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Ira Dei

Série de 4 livres (En cours). Écrite par Vincent Brugeas (4), Ronan Toulhoat (4),


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Ira Dei, tome 2 : La  part du diable

La situation au XIe siècle était complexe, le scénario qui en est tiré ici souligne abondamment ces imbrications profondes et permanentes. Probablement, pour la majorité des lecteurs, la situation géopolitique de l’époque paraitra difficile à suivre – spécialistes du XIe siècle en Sicile, levez la main ! -, mais est-ce le fond de la question ? L’avantage de la bande-dessinée, pour raconter ce genre d’histoires, c’est que cela permet, en apportant par le dessin une représentation parfois plus facile à décrypter que l’écrit – une bataille est toujours confuse, mais il suffit de comprendre qui l’emporte et qui a été tué pour saisir l’essentiel.



Les dessins et les couleurs, parlons-en ! Les batailles sur fond rouge sombre, les scènes de désert lumineuses et écrasées de soleil, on est sur un camaïeu allant du jaune au rouge sombre, en passant par toutes les nuances orangées. C’est à la fois harmonieux et brutal.



Dans ce deuxième tome, qui clôture le premier cycle, les enjeux entre Étienne et Robert commencent à se préciser. Le troisième tome est déjà dans notre PAL, la question ne se posera pas de savoir quand et comment réussir à se le procurer. Alors, allez-vous nous rejoindre sous le soleil brûlant de Sicile ?
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Ira Dei, tome 3 : Fureur normande

Pas de surprise, pour être tout à fait sincère : c’est toujours aussi bien. Et, en plus, on continue à découvrir un moment de l’histoire qui a probablement échappé à beaucoup d’entre nous. Le sud de l’Italie, la Sicile, ce n’est pas très loin de chez nous. Mais aviez-vous jamais entendu parler du Catépanat d’Italie ?



Les complots, les intrigues, les coups fourrés ne manquent pas, et c’est toujours aussi réjouissant. S’il devait y avoir une critique à faire, ce serait que – mais c’est probablement l’époque qui veut cela -, on ne peut pas dire que la parité soit parfaitement respectée dans cette histoire. Parmi tous les hommes de cette histoire, seules deux femmes parviennent, bon an mal an, à tirer leur épingle du jeu : Eudoxie, la demi-sœur de Maniakes et Marie, la sœur d’Étienne. Et quelle que puisse leur intelligence et leur force de caractère, l’une est avant tout le repos du guerrier d’Harald, le rôle de la seconde restant encore en partie mystérieux.



Il est également intéressant de voir que l’on a souvent ironisé sur le goût des byzantins pour le complot, les arguties subtiles mais essentiellement oiseuses, au point que « byzantin » est devenu un adjectif destiné à caractériser des palabres longues, contournées et qui finissent par perdre de vue leur objet véritable. Mais il est notable que ce que « l’Église des hommes », telle que la définit l’abbé dans la citation déjà évoquée ne recule elle-même devant aucune fourberie, qu’elle est prête à défendre y compris en faisant sienne la rhétorique la plus byzantine…



C’est plaisant, c’est efficace, c’est instructif. Franchement, quelle raison valable pourrait-on avoir de ne pas lire cette série ? J’ai beau chercher, je n’en vois aucune…
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Ira dei, tome 4 : Mon nom est Tancrède

Ce quatrième tome devait à la fois s’inscrire dans la série, mais aussi lui apporter une fin. Un objectif délicat, car l’histoire qui oppose Byzantins, Normands, Varègues, et qui constitue la toile de fond de cette série, ne s’est pas arrêtée subitement.



Le choix effectué par les auteurs répond néanmoins à cette difficulté : ils resserrent, dans ce dernier opus, le scénario autour de leurs personnages. Lesquels se sont d’ailleurs réorganisés, comme en témoigne le vitrail qui, au début de chaque tome, illustre les alliances, durables ou de circonstances.



C’est à la fois l’occasion d’en apprendre encore sur le passé de nos personnages, et de rendre possible une sortie satisfaisante. Maniakès, alerté durant le combat final que le Basileus est mort, va se hâter vers Constantinople, pour jouer sa carte. Pour deux personnages – et je ne vous dirai pas lesquels -, c’est la fin de la route…



Ce quatrième tome fonctionne toujours aussi bien. On s’est attaché à ces hommes et ces femmes qui, dans la fureur et le bruit, poursuivent chacun un but, plus ou moins honorable, mais qui font ce qu’ils peuvent dans un contexte à la fois simple et complexe. Simple parce que, dans beaucoup de situation, il s’agit de tuer ou de mourir. Mais complexe parce qu’ils sont eux-mêmes les jouets de l’Histoire, du destin, de leur hiérarchie, de la société…



Les dessins sont toujours aussi beaux – ils ont d’ailleurs donné lieu, à la sortie de l’album, à une exposition dans une galerie bruxelloise.



Bref, aucune raison de bouder son plaisir… si ce n’est que l’on en prendrait bien une cinquième louche. Mais ce n’est, pour l’instant du moins, pas à l’ordre du jour, semble-t-il…
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