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Critique de HORUSFONCK


C'est par commodité, que j'ai lu ce fascinant récit de Stéphan Zweig, dans son édition numérique de la Bibliothèque Électronique du Québec.
La pitié dangereuse, voici trente ans, m'avait laissé ému et admiratif d'un auteur à la plume sensible et juste: de celles, des plumes, qui font se sonder l'âme au lecteur. de ces lectures qui vous reviennent toujours en certaines occasion, à la mémoire.
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, est l'histoire d'un gouffre que l'on frôle. Une bouche avide à laquelle on échappe, mais dans laquelle se perd l'autre. L'autre, en l'occurrence, est un jeune homme fascinant et perdu dans un enfer dont il ne peut s'enfuir. Pour cet autre, une femme va se mettre en péril et risquer une plongée vertigineuse.
Le récit est hallucinant, hyper-réaliste et tranchant. C'est une confession d'une vieille dame, faite au narrateur suite à une vive controverse entre touristes sur le départ soudain d'Henriette qui plaque mari et enfants. Henriette, condamnée d'avance par une morale bourgeoise et superficielle.
Oui, la vieille dame peut comprendre Henriette et le narrateur qui prend sa part: L'histoire de ces vingt-quatre heures intenses et cruciales qu'elle a vécue auprès du jeune damné, lui a ouvert le regard et élargi l'âme... Lui a certainement sauvé la vie, de par l'échec-même de sa "mission" auprès du jeune damné.
De ce livre aussi, je sors sonné.
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