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4.73/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne , le 25/04/1900
Mort(e) à : Zurich , le 15/12/1958
Biographie :

Wolfgang Ernst Pauli (25 avril 1900 à Vienne - 15 décembre 1958 à Zurich) était un physicien autrichien connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique, ce qui lui valut le prix Nobel de physique de 19451. Il est également lauréat de la Médaille Franklin en 1952.

Source : fr.wikipedia.org
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À la recherche des neutrinos - Messagers de l?infiniment grand et de l?infiniment petit Le neutrino est l?une des particules élémentaires les plus mystérieuses. Depuis que Wolfgang Pauli a prédit son existence, en 1930, les physiciens n?ont eu de cesse de le traquer et d?étudier ses propriétés. Car cette particule étrange, sans charge électrique, de masse quasi nulle et interagissant très faiblement avec la matière, pourrait permettre de percer bien des mystères de la physique des particules et de l?Univers... Antoine Kouchner et Stéphane Lavignac retracent l?histoire passionnante du neutrino et nous font découvrir les grandes expériences consacrées à ce messager de l?infiniment grand et de l?infiniment petit. Antoine Kouchner est professeur à l?université Paris Diderot et directeur du laboratoire AstroParticule et Cosmologie. Il est également responsable scientifique de la Collaboration internationale ANTARES qui exploite le premier télescope sous-marin à neutrinos, dont le successeur, KM3NeT, est en construction en Méditerrannée. Stéphane Lavignac est physicien au CNRS et effectue ses recherches à l?Institut de Physique Théorique de Saclay. Ses travaux portent sur la théorie des particules élémentaires et sur les conséquences des masses des neutrinos en physique des particules et en cosmologie. ISBN : 978-2-10-074673-6 --- Fiche du livre : https://www.dunod.com/sciences-techniques/recherche-neutrinos-messagers-infiniment-grand-et-infiniment-petit ********************************* Retrouvez-nous sur : --- www.dunod.com --- Facebook : https://www.facebook.com/editionsdunod/ --- Twitter : https://twitter.com/DUNOD

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Wolfgang Pauli
Ce n’est pas vrai, ce n’est même pas faux.
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Wolfgang Pauli
L’ancienne question de savoir si, sous certaines conditions, l’état psychique de l’observateur pourrait influencer le déroulement de la nature matérielle extérieure n’a pas de place dans la physique d’aujourd’hui. La réponse était évidemment affirmative pour les anciens alchimistes. Dans le siècle dernier, un esprit critique tel que le philosophe Arthur Schopenhauer, excellent connaisseur et admirateur de Kant, a considéré dans son essai Magnétisme animal et magie que les effets dits magiques étaient largement possibles et il les a interprétés dans sa terminologie particulière comme des "influences directes de la volonté qui vont au delà des limites de l’espace et du temps". Sous cet angle on ne peut pas dire que des raisons philosophiques a priori soient suffisantes pour refuser immédiatement de telles possibilités.

-La science et la pensée occidentale-
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Wolfgang Pauli
L’inconscient présente une certaine analogie avec le champ en physique, et tous deux entrent, de par leur nature, du fait d’un problème d’observation, dans le domaine de l’irreprésentable et du paradoxe.
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Wolfgang Pauli
La possibilité des lois de la nature m’a toujours paru fondée sur la coïncidence archétypique de nos attentes (psychique) avec un phénomène naturel extérieur (physique). Pour l’organisateur abstrait, la distinction "physique-psychique" n’existe justement pas. Sur ce point il me semblerait que la "pensée scientifique" serait seulement un cas particulier parmi des possibilités plus générales.
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Dans la mesure où ces images du « Soi » (ou du fils de Dieu) sont soumises aux lois, au destin ou à la nécessité (ananké) de ces transformations, elles paraissent être en attente d’une délivrance et cela donne naissance entre elles et l’homme (ou sa conscience du Moi) à une relation psychologique (également affective). Nous ne savons pas si toutes ces transformations finissent par se refermer sur elles-mêmes ou si elles représentent une évolution vers des buts inconnus.

Pauli
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L’archétype ne représente en effet rien d’autre que la vraisemblance du processus psychique. Il est en quelque sorte le résultat anticipé d’une statistique psychique sous une forme imagée.

Jung
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Les mathématiques « normales » sont pour moi l’algèbre et surtout le calcul différentiel et intégral ; il n’y a bien sûr rien de tout cela dans le I-Ging. On y rencontre cependant à plusieurs reprises de l’arithmétique élémentaire (par exemple la divisibilité par 4) et les 64 signes ont également aiguillé l’imagination mathématique de Leibniz. On peut donc qualifier en ce sens le I-Ging de « manuel de mathématiques populaires. »

Pauli à Jung
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On peut décrire cet événement synchronistique comme une propriété de la psyché ou de la masse. Dans le premier cas, la psyché envoûterait la masse alors que dans le deuxième cas, à l’inverse, c’est la masse qui ensorcellerait la psyché. C’est pourquoi il est plus vraisemblable que toutes deux ont en fait la même propriété, qu’elles sont toutes deux contingentes à un niveau plus profond et empiètent l’une sur l’autre sans se soucier de leurs déterminations causales respectives. Une autre possibilité serait que ni la masse ni la psyché ne possèdent une propriété de la sorte, et qu’il existe un troisième facteur auquel elle puisse être attribuée ; un facteur qui peut être observé à et de l’intérieur du domaine de la psyché, à savoir l’archétype (psychoïde) qui, en raison de son flou et de sa « transgressivité » habituels assimile tout à coup (en un moment « numineux ») deux processus causaux incommensurables l’un à l’autre, produit un champ de tensions ( ?) commun ou les rend tous deux « radioactifs( ?) ».

Jung
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insi, la discussion autour des idées d’ « être » et de « non-être », qui commence avec la philosophie antique, se poursuit aujourd’hui sous une forme moderne. Dans l’Antiquité, « ce qui n’est pas » ne désigne pas seulement ce qui n’existe pas ; cette caractérisation renvoie toujours à une difficulté de la pensée. N’est pas ce à quoi on ne peut penser, ce qui se soustrait à l’entendement pensant, ce qui ne se laisse pas saisir et déterminer à l’aide de concepts. C’est dans ce sens, je crois, qu’il faut comprendre la question antique de l’être et du non-être. En ce sens, ce qui est variable et en devenir, entre autres donc la matière, apparaissait aux yeux d’une certaine psychologie comme quelque chose qui « n’est pas », une simple privatio des Idées. Face à cela, Aristote a posé, esquivant le conflit, le concept central de « ce qui est potentiellement » et l’a appliqué à l’hylé. L’hylé n’est certes pas « actu », elle est une privatio de la forme […], mais elle est « potentia » et n’est pas qu’une simple privatio. Cela marqua le début de différenciations importantes dans la pensée scientifique. Les autres propos d’Aristote au sujet de la matière (il s’en tint totalement à la conception de la matière comme quelque chose de passif et réceptif) ne sont pratiquement d’aucune utilité pour la physique et de nombreuses confusions chez Aristote me semblent venir du fait qu’il était écrasé par Platon, qui lui était largement supérieur en tant que penseur. Il ne parvint pas à mener à bien son projet de définir le possible et ses tentatives restèrent au stade d’ébauches.

Pauli
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L’idée d’une signification du hasard – c’est-à-dire d’événements ayant lieu au même instant sans être liés par une relation causale – a été exposée de façon très claire par Schopenhauer dans son essai « Spéculation transcendante sur l’intentionnalité apparente dans le destin de l’individu. » Il y postule une « unité dernière de la nécessité et du hasard » qui revêt pour nous la forme d’un « pouvoir … liant toutes les choses – même celles que la chaîne causale laisse isolées les unes des autres – de telle façon qu’elles coïncident au moment adéquat. » Il compare à ce propos les chaînes causales avec des méridiens allant dans le sens du temps et les événements simultanés avec des cercles concentriques – de façon tout à fait identique à vos « liaisons transversales basées sur des analogies. » Il voit, « même si ce n’est que de loin et de façon incomplète », qu’il est possible de résoudre l’opposition entre « la contingence apparente de tous les événements qui ponctuent l’existence individuelle et leur nécessité morale de donner forme à cette même existence en obéissant pour l’individu à une loi transcendante – ou encore, pour utiliser la langue populaire, entre le cours de la nature et la providence. »

Pauli à Jung
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