Ayant beaucoup aimé la saga de la villa aux Etoffes, c’est, les yeux fermés, que j’ai acheté ce premier tome de la saga du Manoir oublié de Anne Jacobs dont le récit se déroule, une nouvelle fois, en Allemagne.



Le mur de Berlin est tombé, la circulation est désormais libre entre l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest et Franziska Von Dranitz, 70 ans, décide de revenir dans le manoir familial de Dranitz dont elle a été chassée avec sa mère, durant la seconde guerre mondiale. Le bâtiment est terriblement endommagé, certaines parties sont en ruines, d’autres ont besoin d’être réhabilitées, voire totalement reconstruites, mais le manoir est là, devant elle, et les souvenirs affluent. Elle n’a jamais oublié cette somptueuse bâtisse qui a abrité, durant plus de cent trente cinq ans toute la descendance Von Dranitz, sa jeunesse et ses éternelles disputes avec sa soeur, son mariage avorté avec Walter Iversen tué durant la guerre. Mais ce retour sur ses terres risque d’être compliqué, la RDA garde encore son influence communiste et soviétique et même si le domaine lui appartient et qu’elle en a les titres de propriété, elle n’est pas certaine de pouvoir récupérer son bien.



Elle peut compter sur le soutien de Jenny, sa petite fille qui, un beau matin la rejoint au manoir. De cette petite fille elle ne connaît pas grand chose, elle ne l’a pratiquement jamais vue, sa fille ayant coupé les ponts avec elle. Jenny a fui Berlin et le cabinet d’architectes où elle travaillait, pensant stupidement que son patron, qui était aussi son amant, allait quitter son épouse pour vivre avec elle. Jenny est tout de suite sous le charme du lieu, après tout c’est du sang des Von Dranitz qui coule dans ses veines, elle s’attache à cette grand-mère qu’elle ne connaissait pas et se sent prête à soulever des montagnes pour l’aider à rénover le manoir dont elle est déjà amoureuse elle aussi.



Anne Jacobs nous embarque au Manoir oublié, dans cette partie de l’Allemagne où le peuple a subi la dictature de l’Est et ne porte pas l’Ouest dans son coeur. Les anciens de la RDA sont plein de préjugés sur leurs compatriotes de l’Ouest, pour eux ce sont des capitalistes, des nantis qui ne connaissent pas le dur labeur ni le sens du partage.



En parallèle, l’auteure remonte le temps et on se retrouve dans le manoir d’avant guerre et dans le passé de la famille Von Dranitz, ses joies, ses peines, la jeunesse dorée de la fratrie, ce domaine somptueux où la vie s’écoule sereinement avec les domestiques, les chevaux, les parties de chasse, les bals et un certain Walter Iversen qui fait battre le coeur de Franzi. Les jeunes gens sont désormais fiancés mais la guerre vient tout chambouler.



Si Franzi s’attache au présent et tente de faire reprendre vie au manoir, Jenny s’attache à découvrir le passé de sa grand-mère, et en particulier son histoire d’amour avec Walter Iversen parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans le déroulement des évènements et elle est intriguée par une pierre tombale au cimetière du village.



Pari réussi pour ce premier tome où l’auteure mélange habilement fiction et faits historiques. On découvre l’histoire de la seconde guerre mondiale côté Allemand et on en apprend aussi sur l’après et sur la vie des Allemands de l’Est sous le joug communiste. J’avoue avoir été perdue par le nombre de personnages qui défilent dans le roman, il m’a fallu faire des retours arrière parce que je ne savais plus qui était qui mais l’intrigue est pleine de suspense et il y a ces secrets de famille comme je les aime.



Comme d’habitude les personnages sont attachants, les paysages somptueux et la plume de l’auteure agréable à lire. Une fois plongé dans le roman on a plus qu’à se laisser guider et suivre le cours des évènements qui offre bien des émotions.



J’ai passé un très bon moment de lecture, pas de coup de coeur pour ce premier tome -je crois que j’avais encore en tête la merveilleuse saga de la villa aux étoffes- et j’ai aussi l’impression qu’il manquait un petit quelque chose mais quoi ? Peut-être la brièveté de l’histoire entre Franzi et Walter qui tout à coup disparait , je crois que ça m’a un peu frustrée et que l’auteure aurait pu détailler un peu plus. Ca reste cependant une excellente lecture et j’ai hâte de lire le second tome.






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Le premier tome de cette saga familiale nous plonge dans l’histoire de Franzi.

Alors que la seconde guerre mondiale fait rage et que l’Allemagne se fait envahir par les forces Russes et leur politique communiste qui rejette en tous points les modes de vies des aristocrates et leurs privilèges, Franzi est une jeune femme de bonne famille. Fille de Baron.



Début des années 90. L’Allemagne est réunifiée. Les biens volés aux propriétaires terriens expropriés en RDA doivent leur être restitués, mais tout n’est pas si simple alors que l'administration peine à suivre et, surtout, que la population éduquée aux dogmes communistes redoute de voir le monde aristocrate d’antan devenir.

C’est dans ce contexte particulier que Franzi, désormais âgée de 70 ans, décide de prendre sa voiture, son courage et de tout faire pour se réapproprier le manoir de sa famille, bientôt rejointe par sa petite fille.



Entre passé et présent, nous découvrons le parcours de cette femme et les raisons de son attachement à ce manoir, mais aussi les souvenirs beaux et douloureux qui sont liés aux dernières années de la famille en ces lieux. Une histoire d’amour et un secret de famille s’y mêleront.



Comme souvent dans ce type de roman, j’ai été plus absorbée par les parties de récits se déroulant dans le passé des personnages et je me suis plus régulièrement ennuyée sur les parties plus récentes. D’autant qu’elles étaient ici assez nombreuses, avec une réelle intrigue concernant le destin de ce manoir tombé en presque ruines et les relations conflictuelles avec une partie des locaux. Et j’avoue que ça ne m’a pas passionnée.



La lecture n’a pas été non plus rendue agréable par la foule de personnages et le cadre historique et géopolitique que je connais mal. 🙈



En bref, ça a été pour moi une lecture un peu laborieuse dont j’ai aimé une partie de l’intrigue tandis que l’autre m’a plutôt parue longuette. 🥱

Qu'on se le dise, je voue une véritable admiration à Anne Jacobs. Elle a l'art et la manière de construire de magnifiques sagas familiales historiques. C'est une histoire écrite en double temporalité, entre le passé et le présent, le manoir dans ses belles années et maintenant. Les ingrédients tels que les secrets, l'amour et les trahisons sont au cœur de l'histoire. J'ai apprécié que sa petite-fille Jenny prenne part à l'histoire de sa grand-mère tout en y apportant sa propre histoire. Les descriptions du domaine sont magnifiques, précises. J'irais même jusqu'à dire qu'elles sont cinématographiques, elles transportent le lecteur sur place. J'ai adoré le 1er tome de cette saga et ai hâte de découvrir la suite.


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1990, Franziska von Dranitz n'imaginait pas son retour à l'est de l'Allemagne. Des années après avoir été chassée du manoir familial par l'Armée Rouge avec sa mère durant la Seconde Guerre mondiale, c'est avec émotion et appréhension qu'elle retrouve les murs qui ont vu passer naissances, décès, joies et peines. C'est également sur les terres du domaine qu'elle a rencontré le grand amour de sa vie, le major Walter Iversen. Aujourd'hui délabrée, la bâtisse a bien besoin de travaux et c'est ainsi que Franziska entreprend de lui redonner son charme et sa gloire d'antan. Mais après toutes ces années d'absence, le voisinage voit son retour et son projet d'un très mauvais oeil et sont bien décidés à le lui faire savoir ...







Je n'en dis pas plus car ce premier tome est plutôt introductif quant à ce qui va se passer dans la suite, mais j'ai été ravie de retrouver la plume de l'autrice que j'aime tant. Le roman réunit tous les ingrédients que j'apprécie dans ce type d'histoire à savoir des belles demeures, des secrets de famille que l'on découvre au travers d'une double temporalité passé / présent, ainsi qu'un contexte historique passionnant en toile de fond (ici la Seconde Guerre mondiale vous l'aurez compris). Aussi bien le conflit que l'après chute du mur de Berlin sont très bien décrits et le tout se dévoile sous un angle différent de celui des manuels scolaires. On se rend compte des blessures et cicatrices que les personnages ont gardé depuis tout ce temps et l'espoir de jours meilleurs encore bien présent alors que la guerre est terminée.







Cependant je ne vous cache pas que le début de ma lecture a été compliqué car je trouvais la plume un peu différente de ses autres sagas et le vocabulaire très moderne (pour ne pas dire grossier par moment). J'étais étonnée mais ce sentiment s'est vite estompé, alors je me dis qu'il s'agit peut-être d'une question de traduction ou peut-être cette saga a-t-elle été écrite il y a longtemps allez savoir. J'ai également peiné à comprendre qui étaient les personnages, très nombreux, ainsi que leurs liens. Mais là encore ce ressenti s'est vite estompé et je lirai la suite avec plaisir 🙂

Ma plume d' Anne Jacobs a encore fait mouche.

Un roman a la double temporalité qui nous fait passer de 1990 à la seconde guerre mondiale avec Franziska du côté des allemands.

En 1990, suivez le retour de Franziska sur sa terre natale au domaine des Von Dranitz dont elle fait partie. Et découvrez ce que la guerre a fait du domaine et de ses héritiers.

Une saga familiale où les pages défilent sans difficulté.

Hâte de découvrir le tome 2.

Je dois avouer que je trouvé certains passages de ce roman assez long, j’imagine que c’est à cause de la mise en place du récit. Quand c’est le début d’une saga c’est toujours un peu plus lent. Le nombre de personnages ainsi que la diversité de leurs prénoms m’ont perdus également à plusieurs reprises. Mais passé la moitié du roman, bien imprégnée de l’ambiance…



J’ai eu du plaisir à découvrir la plume de Anne Jacobs, elle est immersive. Malgré les longueurs j’ai apprécié apprendre à connaître les protagonistes de cette histoire, et j’ai hâte de les suivre dans les prochains tomes, ça promet une chouette saga !


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Une lecture dont je n’aurais jamais cru adhérer !



Tout ce qui tourne autour de l’Histoire et de l’Allemagne me perd facilement et m’ennuie mais là non ! J’ai trouvé l’intrigue très prenante et cette quête de famille très bien ficelé. J’ai beaucoup apprécié de découvrir toutes ces générations de femmes, d’en apprendre plus sur leurs vies de l’époque.



Toutefois, j’ai vite été perdue avec la masse de personnages et les noms allemands, c’était parfois compliqué de tout remettre bout à bout. Je garde un bon souvenir de ce roman, il mêle Histoire, famille, secrets et amour. Cette petite touche de secrets et de découvertes a été un réel plus. Jenny a été un personnage très attachant et j’ai beaucoup aimé son combat pour se rapprocher de sa grand-mère.

J'ai mis du temps à m'immerger dans l'intrigue, j'avais des difficultés à me projeter et à m'orienter parmi les nombreux prénoms (parfois similaires) et lieux complexes à appréhender. Cependant, la plume fluide de l'autrice m'a incité à poursuivre malgré tout.



Et j'ai bien fait! Au fur et à mesure, je me suis laissée glisser dans l'histoire. J'ai particulièrement apprécié la structure à double temporalité, avec une préférence pour les chapitres se déroulant dans les années 90. Peu à peu, je me suis attachée aux personnages, surtout à Jenny avec sa force de caractère et sa détermination. J'ai beaucoup aimé sa personnalité, et sa relation avec sa grand-mère. Franziska est aussi un personnage touchant, j'ai été très émue par son vécu difficile et son histoire poignante.



L'alternance entre les périodes permet une plus grande immersion dans la vie des personnages, et cela m'a permis de m'attacher à eux plus facilement. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les passages du journal intime d'Elfriede, la soeur de Franziska, qui apporte une autre vision de l'histoire et qui la dynamise.



Après avoir fait connaissance avec elles, j'ai évidemment envie de connaître la suite de leurs aventures, et de découvrir ce que le manoir familial des Von Draznitz nous réserve comme surprises.



Même s'il me manquait un petit quelque chose, c'est une jolie histoire de famille. Une histoire d'espoir et de seconde chance.