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3.97/5 (sur 73 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tunis , le 16.12.1948
Biographie :

Né d'un père franc-comtois et d'une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l'existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu'il rapportera à la maison. À douze ans, il invente le cure-pipe électrique. À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe solaire. À trente ans, il fait semblant de comprendre les effets systémiques du management matriciel. Aujourd'hui, il écrit des nouvelles, des textes d'humour et des polars qui, à son grand étonnement, sont bien accueillis par le public.
Lauréat de la Bourse de l'Aventure dès l'âge de seize ans, Alain Bron part seul au Sahara et en revient chargé d'expériences qui marqueront toute sa vie littéraire et professionnelle. Plus tard, cadre dirigeant puis consultant en management, il se passionnera pour la sociologie d'entreprise. Alain Bron a publié des essais, des nouvelles, des romans nommés et primés à plusieurs reprises. Il promeut par ailleurs les arts in situ et préside une compagnie théâtrale.
Il a publié de nombreux articles, essais, nouvelles et romans. Lauréat du « Prix littéraire du Lions Club International » en 2000, sélectionné lors des festivals du polar à Cognac, Montigny et Marseille, ses scénarios pour l'écran et ses ouvrages, noirs et intimistes, ont tous reçu un accueil chaleureux.


site de l'auteur :
http://alainbron.ublog.com/

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Source : A. Bron
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
- Ton christ est juif, ta démocratie est grecque. Tes chiffres sont arabes, ton écriture est latine. Ton café est brésilien, ta chemise est indienne, ta radio est coréenne. Et...tu reproches à ton voisin d'être étranger ?
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- Je ne suis pas contre les éoliennes. Je suis contre les mettre n'importe où. Ce n'est pas parce qu'il faut remplacer le pétrole et le nucléaire qu'on doit autoriser n'importe quoi. Les crêtes d'ici sont d'une beauté époustouflante. On y voit la vallée du Rhône d'un côté et le Massif Central de l’autre. C'est un patrimoine qu'il faut absolument protéger !
- Le paysage, un patrimoine ? Ça n'a jamais rapporté un radis, le paysage !
- Et ça va vous rapporter quoi un truc qui tourne au dessus de vos têtes nuit et jour en faisant du bruit ?
- Ils ont dit qu'ils mettraient des fenêtres à double vitrage à tout le monde !
- Et qu'ils donneraient des sous aux propriétaires des terrains et du coton pour les oreilles de tout le monde, c'est ça ?
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La semaine précédente, Gianfranco l'avait repéré dans un restaurant du Carrousel, au Louvre. Etttore avait commandé un plat japonais, l'avait englouti en moins de dix minutes et s'était dirigé vers la station Musée du Louvre. Là, il avait tranquillement ouvert un portillon côté tunnel, et avait disparu dix mètres plus loin. Gianfranco n'avait plus qu'à planquer, ou mieux, demander de planquer, moyennant quelques billets, à une famille de sans-papiers roms. jusqu'à ce jour...
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JEUDI 16 NOVEMBRE. Quentin n'aurait jamais dû décrocher le téléphone. il aurait mieux fait de dissimuler sa voix et répondre qu'il n'était pas là, qu'il n'avait jamais été là et qu'il ne serait désormais plus là. Mais, voilà Quentin Cherrier montrait générosité et curiosité, deux qualités qui, combinées, pouvaient devenir un gravissime défaut.
A la seconde où il avait raccroché, il se dit qu'il avait tout de même autre chose à faire...
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ELIE N'AURAIT JAMAIS DÛ S'EMPORTER. Jamais il n'aurait dû hurler à son voisin: " Un jour j'aurai ta peau !". Et devant témoin par-dessus le marché. il aurait mieux fait d'obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient valu rien de moins qu'une garde à vue, suivie d'une mise en examen et une incarcération à la maison d'arrêt de Privas...
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- moi j'ai décidé: aussi longtemps que mon chef fera semblant de bien me payer, je ferai semblant de bien travailler...
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"Thomas parlait calmement pour compenser l'attitude excessive d'Anne. Mais il la comprenait. L'extraordinaire puzzle de statuts au même étage (CDI, CDD, contrats de sous-traitance, intérim, freelance...) provoquait des différences de traitement, lesquelles, évidemment, se répercutaient sur la vie de tous les jours.
- Peut-être, mais j'en suis sûre, moi, que c'est un enfoiré de CDI qui m'a barboté mon téléphone portable !
- Sois honnête, Anne... Tu ne détesterais pas être embauchée en CDI, non ?
Anne hésita un moment, puis se lança.
- Je ne détesterais pas, c'est vrai. Mais je ne volerai pas pour autant."
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Ainsi, travailler, ce n'était pas seulement produire, c'était aussi vivre avec les autres et parmi les autres. Que l'enjeu économique sur la qualité et la compétitivité soit important, Jean-Paul ne le discutait pas, mais il mentionnait souvent d'autres enjeux tels que la santé mentale, le plaisir dans le travail, et la construction des solidarités. "Et là, on est loin, loin du compte..." avoua-t-il. De fait, le pouvoir appartenait à ceux qui se cachaient derrière la trompesue objectivité des chiffres.
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Thomas ne voulait pas se prendre pour un Tirésias des temps modernes. Il usait de ce don avec parcimonie et intelligence, parce qu’il ne savait jamais quand, rarement quoi et exceptionnellement où. Cette fois, la lueur lui prédit que le management avançait à toute allure, les yeux fermés et que l’entreprise MMS courait à la catastrophe. Et de s’attendre désormais à plusieurs événements qui allaient dégringoler comme des billes sur un escalier. Mais lesquels ?
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Chaque lundi matin, le point d'enquêtes chez Berthier avait tout de la conférence de rédaction. Les lieutenants et commandants apportaient leur rapport d'avancement. Chacun se tenait debout, Berthier au centre. Seule Paule était assise devant une table et prenait frénétiquement des notes sur son inséparable cahier à spirale. Les interventions de chacun se voulaient brèves, austères, elles servaient essentiellement à recouper les informations avec les collègues. Chaque enquêteur détenait sa liberté de manœuvre dans le cadre de la procédure judiciaire, c'est la raison pour laquelle Berthier ne jugeait pas utile d'organiser des réunions-fleuves qui n'intéressaient personne. Seule importait la question des ressources à mettre en œuvre. Le commissaire devait arbitrer quand les mêmes ressources étaient demandées dans le même temps pour des affaires différentes. Par ressources, il fallait entendre les fonctionnaires de police, le matériel de télécommunication et les véhicules banalisés. Quant à recourir aux Brigades d'intervention, aux engins spéciaux, au déminage la démarche passait par le divisionnaire. En revanche, tous les détails d'investigation se traitaient en tête-à-tête avec Berthier à tout moment de la journée, et souvent tard le soir.
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