Notre façon d'être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?

Il y a plus d'intelligence dans deux cœurs qui essayent de se comprendre que dans deux intelligences qui essayent d'avoir raison.

Les choses ne bougent que parce que les gens s'émeuvent et se meuvent. Les gens, c'est nous.

Choisir, c'est renoncer et renoncer, c'est accueillir de la tristesse, peut-être même du dépit ou de l'impuissance, et petit à petit le deuil des options non retenues ou (devenues) impossibles.

Nous émergeons de plusieurs millénaires de système patriarcal, de modèle pyramidal et d'habitude des rapports de force.
Devant ce nouveau paradigme, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience que le changement intérieur personnel est la clé du changement extérieur communautaire pour nous ouvrir à la collaboration, à la bienveillance et à l'empathie.

La peur est l'énergie la plus négative pour apprendre : elle génère des comportements d'irritabilité, d'hyperactivité, d'hésitation compulsive, de non-engagement ou d'absence, comportement de substitution qui permettent de compenser l'impossibilité de fuir.

Bien des choses ont du sens, mais ne font pas très envie. Bien des choses font envie, mais n'ont pas beaucoup de sens.

La quête parfois désespérée de certains jeunes de ce qui ferait sens et envie pour eux sous-tend nombre de comportements que nous étiquons d'autant plus vite que nous, adultes, n'avons pas trop envie de nous remettre en question en nous interrogeant sur ce qui ferait sens et envie pour nous.

La liberté, ce n'est pas faire tout ce que je veux, mais faire ce que j'ai choisi de faire, en acceptant es conséquences désagréables de mon choix.

A force de vivre sans choisir, je choisis de ne pas vivre.

Nous intégrons les valeurs parce que nous en expérimentons le bénéfice, et non parce que quelqu'un nous en expose les bienfaits et encore moins s'il les impose.