la jeune femme.
Où il est, le petit garçon ?
Devant lui, la route est vide. À droite, des champs de colza jaunes comme une coulée d’or.
Où il est le petit garçon ?
Toujours rien devant. Juste une bande de bitume inégale et l’horizon noyé de soleil qui ouvre sa gueule de fournaise.
Et si elle avait raison ?
Johnny freine.
Au sommet de la pente, la route semble se jeter dans le vide à travers un rideau de feu.
Trop vite, Johnny !
Il écrase le frein.
À l’amorce de la descente, le flash d’un éclat métallique. Johnny donne un coup de volant. L’arrière du véhicule chasse.
Quelque chose frappe la carrosserie.
La voiture dérape, butte contre le repli d’une rigole de drainage et décolle.
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Johnny considéra le plan. « Les dépendances : enfin, un truc qui colle ! Trois personnes y résident en permanence. Le manoir est au bout, OK. Mais quelque chose cloche… » Il commanda à ses acolytes de se déployer, en position de tir. « Où sont les chiens ? » Il les entendit aboyer, à distance. Quelque part à l’arrière de la propriété. Il consulta son plan. « Dans le chenil ? Ça non plus, c’était pas prévu ! »
S’ils avaient été doublés, les chiens venaient de donner l’alerte. L’angoisse resserra sa gorge. Il fit signe aux gars que tout allait bien.
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Il se marra en se remémorant la tête de la vieille Renard.
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Je viens de terminer La dame blanche de Denis Zott et quel roman. La dame blanche est à ma connaissance, une légende ,une apparition de femme tout en blanc sur la route, souvent annonciatrice d'un mauvais présage. Ce roman est noir, addictif, violent. L'agressivité de certains personnages nous fait trembler. Les secrets, bref....toute une palette de sentiments, un vrai tourbillon qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Il m'a fallu beaucoup de volonté pour prendre le temps de le lire, il est difficile de le poser. Je le recommande à 100%
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Césaire sentit le regard de sa partenaire lui caresser les joues, avec la délicatesse d'une vipère.
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Trois pointes de fer griffaient la porte du cagibi. Il devait affronter ce bruit qui le terrifiait, le réduisant à l'état d'un torchon avec lequel la vieille s'essuyait le cul.
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- Ben, qu’est-ce que t’attends, mon chien ? gronda la vieille Renard.
Césaire sentit le regard de sa partenaire lui caresser les joues, avec la délicatesse d’une vipère. Il sentait tous les regards peser sur lui, même en baissant la tête entre ses larges épaules. Le public grondait, sifflait. Germaine Renard, boule de nerfs poids plume et visage de fouine, bondit de son siège.
- De quoi qu’ils se plaignent les péquenots ? Pour une fois qu’il se passe quelque chose dans ce trou du cul du monde ! Moi je leur offre du spectacle à pas cher, en plus… Allez, distribue, mon chien !
Les doigts humides, Césaire distribua. Cinq cartes à chacun, une au centre du tapis qu’il retourna. Un as de pique.
- Je passe, dit Léon.
Comme un serpent sur un mulot, la vieille Renard se jeta sur l’as.
- Moi, j’aime quand ça pique !
L’assistance s’esclaffa, trépigna. Le sol trembla.
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La première chose qui le frappa, ce fut l’odeur. Un parfum de fleur d’oranger exhalait de la chambre comme d’un jardin exotique. Sauf qu’il n’y avait aucune fleur, aucune plante dans la vaste pièce où tout était blanc. Le lit à baldaquin, le tapis en alpaga, les meubles en bois exotique, les étagères envahies d’une légion de poupées qui formaient une effrayante armée miniature. Et ce détail glaçant : sur leur visage de porcelaine, les poupées affichaient la même expression que la jeune femme blonde qui les regardait, assise au milieu du lit.
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