Notre façon d'être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?

La non-écoute est une violence invisible, une maltraitance ordinaire.

La qualité et la profondeur de l'écoute de l'autre sont directement fonction de la qualité et de la profondeur de l'écoute de soi.

Si j'ajoute de plus en plus de choses à faire dans ma vie, inévitablement, il y a de moins en moins de vie dans les choses à faire.

Nous avons créé des sociétés dans lesquelles nous avons plus appris à compenser notre mal-être qu'à nourrir notre bien-être profond et contagieux.

Notre pensée se réduit au point de confondre les enjeux et de laisser l'habituel prendre le pas sur le sensé, le "normal" étouffer le vivant, et l'ennui s'installer en mode de vie.

Mon propos se veut encourageant et certainement pas culpabilisant, car la culpabilité est un poison qui tétanise, tandis que la responsabilité est une vitamine qui dynamise.

Pourquoi nos relations ne sont-elles pas telles que nous les rêvons : vraies, profondes, fécondes et fluides ?

C'est la qualité de notre vie intérieure qui pilote notre vie extérieure, tant au sein de la famille que dans les différentes communautés auxquelles nous appartenons.

Pour grandir, vous n'avez pas forcément besoin de guides spirituels ou de gourous. Vos maîtres se présentent sous des masques divers, un enfant, un malade en phase terminale, une femme de ménage. Aucune théorie au monde ne vaudra jamais la parole d'un être humain qui vous ouvre son cœur.
Citation lue sur internet et attribuée à Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre helvético-américaine, pionnière des soins palliatifs.

Vous les adultes, vous foncez sur l'iceberg comme un Titanic qui a perdu le sens du voyage ; moi, j'ai huit ans, je viens d'arriver et mon rapport au temps est encore doux et paisible, et c'est comme cela que je veux vivre. Avec ma génération, nous sommes venus pour aider l'humanité à retrouver un rythme doux.