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Inspectrice Elma

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Eva Björg Ægisdóttir (3),


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Les Garçons qui brûlent

Troisième opus de notre héroïne, Elma, dans la petite ville d'Akranes non loin de Reykjavik.



Une maison se trouve ravagée par les flammes. A l'intérieur le cadavre d'un jeune homme de 20 ans. Parallèlement, une jeune fille au pair a aussi disparu depuis plusieurs semaines. Les deux affaires sont-elles liées ?



Quels secrets se cachent dans ces maisons à priori sans histoires ? Qui les protègent & cherchent à faire disparaitre les preuves où à fausser les recherches ? Et pourquoi ?



Dans cette nouvelle enquête, je retrouve avec un plaisir non dissimulée, cette héroïne peu sûre d'elle mais si brillante dans son métier.



D'ailleurs, sur le plan privé, Elma avance mais peine à l'annoncer à ses proches ce qui provoque quelques quiproquos. Du côté professionnel, elle est toujours aussi fine mouche. Elle analyse les situations avec perspicacité et efficacité. Ce qui parfois la fait sortir des sentiers battus et lui fait prendre des décisions qui pourraient bien la mettre en péril.



Encore une fois, c'est une réussite ! Partez en Islande mener l'enquête avec Elma, vous passerez un excellent moment de lecture.



Décidément, je ne sais pas résister aux polars venant du froid.



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Les Garçons qui brûlent

Ce roman policier fait partie de la première sélection du Prix poche Relay et KitKat 2024. Je n’ai pas lu les 2 premiers tomes de la série mais çà ne m’a pas posé de problème pour entrer dans l’histoire qui raconte une enquête menée par un commissariat dans une petite ville d’Islande. Il y a beaucoup de personnages aux noms plus ou moins imprononçables et il faut s’accrocher pour les replacer au fil de l’histoire qui par ailleurs est écrite dans un style très fluide. L’enquête est bien menée mais elle aurait pu être plus condensée car certaines parties sont un peu trop lentes.
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Elma

Elma, policière tout juste de retour à Akranes, sa ville natale, s'attend à des journées tranquilles dans cette petite ville endormie au bord de l'océan où tout le monde se connaît. Mais la découverte du cadavre d'une femme sur une plage va l'amener à enquêter sur cette inconnue qui comme elle a quitté la ville pour y revenir. Que cachent certains habitants derrière une façade bien sous tous rapports ?



Première lecture d'un polar islandais pour moi, alors que pourtant beaucoup d'auteurs réputés viennent de ce pays, j'étais jusqu'ici curieusement passé à côté. Et malheureusement je ne ressors pas très convaincue de cette lecture (peut-être va-t-il falloir que j'en essaie une autre pour me faire une opinion plus tranchée !). J'ai trouvé le rythme terriblement lent, les premiers chapitres se trainent. On y découvre Elma, personnage certes intéressant et intrigant avec son retour un peu forcé à la ville de son enfance après son départ pour la capitale, mais auquel j'ai eu du mal à vraiment m'attacher, tant l'auteur met de temps pour nous dresser son portrait et nous faire comprendre ce qui lui est arrivé. Quant à l'intrigue, rien de très nouveau non plus : un mystérieux cadavre découvert, des policiers qui cherchent son identité puis interrogent ses proches, quelques coïncidences mystérieuses qui apparaissent avec le nom d'une famille de notables qui semble liée par plusieurs aspects à cette affaire. L'auteur alterne présent et passé avec l'histoire d'une petite fille orpheline de père et totalement négligée par sa mère, encore une intrigue très classique.



Ca s'arrange un peu par la suite, avec des chapitres qui deviennent un peu plus rythmée et cette petite Elisabeth à laquelle on s'attache mais le scenario reste ultra classique et on comprend bien vite les tenants et aboutissants et la manière dont les deux affaires vont se rejoindre. Point positif, pas de retournement de situation improbable ou de grands effets de manche par ici, l'auteure raconte honnêtement son histoire avec une intrigue qui tient la route et qui est bien construire jusqu'au bout. Malgré tout, je n'ai rien vu de vraiment remarquable dans ce roman, j'avoue avoir souvent compté les pages tant je trouvais que l'histoire n'avançait pas et même si j'ai été contente de découvrir le dénouement je ne me suis pas passionnée plus que ça pour cette histoire. Il faut dire que j'ai aussi trouvé le style particulièrement plat, ne rendant hommage ni aux personnages ni aux descriptions de lieu, c'est morne. Le roman a été retraduit de l'anglais vers le français (et non de l'islandais au français), ce qui n'a sans doute pas aidé à respecter le style initial de l'auteure, j'ai trouvé ce procédé assez bizarre et pas vraiment digne d'une maison d'édition sérieuse.



Pas très motivée pour continuer cette série, dommage car c'était au départ le deuxième tome des aventures d'Elma, Les filles qu mentent, qui avait attiré mon attention !
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Les Garçons qui brûlent

La ville d'Akranes, un incendie, le cadavre d'un jeune homme, une disparition, deux inspecteurs Elma et Saevar, un commissaire Hördur, et de très nombreux protagonistes.



Ayant apprécié les deux premiers ouvrages de l'autrice et son personnage Elma, c'est avec enthousiaste que je me suis lancée dans la lecture de "les garçons qui brulent", troisième tome de la série. Surprise ! pour le première partie de l'ouvrage le courant n'est pas passé entre moi et le roman : déroulé de l'intrigue pas très accrocheur, enquête menée mollement par une Elma préoccupée par des sujets personnels, des personnages trop nombreux aux rôles peu définis...

Dans la deuxième moitié l'intérêt se réveille, le rythme s'accélère, du suspens, affaire élucidée.



Critique peut-être trop sévère ?Mais des auteurs Islandais ont mis la barre tellement haute que nous, lecteur et lectrice, sommes , sans doute, devenus trop exigeant ?
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Elma

Le polar nordique fait toujours partie des genres que j’apprécie particulièrement. Il y a un je ne sais quoi qui fait qu’on a du mal à se détacher de sa lecture, et je trouve que la construction des personnages est particulièrement réussie. J’ai des périodes où je pourrais lire que des nordiques et d’autres, où j’ai la sensation d’une overdose, et là cela faisait un moment que je n’en avais pas lu.



Dans Elma, on retrouve tous les codes, la lenteur, les paysages froids, souvent sous la neige… Et surtout une petite critique sociale au passage, car tout n’est pas rose chez nos amis.



C’est un roman qui démarre d’une manière assez classique avec un meurtre au pied du phare de la ville dans laquelle Elma retourne habiter, après s’être jurée de ne plus jamais y mettre les pieds ! Une alternance d’époque pour mieux comprendre… Classique on a dit…



Sauf que là où l’auteure sort des sentiers battus, c’est qu’on bascule, entre chaque temporalité, vers quelque chose de plus travaillé, plus profond. Des pans de la vie de la victime sont peu à peu dévoilés notamment sur son enfance et adolescence et c’est assez nauséabond… Pourtant, l’auteur reste dans le vague, prenant à témoin le lecteur, en émettant des allusions, mais sans jamais nommer la chose. Elle tourne autour du pot, jusqu’à ce que se dévoile les secrets bien enfouis de cette petite communauté d’Arkanes, où les apparences sont bien plus importantes que la vie des gens. Les alliances se font au gré des protections et du silence comme une omerta… Pourtant on parle ici de maltraitance vis à vis d’enfants…



Les fils se croisent et s’entrecroisent pour finalement former un excellent polar, porté par une enquêtrice ni grande gueule, ni soumise, mais qui finalement ressemble beaucoup à la victime et la rend encore plus proche de nous. Elle comprend ce qu’elle a pu ressentir, et ça c’est la cerise sur le gâteau.



Le final est inattendu et touchant et m’a donné envie d’enchainer avec Les Filles qui mentent.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Les filles qui mentent

Encore un super thriller, j'avais beaucoup aimé le tome 1, Emla, mais je trouve celui-là encore plus addictif.

L'histoire est absolument captivante et les chapitres du passé ont laissé planer un doute (même un gros doute) jusqu'au twist final que j'ai trouvé excellent.

L'autrice a l'art et la manière pour nous manipuler.
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Les filles qui mentent

2ème volume de la série de la policière Elma, on retourne faire un tour à AKRANES.

J'ai apprécié de retrouver cette enquêtrice dont j'aime le tempérament, les écorchures.

Néanmoins ce tome m'a un peu moins séduite que le premier, peut-être parce que j'ai pressenti l'identité du coupable assez rapidement.

En revanche, la double temporalité un chapitre sur 2 donnait un certain rythme, plutôt agréable.

J'ai le 3ème tome dans ma PAL et je ne tarderai pas à le lire

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Elma

Un polar qui a autant de saveur qu’un yaourt islandais, onctueux mais fade.

Deux adolescents découvrent le corps flottant d’une femme au pied du phare où ils flirtaient. La police d’Akranes, petite banlieue paysanne de Reykjavík , est dépêchée pour enquêter. L’inspectrice Elma, nouvellement affectée à ce commissariat de sa ville natale, va rapidement écarter la thèse du suicide et mettre à jour le passé tourmenté de la victime qui cache bien des secrets...

Eva Björg alterne deux histoires, l’une qui relate trente ans auparavant la jeunesse torturée d’une gamine de neuf ans, l’autre qui se passe de nos jours et raconte l’enquête. Evidemment les deux histoires sont liées. C’est une construction classique de polar dont le modèle récurant ne fonctionne que s’il entretient un suspense qui tienne le lecteur de bout en bout du roman. Ici, ce n’est pas le cas. L’auteure n’accentue pas assez l’aspect dramatique, ni l’intensité de l’intrigue. Elle nous promène au milieu de considération banales de la vie quotidienne qui n’apporte rien à son roman. Sans doute a-t-elle eu le souci de s’attarder sur la présentation de son héroïne, Elma, que l’on retrouvera dans deux autres opus. Mais elle ne travaille pas assez en profondeur la psychologie d’Elma. Son personnage a le charisme d’un bigorneau sur la plage de Reynisfjara.

La simplicité de cette histoire, les mots creux, l’absence de rebondissement offrent à ce polar une lecture facile qui séduira sans nul doute bon nombre de lecteurs et lectrices, preuve en est le succès remporté lors de sa parution, mais pour les afficionados du genre, on reste sur sa faim. C’est un honnête polar qui est bien loin de révolutionner ce type de littérature, mais qui se laisse engloutir sans retenue.

Traduction de Ombeline Marchon.

Editions de La Martinière, 392 pages.

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