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Citations de Alain Bron (46)


- Ton christ est juif, ta démocratie est grecque. Tes chiffres sont arabes, ton écriture est latine. Ton café est brésilien, ta chemise est indienne, ta radio est coréenne. Et...tu reproches à ton voisin d'être étranger ?
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- Je ne suis pas contre les éoliennes. Je suis contre les mettre n'importe où. Ce n'est pas parce qu'il faut remplacer le pétrole et le nucléaire qu'on doit autoriser n'importe quoi. Les crêtes d'ici sont d'une beauté époustouflante. On y voit la vallée du Rhône d'un côté et le Massif Central de l’autre. C'est un patrimoine qu'il faut absolument protéger !
- Le paysage, un patrimoine ? Ça n'a jamais rapporté un radis, le paysage !
- Et ça va vous rapporter quoi un truc qui tourne au dessus de vos têtes nuit et jour en faisant du bruit ?
- Ils ont dit qu'ils mettraient des fenêtres à double vitrage à tout le monde !
- Et qu'ils donneraient des sous aux propriétaires des terrains et du coton pour les oreilles de tout le monde, c'est ça ?
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La semaine précédente, Gianfranco l'avait repéré dans un restaurant du Carrousel, au Louvre. Etttore avait commandé un plat japonais, l'avait englouti en moins de dix minutes et s'était dirigé vers la station Musée du Louvre. Là, il avait tranquillement ouvert un portillon côté tunnel, et avait disparu dix mètres plus loin. Gianfranco n'avait plus qu'à planquer, ou mieux, demander de planquer, moyennant quelques billets, à une famille de sans-papiers roms. jusqu'à ce jour...
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JEUDI 16 NOVEMBRE. Quentin n'aurait jamais dû décrocher le téléphone. il aurait mieux fait de dissimuler sa voix et répondre qu'il n'était pas là, qu'il n'avait jamais été là et qu'il ne serait désormais plus là. Mais, voilà Quentin Cherrier montrait générosité et curiosité, deux qualités qui, combinées, pouvaient devenir un gravissime défaut.
A la seconde où il avait raccroché, il se dit qu'il avait tout de même autre chose à faire...
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- moi j'ai décidé: aussi longtemps que mon chef fera semblant de bien me payer, je ferai semblant de bien travailler...
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ELIE N'AURAIT JAMAIS DÛ S'EMPORTER. Jamais il n'aurait dû hurler à son voisin: " Un jour j'aurai ta peau !". Et devant témoin par-dessus le marché. il aurait mieux fait d'obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient valu rien de moins qu'une garde à vue, suivie d'une mise en examen et une incarcération à la maison d'arrêt de Privas...
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Ainsi, travailler, ce n'était pas seulement produire, c'était aussi vivre avec les autres et parmi les autres. Que l'enjeu économique sur la qualité et la compétitivité soit important, Jean-Paul ne le discutait pas, mais il mentionnait souvent d'autres enjeux tels que la santé mentale, le plaisir dans le travail, et la construction des solidarités. "Et là, on est loin, loin du compte..." avoua-t-il. De fait, le pouvoir appartenait à ceux qui se cachaient derrière la trompesue objectivité des chiffres.
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Les bouffons ne sont pas à côté de la société, ils sont les produits de la société.
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Elle revint vers son bureau avec une tête de panda exilé.
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"Thomas parlait calmement pour compenser l'attitude excessive d'Anne. Mais il la comprenait. L'extraordinaire puzzle de statuts au même étage (CDI, CDD, contrats de sous-traitance, intérim, freelance...) provoquait des différences de traitement, lesquelles, évidemment, se répercutaient sur la vie de tous les jours.
- Peut-être, mais j'en suis sûre, moi, que c'est un enfoiré de CDI qui m'a barboté mon téléphone portable !
- Sois honnête, Anne... Tu ne détesterais pas être embauchée en CDI, non ?
Anne hésita un moment, puis se lança.
- Je ne détesterais pas, c'est vrai. Mais je ne volerai pas pour autant."
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Thomas ne voulait pas se prendre pour un Tirésias des temps modernes. Il usait de ce don avec parcimonie et intelligence, parce qu’il ne savait jamais quand, rarement quoi et exceptionnellement où. Cette fois, la lueur lui prédit que le management avançait à toute allure, les yeux fermés et que l’entreprise MMS courait à la catastrophe. Et de s’attendre désormais à plusieurs événements qui allaient dégringoler comme des billes sur un escalier. Mais lesquels ?
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En tant qu'écrivain, il prenait garde aux histoires des autres : elles pouvaient sans coup férir, devenir des romans. Il dirigea donc sa réflexion sur l'expérience de communication moderne qu'il venait de vivre et en tira une première conclusion. L'informatisation à outrance des services avait abouti à des conséquences inattendues : impostures, quiproquos, faux, manipulation... Une commedia dell'arte numérique qui commençait à peine.
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Si on ne bouge pas, on meurt.
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En France un chef ne demande jamais de conseil, il demande à être rassuré dans les décisions qu'il a déjà prises.
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"J'ai l'impression d'avoir pris cette histoire en cours de route, un beau jour de printemps, avec un verre de jus d'orange et un gâteau bourratif."
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"Aujourd'hui, avec le recul,je me demande si cette histoire a vraiment pris fin. Elle finira peut-être un jour, quand le monde de l'entreprise cessera d'apporter son lot de souffrances quotidiennes. Et si elle ne se termine pas, c'est parce que ce monde-là porte aussi en lui des espoirs et des joies."
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Paule, fonctionnaire de police depuis trente ans, avait perfectionné sa méthode de travail, au point qu'elle regrettait presque de partir en retraite dans les mois à venir sans faire profiter quiconque de ses connaissances. Berthier n'avouait-il pas que, sans elle et sa légendaire humilité, la maison s'écroulerait ? Le compagnonnage dans la fonction publique n'étant pas à l'ordre du jour, les nouveaux apprenaient par leurs erreurs successives jusqu'à ce qu'ils soient mutés dans un autre poste. Drame des grandes organisations où la compétence se raréfiait d'année en année.
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Chaque lundi matin, le point d'enquêtes chez Berthier avait tout de la conférence de rédaction. Les lieutenants et commandants apportaient leur rapport d'avancement. Chacun se tenait debout, Berthier au centre. Seule Paule était assise devant une table et prenait frénétiquement des notes sur son inséparable cahier à spirale. Les interventions de chacun se voulaient brèves, austères, elles servaient essentiellement à recouper les informations avec les collègues. Chaque enquêteur détenait sa liberté de manœuvre dans le cadre de la procédure judiciaire, c'est la raison pour laquelle Berthier ne jugeait pas utile d'organiser des réunions-fleuves qui n'intéressaient personne. Seule importait la question des ressources à mettre en œuvre. Le commissaire devait arbitrer quand les mêmes ressources étaient demandées dans le même temps pour des affaires différentes. Par ressources, il fallait entendre les fonctionnaires de police, le matériel de télécommunication et les véhicules banalisés. Quant à recourir aux Brigades d'intervention, aux engins spéciaux, au déminage la démarche passait par le divisionnaire. En revanche, tous les détails d'investigation se traitaient en tête-à-tête avec Berthier à tout moment de la journée, et souvent tard le soir.
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En examinant chaque résident dans la salle, il se demandait parfois quelle allure avait revêtue la personne avant le naufrage de la vieillesse. Chez certains, la courbe des sourcils, un éclat dans l'œil ou des pommettes conquérantes laissaient deviner leur jeunesse passée. Chez d'autres, tout droit sortis d'un tableau de Jérôme Bosch, la débâcle avait déjà tout ravagé. Certain soir le prenait une profonde déprime qu'il jugulait en se disant : "De toute façon, la vieillesse ne dépend que du regard des autres". D'ailleurs, les termes de "quatrième âge" ou de "cinquième âge" (à quand le sixième) le faisaient hurler. Lui ne se sentait pas vieux, mais "hors d'âge", tel un bon armagnac qu'on doit savoir lentement savourer.
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Tout ce gâchis à cause d'un voisin qui confondait travail avec à peu près, éducation avec dressage et propriété avec jalousie.
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