Oserais-je poser cette question ?
Michel del Castillo sera-t-il, toute sa vie, hanté par ce personnage de la mère ? Cette femme pleine de vie, de fantaisie, de frasques dirais-je et ce père lâche, peu connu et pourtant omniprésent dans ses livres, en sourdine peut-être mais néanmoins indissociable de l'écrivain. Je retrouve, dans les
romans de Michel del Castillo cette quête vaine et désespérée comparable à celle de
Patrick Modiano.