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3,64

sur 819 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'avais du mal à croire qu'il soit possible de faire pire que Paul Cleave.
Eh bien, mesdames et messieurs, il l'a fait ! Bon, je dois dire que je n'attendais que peu de choses du créateur de la géniale série Les Experts (sic).
Celui-ci, je l'ai lu jusqu'au bout, et je dois dire que ce n'était pas une mince affaire. Acheté dans un aéroport pour faire passer le temps lors d'un vol long courrier, je m'en suis mordu les doigts tout le trajet, à tel point que, ne pouvant me résoudre à lire un tel ramassis d'inepties, je me suis résolu à regarder un film pour éviter une dépression nerveuse liée à un trop-plein de mauvaise littérature ingurgité un peu trop vite (comble du ridicule: même le film était mauvais, personne ne me reprendra à laisser sa chance à Transformers!). le style est d'un platitude absolue, et on se laisserait convaincre en comparaison que les terres de notre chère voisine la Belgique sont un massif montagneux. Quant à la "trame narrative", je ne préfère pas en parler, c'est encore une période sensible de mon existence. Non, sans blague, il empile cliché sur cliché, et ça en devient tellement too much qu'on arriverait presque à anticiper tout le reste de l'intrigue (ça nous évite de mauvaises surprises au moins)
Je n'avais pas vu la possibilité de compléter le livre avec des vidéos sur internet. Mais quand je m'en suis aperçu, la question que je me suis immédiatement posé est: à quoi sert de lire, si c'est pour casser son imaginaire avec des vidéos?
Si je n'ai pas toujours été déçu par les adaptations cinématographiques, je dois dire que regarder l'adaptation pendant la lecture réduit l'imagination du lecteur comme peau de chagrin (sauf si on a la chance de tomber sur un réalisateur qui se représente l'ouvrage de la même manière que soi bien sûr).
J'ai finalement tenté le diable. Sacré moi, que je suis naïf.
Les vidéos sont encore pire que le bouquin, ce qui vous laisse imaginer le désastre.
Lecteur, passe ton chemin, tu ne trouveras ici que tristesse et désolation.
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Level 26.... Ou le bouquin ou en fait tu lis la saison d'une série télé mise au placard parce que le scénariste et bin il est allé trop loin pour la télé, mais que ça pourrait pas faire un film parce que y aucune surprise de rien....

Si je vous chante ♫ Whooo are You ? Who who... I really want to know.... Whoooo are you ? who who... ♫ avec la prise de vue aérienne nocturne d'une ville en plein désert, pleine de néons, vous me répondez ?
- Les experts Las Vegas... et je te demande j'ai bon ? Et il où le rapport ?
- Vi tu as bon... et le rapport en fait c'est que l'auteur Zuiker et bien c'est le producteur/scénariste des experts/CSI...
- Ah ok... Et c'est bien, niveau livre ?
- Non... c'est pas bien, j'ai trouvé ça très très mauvais... un truc d'une force dans le navelos voyeur....
- Ah carrément !
- Vi... attends je te fais un coup de pitch.

Pitch :
Le F.B.I, la section de la D.A.S...
- La das ? Pour les enfants qu'ont plus papa ni de maman ? Les pauvres petits orphelins ?
- Non rien à voir ! La D.A.S... la Division des Affaires Spéciales...
Donc la D.A.S, là où on s'occupe des tueurs, des psychopathes, des sérial killer, et des pires. Y en a un, qui leur glisse entres les doigts depuis plus de vingt-ans... et tellement pycho qu'ils lui ont fait un grade dans l'échelle de références...
- L'échelle de référence ? C'est ti quoi ce machin ?
- Bin si tu veux y a une échelle de référence qui gradue les tueurs, 25 niveaux, de 1 : tueur opportuniste à la noix, à 25 psychopathe taré à la Ed Gein (le gars qui a inspiré : massacre à la tronçonneuse/le silence des agneaux/psychose entre autre)... et paf pour le tueur du livre hop 26... parce il est pire que tous les pires...
- Ok... Mouais c'est paaaaaaas...
- Non c'est paaaaas...

L'agent Dark ( putain, non mais je te jure !) est au rencard, il a vécu l'horreur la plus noire, la plus sombre, la plus Dark ( ^^ c'était facile, et tout est de ce niveau-là, c'est juste pour dire)... Seulement on vient le chercher pour reprendre les recherches de ce tueur (un nom imprononçable), y veut pas (normal !).. mais y va se passer un truc qui va faire que... si en fait bon, si d'accord....

Alors tout est téléphoné, tout est enfermé dans le cliché... tout est en surface. Tout !

On est vraiment dans le scénario d'une saison de série télé, où le scénariste aurait pété un câble et se serait lâché complètement, tout en sachant que son scénar sera pas pris, et donc n'y travaillant pas sérieusement.
Donc l'auteur qui se lâche niveau sexe, avec jubilation, le craquage, mare de faire dans l'édulcoré obligatoire pour la télé.. Mais que comme il est dans le thriller bin il le mixe avec la violence la plus perverse et la plus glauque... forcement. Là aussi le côté jubilatoire, ras le cul de faire dans le suggéré.. j'y vais franco de port ! M'en fous, faut que je me lâche ça ira mieux après... je pourrai revenir à des trucs entre le PG et le MA pour le boulot..

- PG ? MA ?
- C'est des classifications pour les spectateurs aux U.S.
PG (Parental Guidance) c'est pour : Ce programme contient des éléments que les parents peuvent considérer inappropriés pour les enfants... mais on se mouille pas beaucoup plus, c'est aux parents de gérer. Et MA c'est : Ce programme est uniquement réservé aux adultes et inapproprié pour la jeune audience de moins de 17 ans. Donc MA, pour mature. Et entre les deux y a PG 14... là c'est avec l'âge à partir duquel le téléspectateur peut regarder le machin.. donc 14 ans + parental guidance. Et en plus ça dépend des épisodes, chaque épisode à sa classification.
Donc tu imagines bien, que le cul et les tortures, ou dans le cas du livre le cul avec les tortures, et bin non ça sera refusé direct... c'est too much pour le public cible et pour la chaîne, là en occurrence C.B.S, le scénar finira dans le tiroir.
- Ok je comprends mieux... c'est toujours paaaaas...
- Et non c'est toujours paaaaas...

Donc nous sommes en face d'une écriture scénaristique de base, le côté minimaliste... le gars sait pas faire une description. Et normal, d'habitude il en a pas besoin, son écrit est destiné à être mis en image. Seul aspect sur lequel s'appesantit Zuiker c'est le gore/viol/torture. Là y a de la description, et seulement là.
Tous les personnages sont dans un flou artistique, leur histoire passée et leurs réactions internes, sont aussi arides que le désert de Mojave.
Pourquoi le tueur est comme ça ? D'où vient-il ? Comment fait-il ?... ne vous attendez pas à avoir des réponses y en a pas ! Aucune, et pareil pour le Dark...
Zuiker, n'a donc pas fait non plus un vrai travail de background niveau perso (là en général, même pour une série y en a un, surtout pour une histoire comme ça), d'où mon sentiment de récréation, histoire de se détendre le neurone, de se lâcher dans le pire et revenir ensuite au vrai boulot plus apaisé.
Il a juste repris une idée, déjà utilisé dans un épisode des experts ( la combi intégrale en latex) pour la pousser plus loin dans l'horreur...

Il utilise des ficelles et des clichés qui sont de l'ordre du tractopelle scénaristique, télévisuel, et glauque/sadique. Oui pour tout, pour soit disant amener le frisson, amener la tension, voir un suspence à deux balles... et qui bien sur ne marche pas.

Et ça ne marche pas, parce que l'histoire n'a ni queue, ni tête... tout est aberrant de nawak, et tu crois à rien.. le côté « c'est cela, mais oui bien sur... pffff »

Niveau liens internet, bin vu que le site existe plus... je les ai pas vu.. et pour avouer, j'en avais un peu rien à taper non plus....

J'ai appris qu'il en avait commis deux autres... Ah mercantilisme quand tu nous tient... et ça sera sans moi..
Et j'ai appris aussi qu'il y avait eu des films... et là aussi je passe mon tour...
Je préfère encore me refaire un épisode des experts Las Vegas... c'est dire..
Whoooo are you ? Who who....
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super produit marketing

super méchant très visqueux et très glauque

super héros taciturne qui s'appelle "monsieur sombre"(si, si c'est vrai)pour qu'on comprenne bien que c'est pas un rigolo

super mauvais!
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Je ne pensais même pas qu'il soit possible d'écrire, de nos jours, un roman aussi mauvais. Serai-je capable de lui trouver une qualité ? Oui : le texte est écrit gros et se lit vite.
L'auteur est également le créateur de la série Les Experts. J'aime beaucoup cette série, et l'auteur aurait dû se contenter d'écrire des feuilletons, non de commettre ce roman qui semble avoir eu du succès, j'ai vu les tomes 2 et 3 à la bibliothèque (non, parce que les lire... très peu pour moi !).
Prenons le personnage du tueur en série. Il est insaisissable. Il sévit au quatre coins du globe depuis des années, et personne n'a pu l'arrêter. Il est tueur en série à plein temps, si je puis me permettre : nul besoin de gagner sa vie, nulle famille, nulle difficulté à passer les frontières. Il ne doit d'ailleurs jamais faire ses courses, ou porter sa voiture au garage, ni avoir des soucis de plomberie ou d'électricité, bref personne pour croiser sa route, si ce n'est ses très nombreuses victimes. Je demande instamment à connaître l'école de tueur en série qui l'a formé.
Revenons maintenant à l'enquêteur. J'ai beaucoup aimé Riggins - finalement, j'ai trouvé un point positif. Un homme fort sympathique, pris au piège de la raison d'état. Il aurait mérité d'être le héros de cette enquête, il aurait été parfaitement crédible. Sauf que ce n'est pas lui que l'auteur a choisi mais Dark et sa femme Sibby.
Ou comment marier la collection Harlequin avec une histoire de tueur en série (et tant pis si je choque ceux qui ont aimé ce livre). Sibby, enceinte de huit mois, sportive mais fatiguée par sa grossesse et les bouleversements hormonaux (là, je cite presque le livre) est harcelée par un dingue qui lui envoie des textos régulièrement. Plutôt que d'en parler à son mari, elle se tait, car le mieux est d'ignorer ce genre de personnes, elles se lassent d'elles-mêmes. Puis, il ne faut surtout pas inquiéter son cher et tendre, il en ferait une montagne, déjà qu'il a taaaaaaaaaant de soucis. Puis, ce n'est pas comme si un tueur en série ne rôdait pas autour de leur maison, pour ne pas dire dans leur maison. Je vous passe sous silence (en fait... non) sa réaction quand son mari lui annonce la mesure qu'il a prise pour la protéger. Ce n'est pas qu'elle agit en dépit du bon sens, non, c'est simplement qu'elle se conduite comme une gamine capricieuse et irresponsable. Il sera bien temps, après, de se comporter comme une "bonne maman". Je vous passe également sous silence d'autres rebondissements tellement usés qu'il en est presque scandaleux de les utiliser encore (voir de les avoir utilisés un jour).
Avalanche de sang, de torture et d'invraisemblance, Level 26 est tout simplement un ratage. Si vous souhaitez lire un très bon roman avec un tueur en série, je vous conseille le glaçant Délivrance de Jussi Adler-Olsen, une véritable réussite.
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L'idée était séduisante, le concept original : combiner l'écrit et l'image sur une histoire bien sombre.
Au final... un roman écrit dans un style plus proche de la prose d'un adolescent que d'un écrivain (on ne devient pas écrivain du jour au lendemain parce qu'on le décide) et une histoire somme toute assez banale.
Mais le pire, ce sont les séquences filmées qui accompagnent le bouquin : risibles, mal filmées, mal jouées, bourrées de stéréotypes (je suis fan de séries TV, ça renforce mon énervement).
Un produit purement marketing.
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J'ai tout d'abord été attirée par l'auteur : le créateur de la série " Les experts". je ne suis pas fan de cette série, principalement à cause de son manque flagrant de réalisme.
Et bien, ce défaut se ressent totalement dans ce livre. Je n'ai pas du tout aimé, le côté livre multimédia, ne fonctionne pas, cela n'apporte rien au livre.
L'intrigue était pourtant original: des tueurs classés selon leur dangerosité, un tueur pire que tous, mais cependant, c'est poussé à l'extrême. J'ai envie de dire " Trop c'est trop".
Je suis un peu blasée des romans ou il y a toujours " le pire tueur psychopathe que le monde ait connu bla bla bla..." le récit manque incroyablement de réalisme, on n'y croit pas, sans s'y connaître forcément en criminologie, on comprend totalement qu'on nous mène en bateau.
Je me suis forcée à lire le livre I jusqu'au bout, mais je n'ai pas lu les autres. Ce livre n'a pas d'intérêt pour moi, les personnages sont trop loin de nous pour pouvoir ressentir quoique ce soit, le contexte est banal....Bref, ce livre est aussi soporifique et plat que la série " Les experts".
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J' ai donné une étoile et c'est bien payé.Je ne comprends pas que ce roman figure sur un fascicule gratuit conseillant les choix de polars et thrillers.C' est racoleur et très mal écrit à plusieurs mains par des scénaristes de mauvais feuilletons style "les experts."......etc .Ca ressemble exactement à un roman bricolé à partir d'un scénario.Le côté novateur intéractif ne rattrape pas l'extrême médiocrité de l'"oeuvre".Je suis heureux de l' avoir emprunté à la bibliothèque municipale et non acheté.
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Sqweegel est un tueur inclassable (niveau 26 sur l'échelle des fous dangereux) qui a à son actif un nombre incroyable de meurtres et ne laisse jamais un seul indice derrière lui. Seul Steve Dark a pu l'approcher… mais l'a raté et l'a payé cher. Depuis lors, il s'est retiré. Mais le tueur, en le traquant au plus près, va lui faire reprendre du service.

Level 26, est un roman hybride : le texte est complété et enrichi toutes les 20 pages par des vidéos auxquelles on accède à partir du site internet du livre. Un site internet sur lequel on peut même échanger avec les lecteurs du monde entier grâce à un forum. Mais il n'est pas forcément nécessaire de se connecter pour suivre l'intrigue d'ailleurs j'ai très vite laché le fil d'autant plus que je lis très rarement à côté de mon ordinateur. Toutefois, cela donne vie aux personnages et nous permet de mettre une tête sur un nom même si ce n'est pas toujours celle qu'on avait imaginé.

En dehors de ce côté hybride, l'histoire n'a pas vraiment grand intérêt. Comme dans beaucoup de romans policier on retrouve une tueur et un flic obsédé l'un par l'autre et l'issue est sans grande surprise.
De plus, je ne l'ai pas trouvé particulièrement bien écrit. En gros, Level 26 m'a plutôt déçu, j'en attendais beaucoup plus de la part du créateur des Experts
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Un polar gore, à la poursuite de "Sqweegel", un serial killer "niveau 26", fou à lier mais diablement habile à déjouer les pièges que lui tend son ennemi juré, Steve Dark, un agent du FBI dont la famille a été massacrée trois ans auparavant. Il n'y a rien à redire au récit, haletant et rempli d'atrocités, selon les canons du genre. Hélas, aucun message n'est délivré, le "juste", chargé de libérer le monde du monstre, ayant recours aux mêmes méthodes que celui qu'il poursuit. Une apologie de l'ultra-violence, par le créateur de la série-culte "Les experts", à déconseiller aux âmes sensibles et à toute personne ayant un quelconque amour pour l'humanité…
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livre trop violent ! Histoire peu credible avec ce tueur en série ! livre dont on peut se passer
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