Ce livre cochait toutes les cases : une couverture sublime, des meurtres dans le prestigieux Hôtel Savoy dans les années 60, la rencontre de grands personnages comme Pavarotti, Elizabeth Taylor, Richard Burton… et un plan qui nous donne l’impression de nous lancer dans une partie de Cluedo.



Malheureusement je n’ai pas du tout accroché.

Le rythme est très lent, trop lent à mon goût en tout cas.

J’aime beaucoup les descriptions des lieux dans les romans pour me mettre dans l’ambiance, ressentir l’atmosphère. Or ce roman est principalement constitué de dialogues.

J’ai hésité à le terminer mais j’ai beaucoup de mal à délaisser un livre. J’ai eu un espoir à la page 287 (sur 400) mais non… Dommage !



Le pitch : Priscilla Tempest est attachée de presse du tres prestigieux hôtel Savoy. Rien ne saurait entacher la réputation du lieu. Rien, sauf peut-être ce cadavre retrouvé dans la suite 705. Les soupçons se portent rapidement sur Priscilla qui n’a plus d’autre choix que de mener l’enquête si elle veut sauver sa tête.

Un très bon cosy mystery. C’est avec joie que j’ai retrouvé Priscilla Tempest, l’attachée de presse si singulière de l’Hôtel Savoy.



L’histoire se déroule avec une légèreté et un dynamisme qui rendent la lecture très divertissante. L’enquête prend de l’épaisseur au fil des pages, avec des rebondissements qui ponctuent presque chaque chapitre.



L’atmosphère de l’hôtel Savoy est magnifiquement dépeinte, créant un cadre riche en détails et en ambiance. On ressent presque la tension palpable qui règne parmi les membres du personnel et les clients alors que l’intrigue se déroule.



L’humour typiquement anglais, les rebondissements farfelus et l’enquête mouvementée contribuent à créer une ambiance des plus agréables.



Un second tome aussi apprécié que le premier, c’est avec grand plaisir que je décorerai le tome 3

Bienvenue à l'hôtel Savoy est une nouvelle série "cosy mystery".

Priscilla Tempête est attachée de presse de cet hôtel prestigieux. Elle adore le champagne et elle est complètement farfelue. C'est ce qui fait le charme de ce premier opus de la série.

Cette lecture m'a beaucoup amusée. C'est plaisant, bien traduit et très distrayant en voyage.

Miss Kane vient d’être retrouvée assassinée à l’hôtel Savoy. Cela ne fait pas une très bonne publicité pour l’hôtel et encore moins les affaires de Priscilla Tempest, attachée de presse de l’hôtel, qui va devoir jongler entre les journalistes, les proches de victimes, les policiers et les gangsters. Ils semblent tous avoir quelque chose à cacher, en lien avec la défunte. Miss Kane était danseuse à l’hôtel et participait à des parties très fines. Des orgies auxquelles beaucoup participaient. L’enquête est bien sûre confiée à la police mais Miss Tempest ne va pas pouvoir s’empêcher d’enquêter elle aussi. Pas par choix, mais par obligation. Elle doit mettre le plus d’espace possible entre elle et un journaliste trop entreprenant, entre elle et son patron, entre elle et les policiers qui jouent double jeu. Mais à force de s’éloigner des uns elles va se rapprocher d’autres bien moins fréquentables, et notamment les frères Reggie et Ronnie Kray, deux gangsters reconnus et sans pitié. Prise entre deux feux, Tempest va devoir se méfier. S’infiltrer auprès des Kray pour satisfaire la police tout en espérant que Reggie ne s’accroche pas trop à elle. Car bien sûr elle réussit l’exploit de devenir l’objectif de l’un des frangins. Mais dans tout cela, qui a bien pu tuer Miss Kane ? Malgré l’amateurisme avéré de notre enquêtrice, la résolution de cette affaire est proche ! Un producteur américain, un Premier Ministre Canadien, une actrice, des bandits, un journaliste, beaucoup de suspects, des situations cocasses, une histoire bien maîtrisée et une enquêtrice principale qui n’a pas franchement peur de se salir les mains et pas froid aux yeux, voilà une histoire qui détend et qui fait du bien. Un peu de légèreté, un brin de réflexion, une morte sans explication plausible. L’hôtel Savoy vous ouvre ses portes. Entrez vous ne le regretterez pas.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

Bienvenue au Savoy… Rencontrez Priscilla Tempest, l’attachée de presse de ce prestigieux hôtel, qui, dans ce troisième tome, doit gérer deux cousins italiens prétendant à un titre, une star souhaitant se débarrasser de son rôle habituel de Tarzan, et un bandit américain plutôt patibulaire… Quand Priscilla a vent d’un complot, ourdi par des fascistes nostalgiques désireux de renverser la monarchie constitutionnelle, elle ne peut s’empêcher de s’en mêler… A ses risques et périls…

Des trois mystères auxquels a été confronté le personnage de Priscilla, c’est peut-être celui qui a le moins retenu mon attention. D’abord parce que, de manière générale, je suis peu sensible aux intrigues abordant des complots politiques. Et celle-ci, donc n’échappe pas à la règle : si le contexte est intéressant et rappelle les accointances de Wallis Simpson et du Duc de Windsor avec les Nazis, les péripéties ne m’ont pas vraiment accrochée. J’ai trouvé, de fait, que cela manquait de rythme, et j’ai moins perçu la touche d’humour que dans les deux tomes précédents (j’avoue que le trio de choc Noël Coward/John Gielgud/Lawrence Olivier, bien moins présent ici, y est pour beaucoup). Quoi qu’il en soit, j’apprécie toujours beaucoup le personnage de Priscilla, et ne resterai certainement pas sur cet avis mitigé si un quatrième opus devait paraître…

#NetGalleyFrance #BienvenuealhotelSavoytome3

Des rives de la Tamise aux manoirs opulents du Buckinghamshire, nous voici baladés en Bentley ou en Morris Minor sur les traces de la jet-set britannique, croisant des people comme Laurence Olivier dans des clubs feutrés. Un agréable moment d'évasion…
Lien : https://www.lesechos.fr/week..

Londres – 1968. L’Hôtel Savoy est le plus bel hôtel du monde, enfin c’est ainsi qu’il se présente. Les stars et personnalités en tous genres y descendent, attirées par le luxe du lieu et son personnel discret et aux petits soins. Chaque jour est un rêve pour la jeune et belle Priscilla Tempest. La canadienne n’en revient toujours pas d’avoir décroché ce poste d’attachée de presse de l’hôtel. Il faut dire que depuis deux ans qu’elle est là, le reste de l’équipe a du mal à l’accepter, notamment son patron, le redouté M. Banville.



Tout est calme. Jusqu’au jour où un habitué, fils d’une richissime famille égyptienne, est retrouvé mort dans sa chambre. Il faut à tout prix éviter le scandale. Et voilà notre jeune attachée de presse plongée au cœur d’une enquête policière qui pourrait tourner au roman d’espionnage, et où elle ne manquera pas d'être malmenée.



Le récit est rythmé, fait de courts chapitres au cours desquels notre héroïne est demandée en mariage par tous les hommes qu’elle croise, du célèbre dramaturge à Richard Burton en passant par un mystérieux fonctionnaire et un journaliste très amoureux, quand elle n’est pas emmenée à Scotland Yard pour lever les soupçons qui pèsent sur elle. Et c’est sans compter les personnages féminins qui ne lui facilitent pas toujours la vie, de sa fidèle assistante à la belle-mère de son patron, en passant par Elisabeth Taylor et la princesse Margaret.



Ce premier tome de cette série s’ancre totalement dans le cosy mystery. La plume est légère et le roman est parsemé de cet humour « so british » qu’on adore nous autres français. Les personnages sont à la limite de la caricature. La tempétueuse Priscilla est pétillante comme le champagne qu’elle adore.



Les auteurs connaissent bien le Savoy dans lequel ils ont choisi de situer leur série : Prudence Emery a elle-même été attachée de presse de ce grand hôtel, et Ron Base a été journaliste de cinéma et auteur de scénari. Nul doute que le duo a entamé avec ce « crime de la chambre 705 » une série où+ la belle Priscilla ne manquera pas de connaître d’autres aventures rocambolesques.

Voilà un livre que j’attendais depuis un moment ! Oh ! ce n’est pas que je sois passionnée par la série, mais j’avais repéré le premier tome en librairie au moment de sa sortie, et presque simultanément il était apparu au catalogue de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne gratuite) ; dès lors je l’avais très vite emprunté « pour voir ». Pas de chance : je l’ai lu il y a près d’un an désormais, en avril 2023, à une époque où j’étais en drastique baisse de lecture (seulement 4 livres lus ce mois-là, contre 18 le même mois en 2022, ou 16 en avril 2021, pour comparaison). Par ailleurs, dans ce même mouvement, je n’écrivais plus guère de critiques de mes rares lectures.

Ainsi donc, le premier tome n’a pas eu droit à son commentaire, et je ne vais pas l’écrire maintenant, ce serait déplacé. Aurait-ce été mieux pour ledit livre que j’écrive au moins quelques lignes ? C’est que, à défaut de critique plus précise, j’en ai gardé un souvenir très mitigé, avec en particulier un agacement presque épidermique vis-à-vis de son héroïne : futile, Marie-couche-toi-là, complètement écervelée, et buvant Buck’s Fizz sur Buck’s Fizz…. Boisson que je ne connaissais alors pas sous ce nom, et quand j’ai découvert qu’il s’agit du « bête » cocktail mimosa, boisson qui est à mon sens une dénaturation du Champagne, je me suis dit que les auteurs en font quand même beaucoup pour pas grand-chose !



Mais voilà : la couverture est sympathique, le cozy mystery est dans l’air du temps, et ce 2e tome est enfin apparu au catalogue de Lirtuel (en février 2024 si je ne m’abuse, alors que le livre en vf est quand même sorti en septembre de l’année dernière !).

Je n’ai plus hésité, malgré mon souvenir peu engageant de la première aventure de la protagoniste. Ce qui m’a motivée, c’est surtout l’idée toute faite qu’un tel livre serait suffisamment distrayant pour se vider la tête, notamment quand on lit en parallèle un pavé sur la Guerre de Sécession – autant dire qu’on a parfois carrément besoin de sortir de cette période dramatique, pour se tourner vers quelque chose d’aussi léger que ces bulles qui m’avaient pourtant tellement énervée !



Après cette longue introduction, on peut dire de suite que la jeune Priscilla Tempest, héroïne en chef de la série, n’a pas gagné une once de plomb dans la cervelle. Elle continue de boire des Buck’s Fizz mais semble s’être calmée sur la quantité et ne dédaigne pas un bon verre de vin (est-ce une évolution ?), tandis qu’elle refuse la cigarette à une époque où tout le monde fume partout. Elle continue ses vagabondages sexuels, qui ici prennent carrément un tour lesbien puis orgiaque (ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les auteurs et/ou la traductrice), et bien entendu tout cela l’effraie quelque peu à l’avance, pour finalement lui plaire infiniment. Elle a le chic pour se fourrer elle-même dans les situations les plus improbables, s’en étonner mais s’en sortir toujours par l’une ou l’autre pirouette.

Plus irritant encore : elle cumule les clichés plutôt sexistes d’une jeune femme de l’époque, avec son « visage en cœur », ses jambes interminables, etc. Je ne suis pas particulièrement féministe, ni à cheval sur la moindre allusion qui insisterait sur cette féminité jusqu’à la rendre caricaturale (ce qui est bien le cas ici), mais je ne comprends pas comment un tel livre continue de faire recette à notre époque si cadenassée sur un tel sujet… Pour le moins, on dira que ces aspects-là ancrent notre protagoniste dans son époque – époque qui n’est jamais citée explicitement, mais on sait depuis le premier tome que cela se déroule dans les années 1960 et ici, on ajoute une grosse touche de vraisemblance, à travers la présence en guest-stars des jumeaux Ronnie et Reggie Kray, célèbres gangsters londoniens qui ont réellement existé, et sévi justement dans les années 1950 et 1960.



À vrai dire, c’est finalement la présence de ces deux frères dans l’histoire qui lui donne un petit cachet pittoresque bien intéressant, un peu de piquant pourrait-on même dire, car pour le reste, il n’y a rien dans ce livre… Le meurtre de départ n’apparaît que comme un prétexte, dont l’élucidation semble à peine intéresser qui que ce soit, même si on en parle de façon récurrente pour faire bonne mesure. De même, les quelques intrigues parallèles n’apportent absolument rien à l’histoire, si ce n’est quelques pages de plus et une très vague crédibilité aux pseudo-talents de Priscilla Tempest en tant qu’enquêtrice. Pour le dire autrement : on est dans un cozy mystery ultra-caricatural et sans réel intérêt, à peine relevé par une anecdote historique réelle.

Est-ce pour autant ultra-négatif ? Eh bien non, pour la simple et bonne raison que j’avais choisi de lire ce livre, comme je le disais plus haut et ne peux que le répéter, « pour me vider la tête ». Et l’héroïne a beau être toujours aussi inconsistante, irritante (ajoutez un adjectif similaire au choix), elle a malgré tout un petit côté sympathique et on finit par s’attacher vaguement à elle, juste assez pour arriver au bout du livre dans cet esprit léger que je recherchais. Ce n’est donc pas l’œuvre policière du siècle, oh que non ! mais ce livre a fait le job, me poussant parfois jusqu’à sourire sans autre arrière-pensée, et rien que pour ça, il mérite ses quelques étoiles.