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Critique de Cer45Rt


Après avoir découvert Zweig avec le Joueur d'échecs, je continue avec un autre court roman : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Contrairement à d'autres chroniqueurs, je ne vois pas de similitude importante entre ces deux oeuvres, hormis le fait que le récit rétrospectif d'un personnage, recueilli par le narrateur, y prennent une place importante, ce qui, somme toute, n'est pas une grande ressemblance : il y a des récits rétrospectifs aussi bien dans Harry Potter que dans l'Andromaque racinienne, et pourtant, personne n'irait trouver la moindre ressemblance entre ces deux textes, non ? L'unique fait original dans cela est que tout ce court roman est construit autour de ce récit, absolument nécessaire à l'intrigue. Ce qui, somme toute, n'est pas une grande ressemblance. Mais bon, je n'ai pas pour intention d'épiloguer sur les ressemblances entre le Joueur d'échecs et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme et je ne suis pas là pour ça, mais bel et bien pour vous donner mon impression. Et, pour commencer, qu'est-ce que c'est que Vingt-quatre heures de la vie d'une femme ? Vingt-quatre heures de la vie d'une femme est un court roman, sur un sujet on ne peut plus classique : les amours immoraux de la femme. Et d'ailleurs, cette femme me rappelle Anna Karénine : même poids du péché sur sa conscience, même jouissance dans la faute. Les ressemblances avec le roman de tolstoï s'arrête là. Et, d'ailleurs, l'oeuvre de Zweig est beaucoup moins ambitieuse. Et je la trouve même sans profondeur. C'est bien écrit, c'est vivant, c'est coloré, mais ce n'est que distrayant. Ceci dit, c'est un bel exercice de style, néanmoins ; et dans l'art avec lequel Zweig recrée la Côte d'Azur du début du XXème siècle, on sent bien la marque du grand écrivain.
Un sympathique récit.
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