3ème opus de la série RIP de Gaet’s et Julien Monier, cette BD continue la saga commencée avec Derrick puis Maurice, nous voici avec Ahmed.
Ahmed, entomologiste de la police scientifique, incompris par ses supérieurs a intégré la fine équipe des nettoyeurs post-mortem. Et son histoire complète et/ou permet de revoir sous un autre angle les 2 premiers opus. Cela devient vite addictif, on se prend au jeu à tourner les pages… Oh là !!! Pas si vite, les cases sont si belles, le travail est magnifique. Si on aime les mouches, on les entend bourdonner et si on ne les aime pas on les chasse… Vu leur nombre dans cet ouvrage il y a de quoi faire.
J’adore cette série, bien que le thème autour de la mort ne soit pas fun, le scénario et les personnalités de nos héros me scotchent sur cet univers. L’humour noir et les citations ajoutent les dernières touches afin de passer un grand moment de lecture.
Je n’ai qu’une hâte, faire plus connaissance avec Albert, 4ème larron de cette série.
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Ce premier tome est dérangeant, non pas par la présence des cadavres ou des collés mais par sa justesse. Derrick est un pauvre gars qui essaie de s’en sortir, il se retrouve à faire ce boulot au milieu des insectes, insectes qu’il collectionnait petit, sans réfléchir, sans fauter, jusqu’au jour où la tentation est trop forte. Mais quelle tentation, il n’a envie de rien Derrick, en tout cas il n’avait envie de rien. Et de ce seul écart découle une série d’événements qui va semer le trouble dans ce groupe bizarre.
Quand j’ai refermé le livre, je ne pouvais pas nier que j’avais aimé ce que je venais de lire, que je voulais mettre la main sur la suite rapidement pour en apprendre plus sur ces personnages. Mais je me sentais quand même barbouillé par cette histoire de vie qui nous rappelle qu’un faux pas, peu importe que l’on soit un bon gars ou un mauvais, peut tout faire basculer et pousser les hommes à commettre les actions les plus extrêmes.
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Eugène, tout comme Maurice, Derrick, Ahmed et Albert, enfile, tous les matins, une blouse blanche, un masque et des gants pour récupérer des objets dans des maisons d'où se dégagent des odeurs suspectes et pour le moins nauséabondes. Nettoyeur ou pilleur de scènes de mort, c'est selon... Le baraqué au tempérament vif et emporté vit dans une caravane avec sa mère, ce qui est loin de l'enchanter ! Mais si Eugène est comme ça, c'est qu'il a appris aussi à bonne école. La prison, ça laisse forcément des traces. Et cette histoire de bague qui a disparu, ça commence à l'énerver...
Toutes les bonnes choses ont une fin... Le sous-titre de ce sixième et dernier album résume parfaitement bien cette série. Si Gaet's s'intéresse cette fois à Eugène, un gars pas commode, un brin raciste et bourru en relatant son passé pas toujours facile, il ne manque pas de rappeler tous les événements essentiels et déterminants qui ont émaillé les cinq premiers albums, entremêlant ainsi chaque histoire. Une fois encore, le scénario tient toutes ses promesses. Tout est ingénieusement et habilement bien ficelé. Et ce tome 6 clôt à merveille cette série commencée en 2018. L'on en vient déjà à regretter ces scènes glauques ou macabres, ces petits insectes qui se dégagent des corps pestilentiels, ces répliques qui fusent, cet humour noir... Graphiquement, Julien Monier nous régale avec ses planches détaillées, ses décors obscurs, ses gueules expressives et sa palette de couleurs sombres qui reflètent à merveille l'ambiance.
Assurément, une série jouissivement macabre...
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Probablement le tome qui possède la fin la plus triste. Cette fin, je l’ai relu à trois reprises et, chaque fois, j’ai été bouleversé. L’intrigue qu’amène l’histoire de Fanette est cependant très intéressante et nous promet une finale, dans le tome 6, grandiose.
C’est un tome avec une ambiance aussi lourde que les autres, mais d’une manière différente. On sent que Fanette subit cette ambiance morbide, cette impression que la vie n’est pas ce qu’elle devrait être, les déceptions et le manque d’espoir qui peut en découler. Encore un très bon tome.
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C’est avec plaisir que l’on replonge dans l’univers glauque de RIP. Avec Albert, on tient probablement là le personnage le plus dérangé de la série. Les actions de celui qu’on nous présente dans les tomes précédents comme étant un peu niais sont profondément troublantes. Néanmoins, ce tome se dévore comme les autres avec de délicieuses citations entre les chapitres. Encore une fois, chapeau.
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Ce deuxième opus de la série garde les même valeurs d'humours, de scènes glauques, d'anti-héros mais nous retrouvons pas mal de scènes identiques au premier tome. Bien entendu nous sommes désormais avec Maurice et fort heureusement il a un passé bien différent de Derrick. Pourtant cela ne suffit pas pour être au même niveau que le numéro 1 de la série RIP et nous restons sur notre fin... Espérons un rebondissement dès la suite...
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Très belle découverte du Festival de la BD d'Angoulême. Un album noir mais plein d'humour, des textes crûs, cela donne un grand cocktail, on tourne les pages afin de suivre Derrick et ses compagnons. L'intrigue nous accompagne jusqu'à la dernière page. A lire sans idées noires.
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