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Critique de Davalian


Le joueur d'échecs est la dernière oeuvre connue de Stefan Zweig écrite peu avant son décès. Tout comme son autobiographie, il s'agit d'une oeuvre posthume mais certainement pas un chef d'oeuvre.
L'histoire est succincte et le noeud du livre est une confrontation entre deux joueurs d'échecs : Czentovic le grand champion et M. B… Chacun possède son histoire propre, garante d'un caractère bien tranché, seul le narrateur ne dispose pas de ce privilège et se contente de mettre les personnages en valeur. Ce grand classique de la littérature allemande est tout à la fois une mise en garde contre les dangers des nationalismes, de la torture, de la guerre et de l'inhumanité en général. Mais il s'agit également d'un avertissement contre toute forme de passion trop prenante transformant l'homme en être monomaniaque, véritable esclave inconscient.

Prévu de longue date, cette lecture m'a franchement déçu car je m'attendais à être chose. Heureusement qu'elle fut brève. Notre société contemporaine y trouvera un avertissement dont elle a bien besoin (comme le prouve les très récents phénomènes geek-fin-du-monde). Cette mise en garde concerne aussi la solitude et l'isolement absolu, points de départ d'une route qui conduit aux confins de la folie et à l'approche de la mort. le jeu d'échecs est le coeur de l'ouvrage mais le sujet semble bien moins habilement exploité que dans le Tableau du maître flamand de Arturo Perez-Reverte que je conseillerais bien plus volontiers.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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