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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteur nous transmet ce livre , son récit de vie, car ce roman est en partie autobiographique.
La vie dans ce pays, le Kénya est vue par Régina, petite fille et par ses parents, Walter et Jettel.

Walter, avocat en Allemagne, va devenir fermier. Son souci est de gagner assez d'argent pour subvenir aux besoins de sa famille. Leur installation est difficile pour des réfugiés qui ne parlent qu'allemand dans un pays dominé par les colonisateurs anglais et deviennent des ‘'bloody refugees''.
Stefanie Zweig nous décrit la vie de Jettel, comme un calvaire, elle ne s'adapte pas bien à cette nouvelle vie. Habituée des mondanités en Allemagne, elle se retrouve seule dans une ferme. Sa fille ne comble pas ce manque, elle s'ennuie, de son pays , de sa mère dont elle n'a aucune nouvelle .
Regina découvre ce pays africain, aux multiples senteurs .
Chacun vit sa situation différemment, que ce soit pour Jettel, Walter et Régina.
Dans ce nouveau pays, naitra Max, le petit frère de Régina. Elle l'entourera de tout son amour.
Stefanie Zweig joue avec les mots, au fil des pages , le lecteur trouve des mots appartenant au dialecte africain, et d'autres " so British " , à la langue anglaise.
Walter va s'engager dans l'armée, son but est de povoir retourner le plus vite possible en Allemagne, ce pays détruit par les nazis.
Une fois la guerre terminée, il n'attendra plus qu'une chose, ramener sa famille en Allemagne. Mais sa séparation avec leur ami Owuor est difficile et très touchante.
Regina se sentira " exilée" dans le pays où elle est née.
J'ai aimé ce roman, cette partie d'enfance de Stefanie Zweig, qu'elle décrit si bien. Je ne connaissais pas la vie au Kenya, lors de la seconde guerre mondiale.
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Un livre en partie auto-biographique, qui retrace bien la vie des réfugiés juifs ayant réussi à quitter l'Allemagne. Certains sont restés attachés à leurs racines malgré les drames vécus. comme le dit l'auteure à plusieurs reprises, ce ne sont pas les allemands qui sont mauvais, ce sont les nazis. L'ouvrage met aussi en valeur la difficulté pour les autorités britanniques au Kenya de situer ces réfugiés : amis ou ennemis de l'empire ? de l'internement à l'enrôlement, les positions ont évolué dans le temps. On retient aussi l'attachement de l'auteure à l'Afrique, que l'on ressent bien, même si les débats sur l'exil et le déracinement sont aussi bien présents. Un ouvrage très différent de la ferme Africaine de Blixen, mais qui mérite d'être découvert.
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Une Jeunesse Allemande de Stéphanie Zweig m'a permis de découvrir l'épisode méconnu de la Seconde guerre mondiale, et du Nazisme. Ce roman, en partie autobiographique, apprend que des Juifs s'exilent en Afrique du Sud pour fuir le Nazisme. D'avocats, médecins, ils deviennent de simples fermiers ne connaissant parfois rien à cette vie. La famille Redlich, Walter, ancien avocat, Jettel, et leur fille Régina s'installe au Kenya.
le père, a beaucoup de mal : il ne parle qu'Allemand, et ne cherche pas à faire l'effort d'apprendre l'Anglais, langue officielle de ce pays colonisés par les Anglais. Quant à la mère, c'est mission impossible. . Seule, Régina, leur petite fille, va vite apprendre la langue et s'intégrée avec l'aide leur fidèle Owuor , premier boy de leur première ferme ; il les retrouvera, et les accompagnera partout. Elle nous décrit de cette Afrique, et ses coutumes, avec enthousiasme. On en ressent toutes les senteurs, la chaleur du pays, mais aussi celle des autochtones qui par tous les moyens tentent de leur apporter du bien être
Nombreuses péripéties les attendent : changement forcé de fermes, armée, pensionnat pour Régina, vie quasi communautaire dans un hôtel de luxe transformé en centre de réfugiés, et ce statut de « bloody refugees » qui leur colle à la peau. Walter s'engage dans l'armée, apprend l'Anglais avec l'espoir, à la fin de la guerre, de repartir en Allemagne…Un petit garçon, Max nait ; Régina entoure de tout son amour ce petit frère inespéré.
Ce roman se lit facilement ; l'anglais, et le dialecte africain s'entre mêle pour mieux nous décrire cette vie particulière. Régina, réussit à merveille cet exercice. Mais quel sera leur avenir dans cette Allemagne nouvelle dont Régina ne connait rien. Pour le savoir, il me reste à trouver : Une Jeunesse Allemande.

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En 1938 la famille Redlich, des Juifs allemands, fuient leur pays pour se réfugier au Kenya. Pour les parents, Walter, ancien avocat et sa femme Jettel, le changement d'habitudes est rude. Ils ont quitté une vie facile pour s'occuper d'une ferme isolée. Contraints à de trop fréquents tête à tête, travaillés par l'angoisse quant au sort de leurs parents restés en Allemagne, ils se réfugient dans la nostalgie et les souvenirs d'un passé forcément plus heureux.

Par contre, pour leur fille Regina, âgée de six ans à son arrivée au Kénya, la rencontre avec l'Afrique et le boy Owuor est une révélation:

"La peau d'Owuor exhalait un parfum merveilleux, une senteur de miel qui chassait la peur et qui métamorphosa d'un coup une petite fille en grande personne. Regina ouvrit grand la bouche pour mieux absorber cette odeur magique qui débarrassait le corps de la fatigue et des douleurs. Elle sentit soudain qu'elle devenait forte dans les bras d'Owuor et elle s'aperçut que sa langue avait appris à voler."

Regina qui était jusque là une enfant timide et réservée s'épanouit en liberté à la ferme. Elle apprend les langues des peuples des environs : Swahili, Jaluo, Kikuyu. Owuor lui enseigne le mode de pensée de son peuple. Elle mûrit rapidement, devenant celle qui doit soutenir et consoler ses parents.

L'auteur est partie de sa propre enfance pour écrire ce bon roman autobiographique. On découvre ainsi qu'il existait une petite communauté de Juifs réfugiés au Kenya dans les années 30. La plupart d'entre aux étaient des intellectuels qui avaient du se reconvertir dans des métiers manuels et les conditions d'existence n'étaient pas roses. Dix ans après leur arrivée très peu maîtrisaient correctement l'Anglais alors que leurs enfants, scolarisés dans les établissements de la colonie britannique, avaient désappris l'Allemand.
Stefanie Sweig écrit dans un style vivant et imagé. Les descriptions des paysages et des sentiments utilisent des comparaisons originales et bien vues.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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J ai été plongée immediatement dans ce voyage à travers cette petite fille si extraordinairement de nulle part , elle a su se forger ses propres racines , son propre language ...on sent les odeurs , on voit les paysages et on ressent l Afrique dans toutes ses splendeurs ..Merci Stephanie
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