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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai adoré ce premier livre d'une trilogie qui a mis quand même près de cinq ans à s'achever. Aussi ai-je patienté et maintenant que j'ai bien mes trois tomes en main, j'ai dévoré (sans mauvais jeu de mots) ce premier opus qui suit les aventures de Gabriel Voltz, un Immortel, et sa jeune comparse Rose. Tous deux se rendent en Bretagne pour enquêter sur des meurtres étranges qui pourraient être ceux d'un loup garou. Car, effectivement, Gabriel est une sorte de chasseur de monstres attaché à une sorte de tribunal de l'Inquisition et ce, manifestement, pour tout un tas de très mauvaises raisons...Quid de la petite Rose? C'est une jeune fille qui a réchappé d'un massacre épouvantable et a été sauvée par Gabriel qui, sous des dehors très bourrus et cyniques, s'attache véritablement à une jeune tête de mule qui n'a pas froid aux yeux.

C'est un récit très bien écrit et ça, ça compte. Le rythme est intense, les péripéties s'enchainent. Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est la spontanéité et la fraicheur dans l'écriture: on y croit à ces personnages qui sont forts et fragiles, drôles et complexes. Lorsque je suis arrivée à la fin de ces premières aventures, je n'avais qu'une envie, les retrouver pour voir comment ils allient se sortir du sac de noeuds dans lequel ils s'étaient fourrés. Et puis, que va devenir Grégoire? Qui est Rose, sapristi? Et Gabriel? Ca tombe bien, j'ai le deuxième tome sous la main.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Une découverte totale grâce à l’autrice Marie Reppelin (alias la booktubeuse Muffins and books) lorsqu’elle a présenté le troisième tome dans ses envies d’achats pour 2024. A sa manière d’en parler, j’avais l’impression d’avoir une histoire captivante et atypique, proche de l’Epouvanteur avec un mélange entre histoire et polar. Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité et m’empresser d’aller l’emprunter à la médiathèque.



Aussitôt en main, lu dans la foulée et je suis très embêtée. Ma médiathèque n’a pas la suite et la saga n’existe pas en poche, quant à mon budget livres, j’ai déjà le livre du mois que je compte acheter de planifier pour les prochains moins… Donc je vais devoir patienter. Parce nous avons là un très bon premier tome qui donne très envie de se jeter sur la suite !



Le mélange entre historique, polar et fantastique fonctionne totalement et en 300 pages, tout est super bien rythmé entre questions et révélations, mauvais indices et vrais coupables, trahisons et faux semblants, fil rouge pour la trilogie et intrigue propre au premier tome, émotions et actions, tension et humour. Il y avait de tout et tout était bien dosé pour ne jamais s’ennuyer, j’ai lu en deux sessions de lectures ce roman que j’ai trouvé prenant et soigné.



L’atmosphère du Finistère, l’ambiance très poisseuse dans ce village perdu et marqué par des meurtres en série, la traque des Egarés – ces humains maudits qui deviennent des créatures fantastiques, la chape de plomb que représente cette société secrète pour laquelle Gabriel Votz travaille (l’Ordre de la Sainte-Vehme), les ténèbres et la nuit, la chasse à la sorcière, c’est hyper tendu et pesant, parfait pour un univers sombre, mature et violent sans pour autant verser dans la glorification de l’horreur et du vulgaire.



Par ailleurs, j’aime énormément l’humour au poil, acerbe et piquant, avec des répliques bien écrites de la part de tous les protagonistes composés par l’autrice. Tout comme l’attitude de dandy irrévérencieux de Gabriel, c’est ce qu’il faut pour arracher un sourire, pour alléger l’ambiance, pour rire aux dépens des travers des uns et des autres. Le texte est vraiment écrit pour être soigné, fin, agréable à lire, avec de très bonnes descriptions, des émotions bien posées et des actions bien menées. Je suis admirative du travail fourni par Karine Martins.



Les personnages sont d’ailleurs nombreux et passionnants, le premier tome nous les présente et les fait déjà évoluer, gagner en profondeur. On s’y attache facilement, les liens sont fascinants autant que les histoires personnelles, il reste des mystères à résoudre et des questions en suspend, mais je suis persuadée que toutes les réponses seront faites avec les tomes suivants. L’autrice a su les décrire, les faire interagir entre eux, j’aime particulièrement le lien entre Votz et sa protégée, Rose, tout comme j’ai adoré la relation amicale et sincère entre Rose et le père Anselme. Et que dire de ces joutes verbales entre Votz et le père Anselme, ça vaut tellement son pesant de cacahuètes.



Gabriel Votz est fascinant, agaçant et irrévérencieux, il sait être aussi fier, orgueilleux que touchant et sensible, il est plein de nuances et ne semble pas être un héros ou un antihéros, juste un homme atypique qui veut des réponses à sa quête personnelle. C’est mon personnage préféré, parce qu’il a su être captivant du début à la fin. Rose est une jeune adolescente incroyable, têtue et débrouillarde, qui n’a pas sa langue dans sa poche, qui a une manière de parler à Votz qui m’a bien fait rire. J’ai aimé son évolution, j’ai adoré les péripéties vécues et sa sensibilité aux forces occultes qui la rend attachante et fragile. Encore une fois, c’est un personnage tout en variations. Le père Anselme, Grégoire de son petit nom, n’est pas en reste, là où je voyais un protagoniste secondaire, quelle excellente surprise au fil du récit, que de vérités à son sujet et quelle force de caractère également !



Quant aux autres personnages, c’est tout l’intérêt du récit, nous sommes tout de même dans une enquête très bien ficelée où chaque rencontre permet d’alimenter en bien comme en mal l’intrigue. Chacun a son rôle à jouer, ses indices, ses alibis, ses motivations et enjeux à collaborer ou pas avec Votz, donc était minutieusement travaillé et distillé pour garder l’attention à son maximum. J’ai d’ailleurs bien aimé l’univers que l’autrice a su mener, nous sommes bien en 1889 et en France, nous sommes bien dans un polar haletant et dans un monde fantastique avec ces créatures fantastiques, ces esprits et ces malédictions, ces forces occultes et ces sociétés secrètes. C’était dense et complet, j’en garderai un excellent souvenir.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai adoré !



J'ai pris un peu l'habitude de lire des livres dans ce style et c'est très souvent une histoire assez diluée avec quelques touches d'originalité. J'aime bien. Mais ce livre est un concentré d'originalité, compacte et écrit avec beaucoup de logique et d'intelligence. Chaque ligne, chaque phrase, est couchée sur le papier dans le but d'apporter de nouveaux éléments à l'enquête, à décrire de façon simple et efficace l'environnement, les décors, l'atmosphère. J'ai pris plaisir à apprendre à chaque fois un peu plus ce qui se cache dans l'ombre et j'ai directement attaque le deuxième livre de cette série pour connaître la suite des aventures.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Ce troisième opus de Ceux Qui Ne Peuvent Pas Mourir, clôture à mon sens, parfaitement cette série qui m’a complètement conquise depuis ses débuts. Ça fait toujours quelque chose de dire au revoir à un univers surtout quand celui-ci nous fait passer par une multitude d’émotions.



La gorge s’est serrée, j’ai paniqué, j’ai été soulagée, surprise, choquée, j’ai même ri plus d’une fois ! Cette lecture ne m’a pas laissée impassible ! J’ai trouvé les personnages fidèles à eux-mêmes tout en évoluant, j’ai adoré leurs alliances aux égarés, auxquels on s’attache contre toute attente !



L’action s’enchaîne dans les derniers chapitres, c’est à en perdre haleine et les révélations sont très chouettes ! Et cet épilogue… Les réponses à tous ces mystères nous sont enfin données, tout en laissant place à l’imagination concernant certains détails et les possibilités d’avenirs.



Bref, ce fut une sacrée intrigue menée de manière rocambolesque par ces bras cassés ! Vraiment un tome improbable et pourtant si parfait pour clôturer cette saga !

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Une enquête fantastique prenante malgré quelques petites incohérences (faciles à ignorer, rien qui mette à mal l'intrigue), les chapitres s'enchaînent, les personnages sont attachants.

J'ai beaucoup aimé le côté found family dans la relation entre Gabriel et Rose (mon péché mignon).

J'ai dévoré ce livre qui m'a laissé un goût de trop peu, j'aurais bien enchainé avec le 2e tome dans la foulée !
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Fébrile... C'est tout à fait le mot qui correspondait à mon état d'esprit en commençant le dernier tome de la trilogie Ceux qui ne peuvent pas mourir. J'étais impatiente de connaître la fin de cette saga que j'ai adoré et en même temps, j'avais peur. Quelques commentaires sur les réseaux n'avaient pas arrangé mon état d'esprit... Mais je me suis dit que je devais me faire mon propre avis et que paniquer n'avait franchement aucun intérêt ! Et j'ai bien fait, parce que si je comprends les avis de certains, je n'ai pas eu totalement le même ressenti, et j'ai trouvé cette conclusion vraiment très sympathique.



Je vais d'abord parler de ce qui m'a un peu chiffonné. J'ai un peu moins aimé ce tome par rapport aux précédents car il m'a manqué certains éléments que j'avais adoré. Déjà notre trio qui n'était pas assez présent à mon goût, mais clairement quand on aime des personnages, on en demande toujours plus. La partie enquête était aussi moins prenante dans le sens où le travail de détective, pour moi, était mis de côté. Il y a bien des recherches mais elles concernent le passé de Gabriel, l'enjeu en soi n'était pas le même que la résolution d'un meurtre. Et c'est ce que j'avais adoré dans les deux premiers tomes. Il était difficile de retrouver le même schéma pour la conclusion et j'en suis parfaitement consciente mais... Oui, le lecteur est aussi embêtant. Les allers-retours dans la forteresse ont fini aussi par me sembler étranges, dans le sens où on y entrait finalement un peu comme dans un moulin. Un petit côté « trop facile », malgré les dangers. Troisième point, une injustice qui m'a remuée. Pas dans le mauvais sens du terme mais assez pour me mettre en colère. J'ai un gros problème avec les injustices que subissent les héros... Et ici... Ce n'était pas juste, un point c'est tout. J'avais envie de ruer dans les brancards bien que certains indices me laissaient entrevoir une échappatoire, mais tout de même... Moi, pas contente ! XD



Et cette colère, je la trouve intéressante. Je trouve toujours que c'est une réussite quand un auteur parvient à vous faire ressentir des émotions fortes qu'elles soient positives ou négatives. Cela prouve qu'il a su retranscrire quelque chose d'unique. Et aussi que l'on s'est attaché à ces personnages que l'on voit évoluer sous nos yeux, car sans attachement, pas d'émotions. Ce dernier tome ne pouvait être que dans l'émotion de toute façon. Entre la séparation du trio, les secrets qui ne pouvaient que leur exploser au nez, la Sainte Vehme qui est plus menaçante que jamais, l'ambiance allait être toute particulière. Et c'est le cas. Doute, remise en question, sacrifice, ballotage, colère, peur... C'est une montagne russe que l'on ne peut qu'affronter en serrant les dents. Surtout que je ne savais pas où Karine Martins voulait nous mener. Je n'arrivais pas à fomenter des hypothèses, j'étais un peu perdue, et c'était plutôt sympathique car j'ai tendance à deviner pas mal de choses en règle générale. Ce qui ne me gâche pas mes lectures mais quand un auteur arrive à me surprendre, je suis toujours très enthousiaste.



Les enjeux sont plus grands dans ce dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir. Titre qui prend toute son importance ici d'ailleurs. Je ne m'attendais pas à en apprendre autant et à découvrir une tout autre part de cet univers si particulier. Je me "plaignais" un peu au début de ma chronique du manque d'enquête, mais on creuse tout de même le passé de Gabriel, et surtout le moment où tout à basculer. Toutes les petites miettes de pain laissées au fil des deux premiers tomes prennent sens et c'est addicitf, surtout que l'on voit quelque chose se profiler. Alors oui, je sais pour un dernier tome, c'est un peu ballot me direz-vous, mais je trouve aussi bien, parfois, de laisser les héros poursuivre leur aventure. De se dire que ses chouchous continueront leur vie après que la dernière page soit tournée, c'est se dire qu'ils riront de nouveau, qu'ils trouveront d'autres obstacles, qu'ils se battront encore et toujours... mais qui'ls continueront bien à vivre. Je ne sais pas comment bien l'expliquer mais je m'imagine sans mal ce qu'ils deviendront dans leur futur et c'est un sentiment apaisant, surtout ici.



Grégoire, Gabriel et Rose... Un trio improbable à bien des égards. Et pourtant il fonctionne tellement bien. Malgré les anicroches, les maladresses, je les aime autant individuellement qu'ensemble. Les liens qu'ils ont créés sont authentiques, profonds et cela renforce encore plus mon idée qu'on se construit sa propre famille, que les liens du sang ne font pas tout. Ils sont tous les trois à fleur de peau dans cette dernière ligne droite et Karine Martins ne les épargne pas, mais ils font face. Je n'ai jamais été déçue et même si cette injustice les frappe, j'aime aussi ce qu'il devient d'eux. Impossible de ne pas parler de Jonas aussi. Un personnage plein de surprises, c'est le moins que l'on puisse dire. Son ambiguïté surtout ici crée une ambiance bien particulière. Et là encore, j'ai aimé ce que l'auteur avait construit autour de lui. Anna par contre... Elle me fait encore bouillir le sang rien qu'en écrivant son prénom... Alors passons. Maïaelle (j'espère que j'ai bien orthographié son prénom...) a été la révélation du tome pour moi. A plusieurs niveaux autant par son caractère que son passé et son essence même. Un excellent choix d'introduire ainsi ce personnage.



Si ce dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir n'a pas su autant me charmer que les précédents, il n'en reste pas moins excellent. Parfait pour une conclusion épique et à fleur de peau. Je suis plus qu'heureuse qu'un épilogue soit présent car je crois que je n'aurais pas survécu autrement. Une saga découverte un peu par hasard, et parfois le hasard fait très bien les choses. Je ne peux que vous la conseiller. Outre le fait qu'elle mélange beaucoup de genres dont je suis fan, elle possède trois atouts majeurs qui sont ses héros. Gabriel, Rose et Grégoire resteront longtemps dans mon petit coeur.

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

Pour être honnête, avant de lire le tome 1 je ne pressentais aucunement un coup de cœur : le synopsis me laissait croire à une aventure jeunesse très prévisible avec des vus et revus. Mais en réalité, ce fut une lecture « confortable » voire «  doudou  ».



Doudou ? Oui je vous explique. « Ceux qui ne peuvent pas mourir » est le genre de saga qui regroupe tout ce que j’aime :

-Un trio de personnages qui n’ont pas grand chose en commun au départ mais qui se révèle être très touchant et évident au fil de la lecture.

-Des aventures pleines de rebondissements et de retournements de situation.

-Des créatures fantastiques recherchées (j’étais très heureuse d’en découvrir des nouvelles, et de ne pas avoir à faire seulement aux vampires, loups-garous et compagnie, il y a une réelle recherche de légende, de folklore et autres mythes qui constellent tout un répertoire de la culture fantastique et de la fantasy, et ça j’adore !).



Tous ces éléments, se rajoutant à une écriture fluide et à un format très agréable (police suffisamment grosse pour mes yeux de myope, chapitres d’une moyenne de 4 pages -j’adore les petits chapitres-, grain de page super agréable -oui oui-) forment un combo parfait pour une lecture d’urban Fantasy confortable comme je les aime.



En résumé, cette saga est un réel coup de cœur !

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Coup de coeur pour l'excellente trilogie fantastique de Karine Martins!



Décidément, j'aime beaucoup ce que crée l'autrice, que je suis maintenant depuis quelques années.



Ce dernier tome conclut très bien la trilogie. L'histoire est toujours aussi captivante et amène toutes les réponses aux questions que les personnages et les lecteurs se posaient.



Je vous invite à découvrir sans tarder cette trilogie qui mériterait d'être plus connue.
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