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Citations sur Poésie ininterrompue (72)

Ci-gît celui qui vécut sans douter
Que l'aube est bonne à tous les âges
Quand il mourut il pensa naître
Car le soleil recommençait.
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Il ne faut pas de tout pour faire un monde il faut
Du bonheur et rien d'autre
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à René Char
VII

En dépit des pierres
A figure d'homme
Nous rions encore

En dépit des cœurs
Noués et mortels
Nous vivons d'espoir

Rien ne nous réduit
A dormir sans rêves
A supporter l'ombre

Il y a sur l'heure
Doute ni soupçon
D'une heure semblable

A jamais sur terre
Tout remue et chante
Change et prend plaisir
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Citation en préface:"La résistance s'organise sur tous les fronts purs"
Tristan Tzara, "L'antitête", 1933.
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Je vois la ville de ton rêve…


Je vois la ville de ton rêve
Que tu seras seule à peupler
Du tourbillon de ta beauté
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Allez donc pleurer ou rire

Dans ce monde de buvard


Prendre forme dans l’informe

Prendre empreinte dans le flou


Prendre sens dans l’insensé

Dans ce monde sans espoir


Si nous montions d’un degré
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Hier il n'y a pas longtemps
Je suis né dans les bras tremblants
D'une famille pauvre et tendre
Où l'on ne gagnait rien à naître

On parlait bas comprenait sourd
Ma famille est née de l'oubli
D'un peuple d'ombres sans reflets

Chaque jour les miens me fêtaient
Mais je n'était à la mesure
Ni de moi-même ni des grands
Je n'avais pour but que l'enfance

Dans les méandres de ma chambre
Fermée aux jeux de l'impatience
Je ne rêvais que de fenêtres

Et je riais et je criais
A faire fondre le soleil
Mais je pleurais à faire rire
De mon chagrin la terre entière

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Hier c'est la jeunesse hier c'est la promesse

Pour qu'un seul baiser la retienne
Pour que l'entoure le plaisir
Comme un été blanc bleu et blanc
Pour qu'il lui soit règle d'or pur
Pour que sa gorge bouge douce
Sous la chaleur tirant la chair
Vers une caresse infinie
Pour qu'elle soit comme une plaine
Nue et visible de partout
Pour qu'elle soit comme une pluie
Miraculeuse sans nuage
Comme un pluie entre deux feux
Comme une larme entre deux rires
Pour qu'elle soit neige bénie
Sous l'aile tiède d'un oiseau
Lorsque le sang coule plus vite
Dans les veines du vent nouveau
Pour que ses paupières ouvertes
Approfondissent la lumière
Parfum total à son image
Pour que sa bouche et le silence
Intelligibles se comprennent
Pour que ses mains posent leur paume
Sur chaque tête qui s'éveille
Pour que les lignes de ses mains
Se continuent dans d'autres mains
Distances à passer le temps

Je fortifierai mon délire
Paul ÉLUARD Poésie ininterrompue1946
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Sur leur amour ils avaient tous juré
D’aller ensemble en se tenant la main
Ils étaient décidés à ne jamais céder
Un seul maillon de leur fraternité
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Ce matin un oiseau chante
Ce soir une femme espère
L'oiseau chante pour demain
La femme nous reproduit
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