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Au programme :
L'Édito de Patrick Cohen :
le miel, un des produits les plus trafiqués au monde
le miel bientôt mieux protégé par l'Union européenne
Invités : Patrice Duhamel et Michèle Cotta
Les présidents et la société, vus par M. Cotta et P. Duhamel
Les présidents et les grandes réformes de société
Les présidents de la Vème République face à la société
Réformes de société : tous les présidents veulent la leur
Société : des réformes pour laisser une trace
Présidents et société : la bataille de l'IVG
Peine de mort : la grande réforme sociétale de Mitterrand
Peine de mort : comment Badinter a convaincu Mitterrand
Jacques Chirac : pas de grande réforme de société ?
François Hollande et le Mariage pour tous
Fin de vie : le prochain grand débat de société
Invité : Jean Birnbaum - Journaliste & directeur Le Monde des Livres et auteur de Seuls les enfants changent le monde - éd. du Seuil
Jean Birnbaum fait l'éloge de l'enfance
« No kids », une tendance qui prend de l'ampleur
Les enfants, fondement de la démocratie
« Et les enfants ? », la question qui tue
Jean Birnbaum : « Seuls les enfants changent le monde »
La Story de Mohamed Bouhafsi - Lucas, premier enfant en rémission d'un cancer incurable
Le 5/5 :
Invité : Louis Bodin - Journaliste météo TF1
Punaises de lit : ça gratte dans les transports !
Météo : record de chaleur en septembre 2023
Académie française : Amin Maalouf élu secrétaire perpétuel
À 82 ans, elle court dans l'équipe de France d'athlétisme
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Les plus grosses, les gouttes d’orage, mesurent généralement 6 mm, soit la taille d’un petit pois. Mais la plupart des gouttes de pluie varient entre 1 et 3 mm de diamètre, tandis que les gouttes de bruine ne dépassent pas 0,5 mm. Les microgouttes qui constituent les nuages sont beaucoup plus petites (entre 0,01 et 0,1 mm), ce qui expliquent qu’elles restent en suspension dans les airs.
16 avril 1917 – Le Chemin des Dames
Le terrain bourbeux se transforme en inexorable piège. Depuis les tranchées, les nids de mitrailleuses allemandes, dissimulés, balayent les pentes. Tout l’horizon crépite. Chaque buisson, chaque cavité crache un tir nourri. Les balles sifflent comme des essaims d’abeilles au-dessus des têtes. Les salves soulèvent des gerbes de boue et de cailloux. Toute avancée est stoppée net sous l’ouragan de feu. C’est une boucherie, une hécatombe. Certaines unités perdent la moitié de leurs effectifs au cours des premières heures. Midi n’a pas sonné que la terre spongieuse du Chemin des Dames est, sous un épais nuage de fumée, couverte de corps.
18 juin 1815 -Waterloo
Une abondante pluie d’été précipite inévitablement la chute de Napoléon, ce génie militaire qui n’avait que faire de la météo. Porté par le souffle de l’épopée napoléonienne, Victor Hugo en saisit toute la dramaturgie dans les Misérables « S’il n’avait pas plus dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, l’avenir de l’Europe était changé. Quelques gouttes d’eau de plus ou de moins ont fait pencher Napoléon. Pour que Waterloo fût la fin d’Austerlitz, la providence n’a eu besoin que d’un peu de pluie, et un nuage traversant le ciel à contresens de la saison a suffi pour l’écoulement d’un monde ».
(…) Nous avons, en France, une variété de climats et de paysages tout à fait étonnante sur un si petit territoire. Peut-être unique au monde. L’explication est simple : notre pays est à un carrefour où s’exercent les influences continentales, atlantique et méditerranéenne. (…) leurs interactions provoquent une multitude de possibilités. Je ne suis malheureusement pas sûr que tous les Français aient conscience de cette richesse qui nous permet parfois en quelques heures de passer de la pluie au soleil. Pourtant, comme des enfants gâtés, nous ne cessons de nous plaindre de la moindre saute d’humeur du ciel.
1816-1817
Le souvenir des années 1816 et 1817 a longtemps été accompagné dans la mémoire collective d’un souffle d’épouvante. Dans toute l’Europe, la première fut baptisée « l’Année sans été » La seconde hérita, dans certaines régions de l’appellation peu engageante d’ « Année de la misère » (…) Tout commence en 1816 par un printemps anormalement pluvieux et frais. (…) Plus les semaines passent, et plus les saisons semblent avancer à reculons. Au printemps, ce n’est pas l’été qui arrive mais un long automne battu par une pluie incessante. (…) Pluies diluviennes, chutes de neige, températures hivernales se succèdent tout l’été, là où l’on ne les attend pas. Comme si une divinité maléfique s’était installée aux commandes de la machine à faire le temps.
Trêve d’orgueil: c'est à l'homme, comme il l'a toujours fait par le passé avec plus ou moins de bonheur et réussite, ainsi qu'en atteste ce voyage à travers les siècles, de s'adapter au climat et à la météo et non l'inverse.
25 octobre 1415- Azincourt
En pleine guerre de Cent Ans, la chevalerie française subit une défaite cuisante.
« Azincourt, Azincourt,
Partout des papillons,
Insectes pris de court dans l’affreux tourbillon
Des flèches taillées pour traverser les poumons
Des chevaux de concours trop lourds pour la saison
Chevaliers de la cour finis à bout portant
Et leurs chevaux trop lourds dans la boue jusqu’au blanc… » Francis Cabrel.
1709 Le Grand Hiver
Cet hiver terrible semble ne pas vouloir prendre fin. Par vagues successives, il étend son emprise. Aucune culture n’est épargnée. Les semailles sont perdues. La vigne est détruite. Les branches des oliviers sans vie cassent comme du verre. Les châtaigniers dépérissent. Les noyers se lézardent jusqu’à la racine. Les arbres fruitiers n’ont plus de sève. Tout ce que la terre porte est anéanti par le froid.