Quand nous en serons au temps des cerises,
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
" j'aimerai toujours le temps des cerises:
C'est de ce temps- là que je garde au cœur
Une plaie ouverte.
Et dame Fortune , en m'étant offerte,
Ne saurait jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur. "
1886 . j.B Clément.
Le peuple au collier de misère
Sera-t-il donc toujours rivé ?
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé ?
Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?
A quand enfin la République
De la Justice et du Travail ?
Il me semble pourtant que le nom de Mars, le dieu de la guerre, donné à ce mois pendant lequel la nature est en plein travail d'enfantement, est un non-sens, et qu'on a été bien inspiré en le remplaçant par germinal, un mot superbe, expressif et sonore ; tout un monde d'idées en trois syllabes, qu'on ne peut prononcer avec colère, quand même on le voudrait, et qu'on chante malgré soi.
On est à la fin d'octobre, ceux qui n'ont qu'une mauvaise pelure sur le dos, et qui n'ont pas mangé à leur faim, grelottent : ils ont déjà l'hiver dans les os.
Toutes les barricades ont leur drame ! Il y a tant de coups de fusil qui ont leur histoire.