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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au Panama dans le bidonville de la petite ville de San Perdido, chacun se débrouille comme il peut. Et en cette année 1946, ses habitants découvrent un gamin de dix ans meut aux mains très larges doté d'une force incroyable. Une vieille femme, Félicia, se préoccupe de cet enfant aux yeux clairs et à la peau foncée. Surnommé La Langosta,Yerbo récupère des métaux dans la décharge pour gagner un peu d'argent.

Dans ce pays gangréné par la corruption, la misère côtoie l'opulence de quelques-uns. Les inégalités sont flagrantes : les politiciens agissent pour leurs intérêts personnels, les plus belles filles vendent leur corps aux hommes riches et puissants. Devenu un homme, Yerbo rend la justice à sa manière pour défendre les plus faibles et les femmes à la merci des hommes.
Les tromperies, les trafics, les abus de pouvoir et la jalousie jalonnent ce livre avec de nombreuses péripéties drôlement bien menées sans pour autant que l'on s'y perde. On est littéralement happé par l'écriture qui fait appel à tous les sens et par l'ambiance très vive.

S'inspirant des éléments du conte qui forgent les légendes, d'une part bien dosée de mystère et de romanesque, l'histoire du Panama n'est pas en reste. Ce roman foisonnant et coloré à l'image de la couverture est sensuel et généreux avec des personnages bien campés et d'une réelle densité.
Un premier roman mené tambour battant dans lequel David Zukerman se révèle un très bon conteur. Que demander de plus ?
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Des femmes flamboyantes qui roulent sensuellement des hanches, des hommes de pouvoir et beaucoup de corruption. Un roman qui semble un peu daté mais dont la verve rythmée le fait lire sans déplaisir.
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Avec ce livre, on voyage, on en apprend plus sur ce pays assez peu connu. On parle des différentes castes (les dockers, les prostituées, les pauvres, les muets). 😳 on va parler du mode de vie difficile chez certaines personnes, qui font les poubelles dans l'optique de trouver quelque chose, mais on parle aussi de l'élite, contraste saisissant avec les démunis. Ce livre est un condensé d'émotions, de violence mais aussi parfois de tendresse.
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A San Perdido, Felicia a élu domicile dans la décharge, là où viennent s'approvisionner tous les pauvres de la ville basse. A part les poubelles déposées par l'hôpital, tout est bon à recycler, ferraille, nourriture, papiers, chiffons… Les chiffonniers survivent avec le peu qu'ils arrivent à extraire des ordures sous l'oeil attentif de Felicia.

Un jour, un jeune garçon au regard étrange arrive dans la décharge… Noir, des yeux d'un bleu surnaturel, pâles ou sombres selon ce que l'on devine de son humeur, il ne profère aucun son. Impressionnée par la taille et la force de ses mains, lui qui peut faire plier les structures métalliques les plus solides, Felicia va le prénommer la Langosta. Les années passent, La Langosta s'est installé à côté d'elle. Énigmatique et mutique, il l'aide en silence et poursuit le chemin qu'a tracé pour lui Rafat, issu de la tribu des cimarrons, ces esclaves africains échappés des domaines espagnols et qui ont trouvé refuge dans la jungle sauvage.

Celui que tous ont surnommé Langosta n'est autre que l'insaisissable Yerbo Kwinton, le sage auréolé de mystère, le Justicier mutique. Peu à peu, en silence et sans vague, il va rendre justice aux plus faibles, aux plus pauvres, rééquilibrant les inégalités entre ceux qui vivent en bas et ceux du haut. Il croisera la route de femmes fortes chacune à sa manière, riches ou pauvres, seules le plus souvent, ayant de fortes personnalités, elles doivent s'imposer pour trouver leur place dans ces contrées qui leur sont hostiles.

Un premier roman vivant, envoûtant, hypnotique, qui nous entraine des bas-fonds de San Perdido jusqu'aux plus sordides recoins des résidences des quelques privilégiés, gouverneur compris....
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/02/18/san-perdido-david-zukerman/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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La couverture colorée m'avait séduite et donné envie de lire ce roman, dont je ne connaissais rien.
Et c'est une très jolie surprise. Une histoire, loin d'être banale, des personnages forts, attachants ou troublants.
Entre le conte et le roman policier.
On a qu'une envie c'est de connaître ce qui va arriver. Bref, un moment de lecture addictif, un voyage en Amérique du sud, un livre que je conseille vraiment.
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un beau roman avec plein de personnages. C'est un peu long au début dans le bidonville mais il faut persévérer et j'ai préféré la partie dans la ville haute
on se laisse emporter mais la fin est un peu décevante
les scènes de sexe sont très explicites !
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Une plongée dans le Panama des années 50, son ambiance tout aussi écrasante que sa chaleur...et la petite ville côtière de San Perdido. Ici, les habitants oscillent entre misère, violence, prostitution et corruption. Seules opportunités dans cette ville où il se dit qu'il est difficile d'avoir une morale et qu'une journée, si belle soit-elle finit toujours pas s'obscurcir…
Et au milieu, coule .... une décharge. de laquelle surgit un matin un gamin au regard aussi clair que sa peau est noire, surnommé La Langosta (le homard), en raison de la taille et de la puissance de ses mains, qu'il lui suffit d'apposer sur le front de quelqu'un pour lire en lui à livre ouvert tant il éprouve de l'empathie pour les humains. Et pourtant...les animaux fuient à son passage. Nous sommes à San Perdido, ne l'oublions pas...
Oui, j'ai plongé dans cette ambiance panaméenne à la tension omniprésente et j'étais prête à suivre ce gamin, mi-justicier mi-mercenaire dans son périple, utilisant ses mains comme d'autres utilisent un colt. Sauf que j'ai soudain perdu sa trace... pour me retrouver au coeur de la vie d'une maison close, où des gamines de 15 ans offrent leur jeunesse et leur cupidité à tout ce que la ville compte d'hommes fortunés.
Au point d'avoir l'impression que c'était elle, le personnage principal de l'histoire.
Et puis soudain, je l'ai retrouvée La Langosta, La Mano, Yerbo de son prénom, dans une fin surprenante qui m'aura laissée sur la mienne, de faim.
Plus que de l'avoir aimé ou pas aimé, j'ai terminé ce livre avec le sentiment étrange d'une lecture hors sujet. Dommage...
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Très bonne expérience de lecture entre roman, aventure et fantastique, foisonnant de personnages attachants. Il m'a manqué un peu plus de profondeur dans les personnages.
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Ah, quel bonheur de lecture !
Aussi enlevé qu'un roman de cape et d'épée, rempli de mystère, d'aventure et d'exotisme, San Perdido est un roman qu'on souhaiterait ne pas finir, pour ne pas abandonner ses personnages solidement campés, plein de droiture ou d'ambiguïté, toujours justes et attirants voire attachants : un enfant mystérieux et mutique devenu un justicier sans pitié, une vieille dame charitable qui le recueille, d'anciens esclaves cachés dans la forêt qui veillent sur lui, des puissants sans scrupule et un bataillon de jeunes femmes toutes plus désirables et retorses les unes que les autres, dans un Panama.
Le cadre aussi transporte, car le Panama des années 50, dans les années qui suivent la construction du fameux canal, est un concentré de modernité et d'archaïsme, où les riches corrompus vivent sur les hauteurs de la ville pendant que les pauvres survivent en grattant les ordures de la décharge, quelques centaines de mètres plus bas.
Le tout est servi par une écriture enlevée, et qu'importe si les aller-retours entre les années sont parfois acrobatiques, ce qui reste en mémoire, c'est un livre très » cinématographique », qui permet d'incarner les personnages et fait naître immédiatement des images, des odeurs, des bruits...
Les dernières pages ne scellent pas définitivement le sort de certains personnages, et ils sont si présents que quiconque lira sera tenté d'imaginer la suite de leurs aventures.
Un bon point supplémentaire à la couverture, très évocatrice du cadre dans lequel de déroule le livre et qui met tout de suite dans l'ambiance.
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Ce roman est un voyage en Amérique latine, dans le Panama des années 50, où la grande misère côtoie la corruption des puissants. C'est un conte cruel avec une galerie de personnages haut en couleur, issus de toute classe sociale. C'est puissant, dépaysant, du plaisir à l'état pur
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